Discussion:Histoire de la Belgique au Moyen Âge

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Paragraphe retiré[modifier le code]

Je recopie ici, pour un éventuel recyclage, le passage que j'ai retiré :

Notons de prime abord l'absence de sens concret du titre. Tout comme les Belges ou Belgae sont une dénomination littéraire empruntée par César pour décrire un ensemble de peuplades disparâtres, rapprochés selon des critères de mœurs et de modes de vie sociale et religieuse organisée à long terme par des institutions et rituels similaires de langue celtique, la province nommée Belgica mise en état sous Auguste avec un maillage territorial encore fluctuant de cités autorisées, amputée en 90/95 des Germanies, puis scindée vers 293 en deux parties administratives respectivement nommées prima - première - et secunda - seconde - et dirigées depuis Trèves et Reims, s'est évanouie vers 400 avec le retrait de l'administration romaine et de l'armée impériale vers Milan, Vienne puis Arles restant les derniers centres romains des anciennes Gaules. Les Belgicae ne restent consigner à l'époque médiévale que dans les vieux parchemins ou grimoires gréco-latins. Les humanistes de la Renaissance font renaître ex abrupto une Belgique latine, bientôt leurs démonstrations parfois convaincantes sont reprises par des érudits historiens de l'époque classique.

Si la Belgique a donc belle et bien disparue au cours de l'époque médiévale, il n'en est pas de même de ses subdivisions administratives, politiques et militaires, et surtout parmi les plus modestes auxquelles cette province de la Gaule romaine a donné naissance ou forme. On peut s'étonner a posteriori de la pérennité des principes abstraits de subdivisions, mais le relais des puissantes cités-évêchés en déchéance à la fin des temps mérovingiens a été pris sans faille, voire renforcé par une force de réinvention resurgie de temps pluriséculaires par le monde paysan en gestation du VIIe siècle franc. Mais la permanence des noms diplomatiques reste trompeuse. L'historien local le sait parfaitement en observant une plasticité des divisions territoriales, et à l'intérieur une mutation rapide des lieux de pouvoir de 650 à 1020. L'émiettement séculaire de nombreux grands bans mérovingiens en témoigne. L'évêque des temps ottoniens, formé au sein de la chapelle impériale, accapare en Lotharingie parfois la totalité des droits comtaux, laissant subsister un comte s'il existe encore en simple fonctionnaire de pagus. Le pouvoir de création d'une prévôté sur les lieux choisis des villégiatures épiscopales transforme un lieu anodin en petit chef-lieu.

Il n'y a aucune source et certains passages ne sont pas neutres et surtout tout ceci me semble hors sujet : les divisions administratives romaines concernent l'Antiquité et le reste sont des considérations qui peuvent valoir pour une bonne partie de l'Europe (permanence des divisions administratives romaines, pouvoir des évêques, etc.). Rāvən (d) 25 novembre 2010 à 16:28 (CET)[répondre]