Eliane Tevahitua

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Eliane Tevahitua
Illustration.
Fonctions
Vice-présidente de la Polynésie française
En fonction depuis le
(11 mois et 21 jours)
Président Moetai Brotherson
Gouvernement Gouvernement Brotherson
Prédécesseur Jean-Christophe Bouissou
Membre du gouvernement de la Polynésie française
Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat et des relations avec les institutions
En fonction depuis le
(11 mois et 21 jours)
Président Moetai Brotherson
Gouvernement Gouvernement Brotherson
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Faa’a (Tahiti, Polynésie française)
Nationalité Française
Parti politique Tavini Huiraatira

Eliane Tevahitua
Vice-président de la Polynésie française
Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat et des relations avec les institutions

Eliane Tevahitua, née Eliane Vaimeho-Peua, est une femme politique française de Polynésie. Représentante à l'assemblée de la Polynésie française de 2013 à 2023, au sein du groupe UPLD puis Tavini Huiraatira, elle devient en 2023 vice-présidente du gouvernement de la Polynésie française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfant, Eliane Tevahitua grandit à Faa’a. Elle est adoptée et élevée par son grand-oncle et la femme de celui-ci, un couple modeste. Elle apprend le tahitien à la maison et le français à l'école. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle suit des études d'infirmière. Elle apprend ensuite le métier de sage-femme à l'université de Bordeaux, avant de retourner en Polynésie. Elle devient sage-femme au centre hospitalier de Mama’o où elle travaille de 1981 à 1988. En 1989, elle suit un an de formation supplémentaire à l'école des sages-femmes de Dijon[1]. De retour en Polynésie, elle exerce comme sage-femme cadre enseignante de 1989 à 1993, puis dirige l'école des sages-femmes de 1994 à 2013[2].

En 2001, elle obtient un DEA d’anthropologie sous la direction de Paul de Dekker[1]. Elle commence ensuite une thèse sous la direction de Bruno Saura, « La toponymie des terres de Fa'a'ä (île de Tahiti) et les représentations foncières tahitiennes », qu'elle soutient en 2008[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 2013, elle est élue à l'Assemblée de la Polynésie française[1], sur la liste de l'UPLD[4]. Elle fait partie de la commission permanente et de la commission du contrôle budgétaire et financier de l'assemblée[5]. Elle est réélue en 2018 dans le groupe Tavini Huiraatira[6] et entre à la Commission de la santé, de la solidarité, du travail et de l'emploi[7].

En 2020, elle est choisie par Oscar Temaru comme sa suppléante pour les élections sénatoriales[8].

Lors des élections territoriales de 2023, elle est d'abord placée en 2e position de la liste du parti Tavini de la 3e section, derrière Oscar Temaru. Son nom est ensuite retiré de la liste, avant que le parti n'explique qu'elle deviendra vice-présidente en cas de victoire[9].

En mai 2023, elle devient vice-présidente du gouvernement de la Polynésie française présidé par Moetai Brotherson, ainsi que ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur, de l’Environnement, du Foncier et de l’Artisanat et des relations avec les institutions[2].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de son activité politique, en tant que représentante de l'opposition, elle interpelle fréquemment le gouvernement notamment sur des sujets de santé comme l'IVG[10], l'obésité[11], les maladies radio-induites[12]. En 2020 et 2021, elle critique ouvertement la gestion en Polynésie de la pandémie de Covid-19 par Edouard Fritch, le président du Pays[13],[14].

Elle est également membre de l'Union des femmes francophones d'Océanie (UFFO), dont elle a été secrétaire générale[15].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Éliane Tevahitua, vice-présidente ou la maman du gouvernement bleu ciel », sur La Dépêche de Tahiti, (consulté le )
  2. a et b Lucie Rabreaud, « Éliane Tevahitua, première femme vice-présidente - Radio1 Tahiti », (consulté le )
  3. Eliane Vaimeho-Peua-Tevahitua, « La toponymie des terres de Fa'a'ä (île de Tahiti) et les représentations foncières tahitiennes », Polynésie française, (consulté le )
  4. « La composition de la nouvelle Assemblée de Polynésie », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. « Commissions de l’assemblée: la liste des membres », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti (consulté le )
  6. « Territoriales 2018 : Le nouveau visage de l'Assemblée », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  7. « Assemblée : les commissions législatives renouvelées », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  8. Vaite Urarii Pambrun, « Sénatoriales : Eliane Tevahitua et Teumere Atger suppléantes du Tavini », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  9. « Territoriales : le Tavini s'explique sur Eliane Tevahitua », sur Polynésie la 1ère, (consulté le )
  10. Marie Caroline Carrère, « L'interruption volontaire de grossesse légale en Polynésie depuis 2001 », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  11. Mélanie Thomas, « Le sucre dans le viseur de l'UPLD », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  12. Mélanie Thomas, « Maladies radio-induites : Howell veut demander l'aide de l'Etat », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  13. Antoine Samoyeau, « Tevahitua et Fritch s'écharpent sur le Covid », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti, (consulté le )
  14. « Eliane Tevahitua invite Edouard Fritch à « rendre à César ce qui est à César » », sur Polynésie la 1ère, (consulté le )
  15. « Te Vaihineora : La voix des femmes pour l’environnement », sur Tahiti infos, les informations de Tahiti (consulté le )