Diana Spencer-Churchill
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Skippeuse, militaire |
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Randolph Churchill Sarah Churchill Marigold Frances Churchill (d) Mary Churchill |
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Sir John Milner Bailey, 2nd Bt. (d) (à partir de ) Duncan Sandys (à partir de ) |
Enfants |
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Diana Spencer-Churchill ( - ) est la fille ainée de l'homme d’État britannique Winston Churchill et de son épouse Clementine Hozier. Surnommée P.K. (Puppy Kitten - la petite chatte - par ses parents).
Biographie
Diana Churchill est la première enfant du couple formé par Winston Churchill et Clementine Hozier. Ces derniers se marient le dans l'église Sainte-Marguerite de Westminster à Londres, où sera célébré également le premier mariage de Diana.
Outre Diana, ils ont quatre autres enfants : Randolph, Sarah, Marigold et Mary Churchill[1].
Diana fréquente un temps la Royal Academy of Dramatic Art à Londres mais reconnaissant ne pas avoir l'étoffe d'une bonne actrice, elle abandonne cette voie[2].
Le , elle épouse le fils d'un ami de son père, John Milner Bailey (1900-1946), qui deviendra baron. Le mariage se délite très vite et le couple divorce trois ans plus tard.
Le , Diana Churchill se remarie avec le député conservateur Duncan Sandys (1908-1987)[3]. De cette union naissent trois enfants : Julian (1936-1997), Edwina (1938) et Celia (1943).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est officier de la Women's Royal Naval Service.
En 1960, Diana Churchill divorce de Duncan Sandys mais est en proie à de nombreuses dépressions nerveuses. En 1962, elle commence à travailler pour les Samaritains (en), une association britannique de prévention contre le suicide. La même année, en avril, elle reprend officiellement son nom de jeune fille, Churchill.
Postérité
Elle meurt en à l'âge de 54 ans, d'une surdose de barbituriques, probablement un suicide[4]. Sir Winston Churchill est en proie à des depressions allant jusqu'à des pertes cognitives et sa mère, très souffrante : ni l'un ni l'autre ne pourront assister à ses obsèques.
Elle est inhumée au cimetière paroissial de l'église Saint-Martin de Bladon dans l'Oxfordshire, où elle sera rejointe plus tard par ses parents[5].
Bibliographie
- (en) Anne Commire, Deborah Klezmer, Women in World History: A Biographical Encyclopedia, volume 3, (ISBN 978-0-78763-736-1), [présentation en ligne]
- (en) Chris Wrigley, Winston Churchill: A Biographical Companion, (ISBN 978-0-87436-990-8), [présentation en ligne]
- Antoine Capet, Churchill : Le dictionnaire. Paris : Perrin, 2018 (862 p.), Rubrique "Diana", p. 40-41.
Références
- (en) « Family Tree for Winston Leonard Spencer Churchill KG OM CH », sur www.wikitree.com (consulté le ).
- (en) John Pearson, The Private Lives of Winston Churchill, A&C Black, , 626 p. (ISBN 978-1-4482-0783-1, lire en ligne).
- « Généalogie de Diana Churchill », sur Geneanet (consulté le ).
- « The Age - Recherche d'archives de Google Actualités », sur news.google.com (consulté le ).
- « Diana Churchill (1909-1963) - French A Grave... », sur www.findagrave.com (consulté le ).