David Durenberger

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David Durenberger
Illustration.
David Durenberger en 2010.
Fonctions
Sénateur des États-Unis pour le Minnesota

(16 ans, 1 mois et 26 jours)
Prédécesseur Muriel Humphrey
Successeur Rod Grams
Biographie
Nom de naissance David Ferdinand Durenberger
Date de naissance
Lieu de naissance St. Cloud (Minnesota)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Saint Paul (Minnesota)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université du Minnesota

David Durenberger est un homme politique américain né le à Saint Cloud (Minnesota) et mort le à Saint Paul (Minnesota)[1],[2]. Il est sénateur des États-Unis pour le Minnesota sous l'étiquette du Parti républicain de 1978 à 1995.

Biographie[modifier | modifier le code]

David Durenberger grandit à Collegeville dans le centre du Minnesota. Il est diplômé de l'université Saint John (en) en 1955 puis de la faculté de droit de l'université du Minnesota en 1959. Il sert dans l'armée de terre américaine entre 1956 et 1963 puis devient avocat[3].

Portrait de David Durenberger au Sénat.

En 1978, David Durenberger envisage de se présenter au poste de gouverneur du Minnesota. Le Parti républicain local semble cependant lui préférer le représentant Al Quie. Durenberger se présente alors au Sénat des États-Unis, à l'occasion d'une élection partielle provoquée par la mort de l'ancien vice-président Hubert Humphrey. Il affronte l'homme d'affaires démocrate Bob Short, qui a remporté une primaire difficile face à Donald M. Fraser (en) soutenu par le DFL[4],[5],[6]. David Durenberger reçoit le soutien d'une partie de la gauche du Parti démocrate, rebutée par le conservatisme de Short[4], et est élu sénateur avec environ 61 % des suffrages[5].

Durant son mandat, David Durenberger est considéré comme un républicain libéral[7] ou modéré, souvent en désaccord avec le président Ronald Reagan[8]. Longtemps donné favori pour un second mandat, l'élection de 1982 se resserre lorsque le démocrate Mark Dayton dépense plusieurs millions de sa fortune personnelle contre Durenberger[8]. Il est réélu avec une faible avance sur Dayton[9] (52,6 % contre 46,6 %)[10]. En 1988, il est facilement réélu face à Skip Humphrey, fils de son prédécesseur[7].

Le , le Sénat se prononce à l'unanimité (96-0) en faveur d'une résolution condamnant David Durenberger pour avoir dépassé le montant maximum autorisé pour des discours rémunérés (100 000 dollars) et pour avoir loué un appartement à Minneapolis dans le seul but d'obtenir des remboursements de frais de transports (40 000 dollars)[11]. Durenberger choisit de ne pas se représenter en 1994. L'année suivante, il plaide coupable pour détournement de fonds publics et est condamné à une année de probation. Il rejoint alors une société de conseil[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en-US) Robert D. McFadden, « Dave Durenberger, Censured by Senate in Ethics Breach, Dies at 88 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Former Minnesota Sen. Dave Durenberger dies at 88 », sur MPR News (consulté le )
  3. a et b (en) « DURENBERGER, David Ferdinand, (1934 - ) », sur bioguide.congress.gov (consulté le ).
  4. a et b (en) David S. Broder, « Minnesota Races: Bitter Feuding and Intra-Party Ironies », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  5. a et b (en) Frank Rajkowski, « Flashback Friday: US Senate Race in 1978 Pitted Johnnie vs. Tommie », sur kstp.com, (consulté le ).
  6. (en) Curtis Gilbert, « Thirty years ago it was the Republicans' year », sur mprnews.org, (consulté le ).
  7. a et b (en) Susan F. Rasky, « Senator's Troubles Test Minnesotans' Tolerance », sur nytimes.com, (consulté le ).
  8. a et b (en) Bill Peterson, « THE 1982 ELECTIONS: THE MINNESOTA SENATE RACE », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  9. (en) Laura McCallum, « Senate Candidate Profile: Mark Dayton », sur news.minnesota.publicradio.org, (consulté le ).
  10. (en) « Mark Dayton, D », sur media.cq.com (consulté le ).
  11. (en) Richard L. Berke, « FELLOW SENATORS VOTE TO DENOUNCE DURENBERGER, 96-0 », sur nytimes.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]