Famille de Viron
Cette page explique l’histoire ou répertorie les différents membres de la famille de Viron.
| Famille de Viron | |
 Armes | |
| Blasonnement | d'azur à un palmier arraché d'or; au chef en forme de demi-trèfle du même, chargé d'une aigle de sable. |
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| Charges | Conseiller au conseil de Brabant, bourgmestres de Dilbeek, gouverneur de Brabant, ambassadeur. |
| Fonctions ecclésiastiques | Prieur du couvent de Tusschenbeek. |
| Preuves de noblesse | |
| Autres | Reconnaissance de noblesse et concession du titre de baron en 1822. Baron pour tous en 1871. |
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La famille de Viron (olim Viron) est une famille de la noblesse belge, admise aux Lignages de Bruxelles.
Représentants. Généalogie partielle de la famille[modifier | modifier le code]
Paul Viron, né à Forest, le .
- Jean-Charles Viron, né à Bruxelles, baptisé le à l'église Notre-Dame de la Chapelle, décédé à Bruxelles le ; licencié en droit, conseiller au conseil souverain de Brabant ; époux de dame Maria Theresia t'Sas, issue des Lignages de Bruxelles (Sweerts).
- Jean-Bernard de Viron, né à Bruxelles, le , baptisé le lendemain à Sainte-Gudule et mort le ; licencié en droit, bourgmestre de Dilbeek 1804 à 1810, conseiller auditeur de la chambre des comptes, puis de la commission administrative de Belgique instituée en 1814. Il fut admis au lignage Sweerts le . Obtient le titre de baron pour lui et sa descendance en primogéniture masculine en 1822 du roi Guillaume Ier des Pays-Bas.
- Fanny de Viron, 1798-1864, mariée avec François Antoine Marie de Fierlant (1800-1861).
- Guillaume de Viron, né à Bruxelles le et décédé à Dilbeek le ; gouverneur de la province de Brabant, conseiller provincial, membre du Congrès national en 1830.
- Théodore de Viron, né à Bruxelles le , décédé à Dilbeek au château de Sainte-Alène le , a fait construire le château de Viron[1]. Fait élargir la transmission du titre de baron à l'ensemble de sa descendance.
- Marie de Viron, 1853-1935
- François de Viron, 1859-
- Robert de Viron, 1860-1929
- Marguerite de Viron, 1862-1935
- Léon de Viron, 1866-1925
- Isabelle de Viron, 1868-?
- Maurice de Viron, 1871-?
- Ignace de Viron, 1872-1954
- René de Viron, 1877-?
- Robert de Viron[2], né au château de Sainte-Alène à Dilbeek le et mort le au château d'Eleghem[3] à Dilbeek ; baron, docteur en droit, avocat près la cour d'appel de Bruxelles, bourgmestre de Dilbeek en 1913. Vit au château de Waesbroeck en 1901[4].
- Théodore de Viron, né à Bruxelles le , décédé à Dilbeek au château de Sainte-Alène le , a fait construire le château de Viron[1]. Fait élargir la transmission du titre de baron à l'ensemble de sa descendance.
- Jean-Bernard de Viron, né à Bruxelles, le , baptisé le lendemain à Sainte-Gudule et mort le ; licencié en droit, bourgmestre de Dilbeek 1804 à 1810, conseiller auditeur de la chambre des comptes, puis de la commission administrative de Belgique instituée en 1814. Il fut admis au lignage Sweerts le . Obtient le titre de baron pour lui et sa descendance en primogéniture masculine en 1822 du roi Guillaume Ier des Pays-Bas.
Guillaume Marie Joseph Franz Hubert Ghislain, baron de Viron, époux de dame Elisabeth d'Hoffschmidt depuis 1951, né à Biron le et décédé à Marche-en-Famenne le [7]
- Huit enfants : 3 filles, Benoît, Daniel, Marie-Astrid, François-Xavier et Jean-Charles.
Baudouin, baron de Viron (Woluwe-Saint-Lambert, - Namur, )[8].
Propriétés[modifier | modifier le code]
La famille de Viron a possédé et fait construire différentes propriétés, à Dilbeek en particulier.
- Le château médiéval de Dilbeek, acquis en 1787 et détruit par la famille en 1871.
- Le château de Viron qu'elle a fait bâtir - avec ses dépendances. Franz de Viron le vend à la commune de Dilbeek en 1923.
- Le château d'Elegem.
- Une villa, bâtie par Robert de Viron au début du XXe siècle[9].
- Le château de Béthanie, à Anderlecht, où vit Robert de Viron en 1901. Après leur délaissement par les Viron, le château de Béthanie a été occupé par les Œuvres du Mont Thabor et ont servi de pensionnat pour enfants malades. Démoli dans les années 1950.
- Le Relais de Viron à Haillot
- Le Landhuis de Viron à Leeuw-Saint-Pierre[10]
Admission aux Lignages de Bruxelles[modifier | modifier le code]
Maria Theresia t'Sas était la fille de Paulus t'Sas et de Barbara Gaucheret, sœur d'Henri Gaucheret admis au lignage Sweerts. Elle épousa Joannes Carolus Viron, conseiller du Conseil souverain de Brabant. dont : Jean-Bernard Viron, époux d'Anne Catherine Calluy, créé baron le [N 1], mort le , avait été admis au lignage Sweerts le .
Preuves de noblesse[modifier | modifier le code]
Le , Jean-Bernard de Viron (né en 1764 et décédé et 1834) obtient une reconnaissance de noblesse[N 2] ainsi qu'une concession d'un titre de baron. Son nom figure sur la 1re liste officielle des nobles. Ce titre de baron était transmissible à la primogéniture mâle mais son petit-fils, le baron Théodore-Marie-Charles-Joseph, obtient une extension de celui-ci pour toute sa descendance[11].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- JEAN-FRANÇOIS HOUTART, Anciennes familles de Belgique, recueil LXI de l'Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 403.
- FÉLIX-VICTOR GOETHALS, Dictionnaire des familles nobles du royaume de Belgique, tome 4, 1852.
- JOSÉ ANNE DE MOLINA, Odot Viron. Un anoblissement par Charles-Quint, recueil XXXVI de l'Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 1986, p. 17.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Et, par ailleurs, avocat du Conseil souverain de Brabant, apaiseur en 1792, huit de la Gilde drapière en 1793 et 1794, propriétaire du château de Dilbeek et bourgmestre de cette commune de 1804 à 1810, membre du conseil général d'administration des hospices de Bruxelles de 1810 à 1822, membre du collège électoral de la Dyle, auditeur à la Chambre des comptes de 1814 à 1819, membre du Conseil de régence de la ville de Bruxelles en 1822 et 1823, membre de la Commission administrative de la Belgique en 1814.
- Cette reconnaissance de noblesse se base sur une filiation rattachant erronément Jean-Bernard Viron (1764-1834) à Odot Viron, secrétaire de Charles Quint. Source: Jean-François Houtart, Anciennes familles de Belgique, recueil LXI de l'Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 403.
Références[modifier | modifier le code]
- [1]
- Voir en ligne.
- Château qu'il avait fait construire au début du XXe siècle et qui fut détruit en 1967 (voir Kloosterstraat, in De Inventaris van het Bouwkundig Erfgoed, en ligne.
- Voir Parochie Sint-Jozef te Veeweide (Anderlecht), p. 3.
- Voir en ligne
- Voir en ligne
- Nécrologie parue dans La Libre Belgique, 31 mars 2016, p. 53.
- Avis nécrologique, La Libre, 3 juillet 2017, p. 52.
- Villa (ID: 206893), De Inventaris van het Bouwkundig Erfgoed.
- (nl) « Landhuis », sur inventaris.onroerenderfgoed.be (consulté le )
- Oscar Coomans de Brachène, État présent de la noblesse Belge, Annuaire de 1983, première partie, Vi - Wh, Collection "ETAT PRESENT" a. s. b. l., 1983, p. 1.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Familles contemporaines de la noblesse belge
- Lignages de Bruxelles
- Liste chronologique de familles belges
- Dilbeek
- Conseil souverain de Brabant
