Discussion:Première croisade

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Conséquence Godefroy de Bouillon a 300 chevaliers & 2 000 fantassins, car le terme pétonspour désigner des hommes & femmes ayant pris les armes pour partir dans une guerre sans retour me parais être un terme désabusé.

... Ils s'amalgameront à la croisade des barons, donnant les terribles tuchins...

Les tuchins sont plutôt des paysans révoltés d'Auvergne ou du Languedoc, pendant la guerre de Cent Ans.

N'y aurait-il pas une confusion avec les tafurs ?

Autre Utilisateur: Sur un des liens a la fin, faute d'orthographe (Le première croisade) Je corrige moi meme et j'espere que la modification restera bien que je ne soit pas inscrit sur Wiki


en promettant aux chevaliers, en l'échange de leur participation à la Croisade, le pardon de leurs pêchés

Ce pardon est, s'il me reste quelques notions de théologie catholique, déjà assuré par la simple confession, tout de même bien moins coûteuse et risquée que la participation à une croisade. On peut douter qu'Urbain II se soit contenté d'une promesse aussi simple et, comme nous le voyons, parfaitement redondante.

Le schisme[modifier le code]

Peut-être conviendrait-il de développer le contexte politique et religieux avant cette première croisade et notamment la situation Occident-Orient au regard du schisme ? --Priper (d) 7 octobre 2010 à 06:18 (CEST)[répondre]

fatimides au lieu d'abbassides[modifier le code]

je me suis permis de changer la mention "arabes abbassides........."par "fatimides" parce que:
1' les fatimides ont conquis Jérusalem depuis l'année 970
2' les seljoukides même s'ils étaient turcs ils combattaient sous la bannière des califes abbassides --sam_hach 30 juin 2011 à 23:01 (CEST)

De même faire de la première croisade une lutte entre des croisés et des "sarrasins" est une grave erreur. --Bagpiper (d) 25 décembre 2011 à 21:55 (CET)[répondre]

La première croisade s'est déroulée de 1096 à 1099 suite entre autres, au refus intervenu en 1078 des Turcs Seldjoukides de laisser libre le passage aux pèlerins chrétiens vers Jérusalem. Cette croisade s'achève par la prise de Jérusalem en 1099. Sommaire [masquer] 1 Prémices 1.1 Le concile de Clermont 2 La croisade populaire 2.1 Les croisades germaniques 3 La croisade des barons 3.1 Les forces des croisés 3.2 L'arrivée à Constantinople 3.3 La traversée de l'Anatolie 3.4 Le siège et la prise d'Antioche 3.5 La prise de Jérusalem 3.6 Conséquences 4 Annexes 4.1 Articles connexes 4.2 Bibliographie 4.3 Liens externes 4.3.1 Les documents sonores de Canal Académie 4.4 Notes et références Prémices[modifier | modifier le code]

En 1078, les Turcs seldjoukides délogent de Jérusalem les fatimides qui y étaient installés depuis 970. À une période de libre accès à Jérusalem par les pèlerins chrétiens se substitue le massacre par les Turcs de la totalité de la population de Jérusalem2, la soumission des populations chrétiennes aux vexations et à l'esclavage. Dans le même temps, vaincus à la bataille de Manzikert en 10713, les Byzantins ne peuvent empêcher les Turcs de s'établir à Nicée en 1078 et d'y fonder un royaume en 1081. À la fin du xie siècle, l'empereur Alexis Ier Comnène, dont l'empire chrétien d'Orient se trouve menacé par l'invasion des Turcs, demande à plusieurs reprises les aides de Rome contre les Seldjoukides. Le concile de Clermont[modifier | modifier le code] Article détaillé : Concile de Clermont (1095). En 1095, lors d'un séjour en France, le pape Urbain II prend acte de la fureur des chevaliers à qui les Turcs barrent dorénavant la route de Jérusalem (que les Arabes avaient toujours laissée libre) et répond à la demande d'Alexis Ier. Ainsi, le 27 novembre 1095, au cours du concile de Clermont qu'il a fait réunir, le pape lance un appel à la croisade4, et prêche pour secourir l'empereur byzantin et la libération de la Terre sainte à Jérusalem. En échange de leur participation à la croisade, il promet le pardon de leurs péchés aux chevaliers qui iraient porter secours aux chrétiens d'Orient5. Il désigne Adhémar de Monteil, évêque du Puy-en-Velay, pour diriger cette croisade6. Il s'agit aussi, pour la papauté, de renforcer son autorité en rassemblant, dans un projet commun, une noblesse occidentale toujours désireuse de s'affranchir de la tutelle spirituelle de Rome. La croisade populaire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Croisade populaire. Le petit peuple réagit en grand nombre, notamment en Berry à l'appel de Pierre l'Ermite qui lance son fameux « Dieu le veut », en Orléanais, à Poissy où Gautier Sans-Avoir le rejoint, en Champagne et en Lorraine. Le 12 avril 1096 c'est avec quelque 15 000 pèlerins que Pierre l'Ermite et Gautier Sans-Avoir parviennent à Cologne. Gautier, emmenant une majorité de Français, quitte le premier Cologne et gagne la Hongrie où le roi Coloman lui accorde le libre passage. À Semlin, dernière place hongroise avant le territoire byzantin, des incidents avec les Hongrois se soldent par la pendaison de seize croisés pillards. Arrivant à Niš le 18 août, Gautier continue sa route via Sofia, Philippopoli et Andrinople jusqu'à Constantinople qu'il atteint le 20 juillet sous escorte byzantine7. Les troupes de Pierre l'Ermite atteignent à leur tour Semlin, prennent la ville d'assaut devant le refus de fournir du ravitaillement. D'après le chroniqueur Albert d'Aix, ils auraient agi ainsi après avoir vu suspendus aux remparts les armes et les vêtements appartenant à des pèlerins qui faisaient partie de la bande de Gautier et qui avaient été tués. Ils investissent ensuite et pillent Belgrade, désertée par ses habitants qui avaient trouvé refuge en territoire byzantin sur l'autre rive de la Save. A Niš, les troupes de Pierre sont encadrées par le gouverneur Nicétas qui ne leur permet de continuer leur chemin qu'à la condition expresse de ne s'arrêter désormais pas plus de trois jours devant une ville. Cette troupe se présente finalement devant Constantinople le 1er août 1096. Là, l'empereur Alexis Ier leur conseille, dans un premier temps, d'attendre la croisade menée par les barons, mais devant leurs excès, il leur fait traverser le Bosphore le 6 août et leur assigne la place forte de Kibotos (Civitot). Les Turcs leur donnent alors méthodiquement la chasse et les tuent comme des bêtes fauves. Avec leurs ossements, ils élèvent une gigantesque pyramide que les chevaliers croisés retrouveront sur leur passage8. En septembre ils rejoignent les environs de Nicée et une troupe, dirigée par un noble italien du nom de Renaud s'empare de la forteresse de Xerigordon. Le 29 septembre, le sultan Kilij Arslan reprend la place forte. Le 21 octobre 1096, las d'attendre, ils se remettent en mouvement vers Nicée, mais ils sont exterminés à peine sortis du camp de Civitot. Gautier-sans-Avoir, le comte de Hugues de Tubilingue et Gautier de Teck perdent la vie dans ce combat. Sur 25 000 hommes, seuls 3 000 parviennent à regagner l'empire byzantin. Ils s'amalgament à la croisade des barons, donnant les terribles tafurs. Les maladies et la famine continuant à décimer de plus en plus les croisés, Pierre l'Ermite lui-même désespéra du succès de l'expédition. Le désordre le plus complet régnait du reste dans l'armée ; l'espionnage des musulmans y était tellement fréquent que Bohémond menaça ceux-ci d'être coupés en morceaux et rôtis pour servir de nourriture aux soldats affamés9. La propagande arabe reprendra ces menaces après les croisades pour discréditer Bohémond. Les croisades germaniques[modifier | modifier le code] En parallèle à la croisade de Pierre l'Ermite, d’autres bandes s’illustrent par encore plus de barbarie. Ce sont les bandes de Volkmar (Folkmar), de Gottschalk, d’Emich de Flonheim et d'Emich de Leisingen. Volkmar avec environ 12 000 hommes passent par la Saxe et la Bohême, massacrant des juifs à Ratisbonne et à Prague avant d'être dispersés en Hongrie. Le prêtre allemand Gottschalk regroupe une bande de 15 000 hommes et se rend en Hongrie où ses croisés commettent différents méfaits avant d’être massacrés ou capturés par les Hongrois. Emich de Leisingen, enfin, chevalier-brigand du Rhin, se livre à de véritables pogroms dans les villes qu’il traverse durant le mois de mai : Metz, Spire, Trèves, Worms, Mayence et Cologne. À Mayence, où se trouve un centre d’étude talmudique, ce qui affecta profondément le talmudiste Rachi. Loin d’être désorganisée, la troupe d'Emich de Leisingen, où figurent de nombreux seigneurs (Guillaume Ier, dit « le Charpentier » (en), vicomte de Melun et Gâtinais, Clarembaud de Vendeuil, Thomas de Marle, Drogon de Nesles) s’étant vu refuser l’entrée en Hongrie, leur armée entreprend le siège de Wieselburg où elle est écrasée par les Hongrois. Emich réussit à s’enfuir et regagner son pays tandis que Thomas, Clarembaud et Guillaume le Charpentier rejoignent Hugues de Vermandois.

Bonjour, quels sont les sources pour les pertes humaines ? il n'y en a aucune

Il vaut mieux faire comme dans le wikipedia anglais, c'est à dire mettre une estimation, par exemple : "élevée" "faibles" "modérées" etc

car il n'y à pas de source.

"Prise" ou "reprise" de Jérusalem ?[modifier le code]

Reprise par rapport à qui, quand ? à l'Empire Byzantin ? Le Pape n'avait pas il me semble de pouvoir politique sur la Jérusalem byzantine. Je pense que pour justifier le choix d'un terme ("prise" ou "reprise"), la domination territoriale politique antérieure soit plus pertinente qu'une justification religieuse. Mais les deux termes semblent pertinents, car ils dépendent du point de vue. Je pense cependant , pour éviter une pente glissante vers du HS politico-religieux contemporain, qu'il faudrait sourcer les termes même depuis des travaux d'historiens ou/et montrer les termes utilisés à l'époque via des sources primaires. Cordialement, --Basileús, le contributeur parisien (discuter) 12 mai 2020 à 21:43 (CEST)[répondre]

Blasons dans l'infoboîte[modifier le code]

Je ne pensais pas que la situation irait au bord de la guerre d'édition, surtout que mes commentaires de diff étaient à mon sens assez explicites, mais puisque c'est le cas, autant passer ici.

Je m'oppose donc à la présence de blasons dans l'infoboîte. Comme l'explique Naissance des armoiries, les blasons se développent réellement à partir de 1120, soit un bon quart de siècle après la première croisade. Les présenter ici sans recul relève de l'anachronisme, ce qu'une encyclopédie un tant soit peu sérieuse devrait éviter. Pour prendre l'exemple que je connais le mieux, le blason anglais aux trois léopards n'est pas attesté avant le règne de Richard Cœur de Lion, un siècle après la première croisade.

Pour répondre aux arguments spécifiques de @Мя Масніи :

  • « la plupart figurent aux Salles des Croisades » : on ne peut pas se baser sur des œuvres pictoriales du dix-neuvième siècle pour décrire la fin du onzième siècle.
  • « toutes les infobox de toutes les croisades sont illustrées ainsi » : et ça ne pose aucun souci pour les croisades qui prennent place après le développement de l'héraldique, ce qui n'est pas le cas de la première. Aucun souci pour avoir les léopards anglais sur Troisième croisade, mais ici, non. L'uniformisation, c'est bien, mais pas au mépris de l'exaxtitude.
  • « la suppression de ces images, présentes à titre illustratif, a un impact négatif sur l'aspect visuel de l'article » : des considérations d'ordre purement esthétique ne devraient pas dicter notre respect de la réalité historique, d'autant qu'elles sont éminemment subjectives. Je suis d'accord pour dire que l'infoboîte est difficilement lisible avec son empilement de noms, mais ce devrait être un argument pour sa simplification radicale : elle devrait n'inclure que les principaux chefs de la croisade, la liste complète des princes ayant pris la croix pourrait être développée dans le corps du texte.

– Swa cwæð Ælfgar (discuter) 29 avril 2023 à 08:50 (CEST)[répondre]

Pour être précis, il faudrait être en mesure de savoir ce que chaque état belligérant portait exactement sur sa bannière en 1096, et quelle était la forme exacte de celle-ci.
En attendant, pour maintenir la lisibilité de la boîte, l'ajout d'un simple écu (bouclier) avec symbole religieux, à côté de chaque personnage, pourrait être testé - résultat non garanti du fait de la répétition d'images.
Quant à la simplification radicale de la boîte, on peut effectivement se demander si la présence de personnages comme Edgar Atheling, Embriaco ou Tatikos (…) y est justifiée, la simplification ne serait pas sans intérêt.
Pour plus d'éléments, il est à espérer que d'autre contributeurs se penchent sur la discussion,
Мя Масніи (discuter) 29 avril 2023 à 10:40 (CEST)[répondre]

Utilisation du tableau "Entrée des Croisés à Constantinople" inadaptée ?[modifier le code]

Bonjour,


L'utilisation du tableau "Entrée des Croisés à Constantinople" de Delacroix est-elle bien adaptée ? Il représente le sac de Constantinople par les croisées lors de la quatrième croisade : Entrée des Croisés à Constantinople. N'étant pas habituée de la rédaction d'article, je ne sais pas si genre de "détournement" est fréquent.

Qu'en pensez-vous ? Eyeashnug (discuter) 18 mai 2023 à 19:01 (CEST)[répondre]

Notification Eyeashnug : tu as tout à fait raison. J'ai retiré ce tableau qui n'a rien à faire ici. – Swa cwæð Ælfgar (discuter) 23 juin 2023 à 09:34 (CEST)[répondre]

Massacre en 1078[modifier le code]

Je lis dans la section « Prémices » : En 1078, les Seldjoukides chassent de Jérusalem les Fatimides qui gouvernaient la région depuis 970. À une période de relatif libre accès à la Ville sainte par les pèlerins, se substitue le massacre par les Turcs de la totalité de ses habitants » avec un renvoi vers Jean Richard, Histoire des croisades, Fayard, 1996. Il me semble que ce serait à vérifier, pour plusieurs raisons :

1. L'historiographie de la période contient beaucoup d'allégations de massacres étayés seulement par des écrits de propagande de l'époque, donc fort sujets à caution.

2. La page anglophone sur la ville ne fait pas mention d'un massacre : https://en.wikipedia.org/wiki/Jerusalem#Early_Muslim_period pas plus que la page sur le pèlerinage de Jérusalem ou celle de l'Histoire de Jérusalem.

3. Une recherche Google « Jerusalem massacre 1078 » ne renvoie que cette page comme résultats, les autres résultats parlant du massacre de 1099 par les Européens.

4. Né en 1921, Jean Richard a 75 ans au moment de la parution de son ouvrage. Même s'il a été émérite un moment, cela veut dire qu'il n'était peut-être plus très actif au moment de la parution de son ouvrage, qui est d'ailleurs publié par un éditeur grand public, pas par des presses universitaires.

Est-ce qu'un.e médiéviste pourrait vérifier ce point ? Bokken | 木刀 31 janvier 2024 à 11:52 (CET)[répondre]