Discussion:Francis Jourdain

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refonte de l'article P.gencey[modifier le code]

Pour la refonte de cet article : voici les deux textes prélevés, des digressions trop longues qui devraient se trouver dans d'autres rubriques.--P.gencey (discuter) 4 novembre 2013 à 06:10 (CET)[répondre]

Bonjour , je viens d'apporter une rectification sur les filiations, en effet, conformément aux sources secondaires (notamment article de Marie-Hélène Guillaume. Stephen Jourdain n'est pas le fils de Francis Jourdain mais son petit-fils.
La filiation s'établit ainsi selon les sources et aussi selon une des descendantes @Elizabeth Jourdain. Frantz, père de Francis. Francis père de Frantz-Philippe. Frantz-Philippe père de Stephen.Cordialement GF38storic (discuter) 25 juin 2022 à 23:30 (CEST)[répondre]
  • 1.Le projet de francis Jourdain sera finalement réalisé au moment de la société de consommation, dans une variante élargie du design pour le peuple à l'instar des applications aux produits commerciaux représentatifs de l'innovation et du progrès du mode de vie dans la société américaine des années 1930 et 40, par les designers postmodernes européens « progressistes » des années 1950 à 1970, avec la création de concept stores comme « Habitat », créé par le designer Terence Conran, et les centrales d'achat dédiées à la vie quotidienne dans les grands magasins, transformation socio-économique tels les critiques et sociologues Gilbert Simondon (Du mode d'existence des objets techniques, 1958), Roland Barthes (Système de la mode, 1967), et Jean Baudrillard (Le système des objets,1968), succédant aux intuitions sociales de Walter Benjamin à propos de la modification du statut de l'œuvre d'art (L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, 1935), purent en prédire, en annoncer, ou en analyser l'impact post-révolutionnaire, dans les sociétés actuelles. Son fils, Stephen Jourdain, est écrivain.


  • 2. Le Groupe de Carnetin, du nom du village près de Lagny, en Seine et Marne, où fut louée en partage une maison pour des week-ends communautaires à la campagne, de 1904 à 1907, est un mouvement de mode de vie amical aux idées anarcho-syndicalistes et socialistes, selon l'esprit prolétarien après 1880, qui présente une production critique populaire en littérature et dans les arts. Émergence d'une diversité idéologique révolutionnaire aux actes pluridisciplinaires engagés, à l'opposé d'une avant-garde unitaire pour autant que la lutte des classes y soit néanmoins assumée, ce mouvement est influent dans son temps et prémonitoire de la modernité matérialiste qui s'annonce ; il se caractérise par le temps réel des rencontres à Paris, essentiellement des dîners dans des restaurants à bon marché (dans ce cas à l'exclusion des femmes de la communauté), et à Carnetin (où les femmes règnent aussi), dans la beauté végétale du site, au sommet d'une colline dominant la Marne, et par les actes de création ou d'entreprise individuels menés par les membres fraternels ou du réseau dans leurs secteurs d'activité respectifs en ville ou à la campagne (tel à distance de Paris l'ami de C.L. Philippe, Émile Guillaumin, un paysan -- fondateur du syndicat des métayers pour faire face aux propriétaires terriens, -- auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels le plus connu est La vie d'un simple, qui rata de peu le Goncourt) ; délibérément ce groupe ne se dote pas du pouvoir d'une revue manifeste, n'étant pas l'objet de sa réunion collective, dédiée à la sensibilité et à la sensualité bonnes vivantes, critiques de la bourgeoisie. Les membres publient chacun de leur côté dans les autres revues engagées ou avant-gardistes de l'époque, où ils installent leur inspiration et leur influence, plutôt par contamination. Le cercle du groupe fraternel qui comprend Léon-Paul Fargue parmi les fondateurs locataires de la maison de Carnetin, (David Roe, C.L. Philippe et le groupe de Carnetin, Bulletin des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier, N°117, actes du colloque international de Bourges du centenaire de Jacques Rivière, 24-24 mars 2006), au moment où malgré le brillant poème autobiographique Tancrède ce dernier hésite encore entre l'exercice de la littérature et celui des arts, est élargi par les affinités électives de chacun, parmi lesquels amis on compte Léon Werth (collaborateur d'Octave Mirbeau, ami de la première heure de Philippe), Élie Faure -- historien de l'art qui est aussi le médecin secourable des membres du groupe les plus pauvres, -- Valery Larbaud, André Gide, (tous amis de Charles-Louis Philippe et dreyfusards à l'instar de Mirbeau) et beaucoup d'autres… Ce groupe et ses pratiques ainsi que les personnalités singulières lui donnant lieu, toutes remarquables, font l'objet de citations nombreuses dans plusieurs ouvrages biographiques, notamment dans l'autobiographie de Francis Jourdain -- qui en fut un des animateurs dynamiques. Ce groupe étant informel, on suit le cours de son histoire principalement à travers l'archive des correspondances entre les protagonistes, dans différentes bibliothèques, médiathèques et musées. On peut considérer le groupe de Carnetin parce qu'il est dynamique plutôt que topographique en dépit de son nom, celui d'une « Hacienda » viatique inspirée par la virtualité de l'hyperarborescence de ses visiteurs et correspondants, comme une préfiguration des réseaux émergents du Web. (ref. Actualité de Charles-Louis Philippe, Présentation)