Claudine Funck-Brentano

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Claudine Funck-Brentano
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
MontfermeilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Mère
Sophie Brentano (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Claudine Funck-Brentano, née à Luxembourg le 6 octobre 1863[1] et morte le 21 août 1922 à Montfermeil, est une poétesse française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Luxembourg en 1863, elle est la fille de Théophile Funck-Brentano, économiste, métaphysicien et historien, et la sœur de Frantz Funck-Brentano, historien et dramaturge français. Sa mère, Sophie Brentano est la nièce du poète romantique allemand Clemens Brentano et de la femme de lettre Bettina von Arnim (née Brentano).

Avant de publier sous son nom et pour son propre compte, Claudine Funck-Brentano avait collaboré aux principaux ouvrages de philosophie de son père : L’homme et sa destinée (1893)[2], Méthode et Principes des sciences naturelles (1894), La Science sociale (1896) et Sophistes français (1903). Alphonse Seché, constate que cette collaboration a permis à la poétesse de « reconnaître en elle le sens mystérieux de la poésie »[3].

Sa poésie montre une large gamme de types de vers et de styles : « tantôt le poète s’y exhale en strophes admirables, d’une perfection tout classique… tantôt il balbutie son émotion en alinéas amorphes qui n’ont pour nous, ni le charme d’une belle prose cadencée, ni celui d’un vers véritable », en mots d’Auguste Dorchain, dans Les Annales[4]. Cependant, Claudine Funck-Brentano, en répondant par avance à ces types de critiques, toujours défendait que « La Poésie est de par sa nature musicale »[5]. Son ouvrage plus important est Les Appels, publié en 1906, et qui contient « des sujets très simples, très humains, l'auteur a écrit des vers qui sont, une moitié en vers nouveaux, l'autre en vers classiques »[6], en présentant « le délicat songe d'une âme féminine »[7].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les Appels, 1906
  • Vendus comme esclaves. Récits authentiques de l'insurrection des Nègres-Marrons sur la Rivière-Rouge en l'année 1858, d'après diverses publications, 1906
  • Au rouet, 1909[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jules Mersch, Biographie nationale du pays de Luxembourg depuis ses origines jusqu'à nos jours, vol. 6, Imprimerie de la Cour Victor Buck, (présentation en ligne), p. 253
  2. Théophile (1830-1906) Auteur du texte Funck-Brentano, L'homme et sa destinée : par Th. Funck-Brentano,..., (lire en ligne)
  3. Alphonse Séché, Les muses françaises; anthologie des femmes-poètes; morceaux choisis, accompagnés de notices biographiques et bibliographiques, Paris L. Michaud, (lire en ligne), p. 127
  4. « Les Annales politiques et littéraires : revue populaire paraissant le dimanche / dir. Adolphe Brisson », sur Gallica, (consulté le )
  5. « La Nouvelle revue », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Penseur / secrétaire général Daniel de Venancourt », sur Gallica, (consulté le )
  7. « La Dépêche : journal quotidien », sur Gallica, (consulté le )
  8. Otto (1872-1922) Compositeur Bouwens van der Boijen, « Au Rouet : Op : 33 / Poésie de Claudine Funck-Brentano. Musique de O. Bouwens van der Boijen », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]