Empressite

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Empressite
Catégorie II : sulfures et sulfosels[1]
Image illustrative de l’article Empressite
Empressite de la mine Joe, Tombstone, Arizona, États-Unis
Général
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique AgTe
Identification
Couleur bronze foncé
Système cristallin orthorhombique
Classe cristalline et groupe d'espace dipyramidale (mmm)
Pmnb
Clivage aucun
Cassure irrégulière à subconchoïdale
Habitus masses granulaires
Échelle de Mohs 3,5
Trait gris foncé à noir
Éclat métallique
Propriétés optiques
Pléochroïsme très fort, de gris à blanc crème
Transparence opaque
Propriétés chimiques
Densité 7,59 à 7,61 g/cm³

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

L'empressite[2] est un minéral de la classe des tellures. Son nom fait référence au site où il a été découvert en 1914, la mine Empress Josephine, comté de Saguache, Colorado, États-Unis[3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

L'empressite est un minéral d'argent et de tellure, un tellurure d'argent(II), de formule chimique AgTe et de couleur gris foncé. C'est un minéral que l'on trouve rarement dans la nature. Elle a une dureté de 3,5 sur l'échelle de Mohs et une densité de 7,6 g/cm³. Elle cristallise dans le système orthorhombique, et peut former des masses compactes et, rarement, des cristaux bipyramidaux. Des analyses cristallographiques récentes ont confirmé que l'empressite n'est pas le même minéral que la stützite, puisqu'il s'agit d'un minéral de structure cristalline orthorhombique, différent de celle hexagonale de la stützite Ag5-xTe3 avec laquelle l'empressite a été couramment confondue dans la littérature minéralogique[4].

Formation et gisements[modifier | modifier le code]

On la trouve dans des dépôts de veines hydrothermales pauvres en or à basse température. Elle est généralement associée à d'autres minéraux tels que le tellure, la sylvanite, la petzite, la hessite, la rickardite, l'altaïte, la galène, la pyrite, la rodalquilarite et or[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. (ca) O. Riba, J.C. Melgarejo et J.M. Mata, Vocabulari de mineralogia. Segons les normes de la International Mineralogical Association. Amb equivalències angleses, Edicions Universitat Barcelona, (ISBN 9788493100100, lire en ligne)
  3. (en) J.W. Anthony, R.A. Bideaux et K.W. Bladh, et al, Handbook of Mineralogy, Chantilly, USA, Mineralogical Society of America, (lire en ligne [PDF]), « Empressite »
  4. L. Bindi et al., American Mineralogist, 89, 1043 (2004)
  5. (en) « Empressite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]