Eau minérale de Velleminfroy

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Eaux Minérales de Velleminfroy
illustration de Eau minérale de Velleminfroy

Création 3/04/2015 immatriculation de la société
Forme juridique SASU Société par actions simplifiée à associé unique
Siège social Wittelsheim
Direction Financiére Poulaillon
Activité Industrie des eaux de table (code 1107A)
SIREN 810727412

Chiffre d'affaires 2,22 mio € (2022/23)

L'eau minérale de Velleminfroy est une eau de source située à Velleminfroy, dans la Haute-Saône exploitée par la société éponyme[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Première exploitation[modifier | modifier le code]

En 1828, le docteur Jacquez découvre fortuitement la source au cours d'une promenade et constate les vertus curatives de cette source qui ne gèle jamais et reste à une température constante de 14 °C à son émergence[2].

Trente ans plus tard, un captage est réalisé et l’eau est soumise à des analyses révélant une forte minéralisation de 3,15 g/litre[2]. Elle est déclarée « eau minérale naturelle » par décret de l’Académie impériale de médecine en 1859[3].

Relance de l'activité[modifier | modifier le code]

Le projet de sa relance date de 2004 par le chef d’entreprise Paul Poulaillon et se concrétise en 2016[4].

Paul Poulaillon découvre le site lors d'un passage dans les environs[5]. Il le rachète lors d’une vente aux enchères[4]. Il rénove le bâtiment et ouvre un restaurant et un petit musée retraçant le parcours de l’eau de Velleminfroy, seule eau minérale de Franche-Comté[4].

Pour le lancement, Paul Poulaillon cible les pays du Moyen-Orient, la Chine et l’Asie : « Ces pays émergents cherchent des produits qu’ils n’ont pas et sont attirés par le luxe à la française. Ils ne veulent pas de produit local. 80 % des bouteilles seront livrées à l’étranger[4]. ».

Il fait bâtir une nouvelle usine d'embouteillage automatisée de 3 000 m2 avec des bouteilles en plastique soufflées sur place. À terme, la production sera de 20 000 à 30 000 bouteilles par jour[4]. Le démarrage officiel de l'unité d'embouteillage a lieu le [2]. Il entend produire dès 2017 un million de bouteilles par mois, son seuil de rentabilité[5], puis entend doubler ce chiffre en 2018. Sa commercialisation est dirigée vers les boutiques de luxe, dans des flacons de verre, et pour la grande distribution dans des bouteilles en plastique[6]. Le chiffres d'affaires projeté pour 2019 est de 10 millions d'euros[5].

Composition[modifier | modifier le code]

D'un PH de 7,4, l'eau a des teneurs de 1 190 mg/l de sulfates 480 mg/l de calcium, 67,2 mg/l de magnésium, 10,4 mg/l de sodium, 3,6 mg/l de chlorures, 2,6 mg/l de potassium et une présence nulle en nitrates et nitrites[7]. Elle est donc peu salée et riche en calcium[2].

Elle a l’une des plus fortes minéralités de France issue de la traversée une couche de marnes irisées du keuperien. Elle traverse plusieurs couches géologiques telles que le calcaire, le grès, la marne bleue, la marne jaune et se charge ainsi en minéraux et oligo-éléments[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et identité », sur www.societe.com (consulté le )
  2. a b c et d Clément Jeannin, « L'eau minérale de Velleminfroy renaît grâce au groupe Poulaillon », sur macommune.info, (consulté le )
  3. Clh. L, « À Velleminfroy (70), l’usine d’embouteillages de l’eau de la source sort de terre », sur estrepublicain.fr, (consulté le )
  4. a b c d et e Patricia Louis, « Velleminfroy : la production d’eau minérale lancée », sur estrepublicain.fr, (consulté le )
  5. a b et c Philippe Sauter, « A 65 ans, il lance sa marque d'eau minérale », leparisien.fr, (consulté le )
  6. Clément Jeannin, « Velleminfroy : pour son eau, l'usine sort de terre », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  7. a et b « L'eau minérale de Velleminfroy renaît grâce au groupe Poulaillon », sur velleminfroy.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]