Fernanda Trías

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Fernanda Trías
Biographie
Naissance
Nom de naissance
María Fernanda Trias PatrónVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activités
Langue d'écriture
Autres informations
A travaillé pour
Genre artistique
Distinction
Prix Bartolomé Hidalgo
Prix Sor Juana Inés de la Cruz
Premio de Narrativa Breve Ribera del Duero

Fernanda Trías, de son nom complet María Fernanda Trias Patrón, née le à Montevideo dans le département du même nom en Uruguay, est une romancière, traductrice et professeure uruguayenne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fernanda Trías naît en 1976 à Montevideo dans le département du même nom. À l'âge de 20 ans, elle rencontre l'écrivain uruguayen Mario Levrero, avec qui elle se lie d'amitié et auprès duquel elle étudie la littérature et l'écriture créative. Elle participe à la création de la collection littéraire uruguayenne De los flexes terpines dirigé par Levrero et y publie la novella Cuaderno para solo un ojo en 2001. La même année, elle publie son premier roman, La azotea, qui raconte l'histoire de Clara, une jeune femme et mère qui s'occupe de son vieux père malade, enfermé dans sa chambre avec un canari et le souvenir de sa défunte épouse[1],[2],[3].

Lauréate de la bourse Unesco-Aschberg en 2004, elle quitte son pays natal pour la France en 2005, avant de vivre à Berlin en Allemagne. En 2010, elle s'installe en Argentine, à Buenos Aires, où elle travaille comme traductrice, lectrice et correctrice pour plusieurs maisons d'édition. En 2012, elle part aux États-Unis, où elle obtient une maîtrise en écriture créative de l'université de New York[4]. Elle s'installe ensuite en Colombie[5],[6],[7],[8].

En 2014, elle publie La Ville invincible (La ciudad invencible), un roman s'inspirant en partie de son histoire personnelle qui raconte le quotidien d'une jeune femme nouvellement arrivée à Buenos Aires qui se cherche en découvrant la ville et en fuyant un ancien amour[9],[10],[11],[12]. Ce titre est publié en France par l'éditeur marseillais Héliotropismes en 2020[6].

En 2016, elle publie le recueil de nouvelles No soñarás flores, qui, au travers de huit histoires, évoque des relations humaines malmenés par la peur, l'abandon, la maladie, la mort ou l'amour[13],[14]. La dernière nouvelle de ce recueil, qui donne son titre au livre, est traduite en français dans le recueil bilingue Histoires d'Uruguay / Historias del Uruguay de l'éditeur L'Atinoir en 2018.

En 2018, elle est invitée en résidence à la Casa de Velázquez de Madrid, pour travailler sur son prochain roman, Mugre rosa[8], qui est finalement publié en 2020. Ce roman de science-fiction montre un monde post-apocalyptique ravagé par une maladie mortelle et mystérieuse, qu'une femme enfermée avec un enfant tente de comprendre pour y vivre. Ce titre, qui évoque avant l'heure la pandémie mondiale due au Covid-19[15],[16],[17],[18],[19],[20], remporte le prix Sor Juana Inés de la Cruz (es)[21],[22],[23] et le prix Bartolomé Hidalgo (es) en 2021[24],[25].

En 2022, elle travaille comme professeure d'écriture créative à l'université des Andes de Bogota[7].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Romans et recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions notables[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Jéssica Zambrano, « Fernanda Trías ya no distingue "entre la vida y la escritura" », sur El Telégrafo (es), (consulté le )
  2. (es) Fernando Díaz de Quijano, « Fernanda Trías: "La azotea refleja el miedo profundo que tenía al mundo exterior" », sur El Español, (consulté le )
  3. (en) Annie McDermott, « At the Edge of Realism: An Interview with Fernanda Trías », sur Southwest Review (en), (consulté le )
  4. (es) Camila Osorio et Constanza Lambertucci, « La peregrinación de escritores latinoamericanos a Nueva York », sur El País, (consulté le )
  5. (es) Winston Manrique Sabogal, « Fernanda Trías: «¿Acaso existe la libertad?» », sur WMagazín, (consulté le )
  6. a et b « Fernanda Trías », sur Héliotropismes (consulté le )
  7. a et b (en) « Fernanda Trías », sur Indent Literary Agency (consulté le )
  8. a et b (es) « Fernanda Trías ganadora de la primera edición del Premio residencia SEGIB-Eñe-Casa de Velázquez para autores Iberoamericanos », sur Casa de Velázquez, (consulté le )
  9. Marián Semilla-Durán, « À la recherche de soi  : vivre la ville, vivre la vie. « La ville invincible » de Fernanda Trías », sur Nouveaux Espaces Latinos, (consulté le )
  10. « En Amérique latine, les romancières sortent de l'ombre », sur France 24, (consulté le )
  11. (es) Felipe González Gómez, « Retazos de un lugar llamado Buenos Aires », sur El Tiempo, (consulté le )
  12. (es) Emma Rodríguez, « Fernanda Trías: “Bernhard y Gombrowicz son para mí almas afines” », sur Lecturas Sumergidas, (consulté le )
  13. (es) Mercedes Halfon, « Los cuentos explícitos de Fernanda Trías », sur Página/12, (consulté le )
  14. (es) María José Navia, « Fernanda Trías: “Prefiero no sentirme escritora” », sur Opinión (en), (consulté le )
  15. (es) Roberto Abad, « Mugre rosa: un borde existencial », sur La Razón (consulté le )
  16. (es) Hinde Pomeraniec, « “Mugre rosa”: peste, paranoia y apocalipsis en primera persona », sur Infobae (es), (consulté le )
  17. (es) David Pérez Vega, « «Mugre rosa», una distopía de la inamovilidad », sur Librujula, (consulté le )
  18. (es) Loreto Sánchez Seoane, « Fernanda Trías: "La pandemia vino como un gran baldazo de humildad" », sur El Independiente, (consulté le )
  19. (es) Camila Osorio, « Fernanda Trías: “El apocalipsis de mi generación es el terror climático” », sur El País, (consulté le )
  20. (es) Mariana Castiñeiras, « Fernanda Trías: "Siento que en la naturaleza humana hay una necesidad de ser ciegos a una cantidad de cosas" », sur BBC News, (consulté le )
  21. (es) « Fernanda Trías gana el Premio de Literatura Sor Juana Inés de la Cruz en FIL Guadalajara », sur Milenio, (consulté le )
  22. (es) Camila Osorio, « Fernanda Trías gana el Sor Juana Inés de la Cruz en la FIL de Guadalajara », sur El País, (consulté le )
  23. (es) « La escritora uruguaya Fernanda Trías gana el premio Sor Juana Inés de la Cruz de la FIL », sur ABC, (consulté le )
  24. (es) Daniel Gigena, « La escritora uruguaya Fernanda Trías gana el Sor Juana Inés de la Cruz », sur La Nación, (consulté le )
  25. (es) Belén Fourment, « La utopía literaria de Fernanda Trías, la escritora uruguaya que conquista premios », sur El País, (consulté le )
  26. (es) « Premio Hispanoamericano de Cuento Gabriel García Márquez 2017 anuncia sus cinco finalistas », sur Ministère de la Culture colombienne, (consulté le )
  27. (es) « La uruguaya Fernanda Trías gana el Premio de Literatura Sor Juana Inés de la Cruz », sur Letralia, Tierra de Letras, (consulté le )
  28. (es) « Ediciones de la Plaza, premiada con un Bartolomé Hidalgo: todos los ganadores », sur El País, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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