Epsilon2 Arae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

ε2 Arae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 03m 08,70964s[1]
Déclinaison −53° 14′ 13,3020″[1]
Constellation Autel
Magnitude apparente 5,29[2] (5,44 / 8,65)[3]

Localisation dans la constellation : Autel

(Voir situation dans la constellation : Autel)
Caractéristiques
Type spectral F5 V Fe+0,5[4]
Indice U-B +0,015[5]
Indice B-V +0,48[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +4,9 km/s[6]
Mouvement propre μα = +0,15 mas/a[1]
μδ = −165,20 mas/a[1]
Parallaxe 36,73 ± 0,63 mas[1]
Distance 89 ± 2 al
(27,2 ± 0,5 pc)
Magnitude absolue 3,27[7]
Caractéristiques physiques
Gravité de surface (log g) 4,29[7]
Température 6 577 K[7]
Métallicité +0,02[7]
Rotation 45,4 km/s[8]
Âge 1,9 Ga[6]

Désignations

ε2 Ara, CPD-53 8316, GJ 3985, HR 153580, HIP 83431, HR 6314, SAO 244388[5]

Epsilon2 Arae est une étoile double de la constellation de l'Autel. Elle se trouve à environ 89 années-lumière (27,2 parsecs) de la Terre. Avec une magnitude apparente de 5,3[2], elle est faiblement visible à l'œil nu.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'étoile la plus brillante est une étoile jaune-blanc de la séquence principale de magnitude apparente 5,44 avec un type spectral de type F5 V Fe+0,5[4]. La notation Fe+0,5 indique qu'elle a une abondance de fer légèrement supérieure à la normale. Elle a un compagnon de magnitude apparente 8,65 à une séparation angulaire de 0,590 secondes d'arc[3]. Le compagnon, WISE J17031-5314, est une naine blanche avec qui elle partage un mouvement propre commun d'une magnitude de 13,47[9].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474,‎ , p. 653–664 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:20078357, lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c P. M. Corben et R. H. Stoy, « Photoelectric Magnitudes and Colours for Bright Southern Stars », Monthly Notes of the Astronomical Society of South Africa, vol. 27,‎ , p. 11 (ISSN 0024-8266, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389,‎ , p. 869–879 (ISSN 0035-8711, DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b R. O. Gray, C. J. Corbally, R. F. Garrison et M. T. McFadden, « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: Spectroscopy of Stars Earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132,‎ , p. 161–170 (ISSN 0004-6256, DOI 10.1086/504637, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b « * eps02 Ara », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )
  6. a et b J. Holmberg, B. Nordström et J. Andersen, « The Geneva-Copenhagen survey of the solar neighbourhood. III. Improved distances, ages, and kinematics », Astronomy and Astrophysics, vol. 501,‎ , p. 941–947 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361/200811191, lire en ligne, consulté le )
  7. a b c et d Suchitra Balachandran, « Lithium Depletion and Rotation in Main-Sequence Stars », The Astrophysical Journal, vol. 354,‎ , p. 310 (ISSN 0004-637X, DOI 10.1086/168691, lire en ligne, consulté le )
  8. C. Schröder, A. Reiners et J. H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy and Astrophysics, vol. 493,‎ , p. 1099–1107 (ISSN 0004-6361, DOI 10.1051/0004-6361:200810377, lire en ligne, consulté le )
  9. « GJ 2125 », sur simbad.u-strasbg.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :