Cheneché

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Cheneché
Cheneché
Château de Labarom.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Bruno Hippeau
2017-2020
Code postal 86380
Code commune 86071
Démographie
Gentilé Chénipiacéens
Population 361 hab. (2014 en augmentation de 11.42 % par rapport à 2009)
Densité 70 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 18″ nord, 0° 16′ 53″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 119 m
Superficie 5,15 km2
Élections
Départementales Migné-Auxances
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Saint Martin la Pallu
Localisation
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Cheneché

Cheneché est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Martin-la-Pallu.

Ses habitants sont appelés les Chénipiacéens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 30 km de Poitiers et Châtellerault.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La région de Cheneché présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de terres viticoles et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose [2] :

  • d'argilo pour 77 % sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien,
  • de groies moyennement profondes (c’est une terre du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaire peu profondes -en général de moins de 50 cm d’épaisseur -, plus ou moins riches en cailloux. Ce sont des terres fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière) pour 4 % dans les plaines,
  • de calcaires pour 19 % dans les vallées et les terrasses alluviales.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Pallu sur 3 km.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est océanique avec des étés tempérés.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du village proviendrait de l'expression chêne chant , c'est-à-dire un chêne vénéré par les druides. Au XIe siècle, le nom du bourg devient Chinipiacum puis Chiniaco[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 2014 2026 Bruno Hippeau    
Liste des maires successifs[4]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Pierre de Samie    
mars 2008 mars 2014 Jean-Paul Gagnère    
mars 2014 2016 Bruno Hippeau    

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 361 habitants, en augmentation de 11,42 % par rapport à 2009 (Vienne : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300283288312341276301303321
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
344320336339310295320310314
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
315356359321295270254260248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
214162152240282285302338361
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, la densité de population de la commune était de 60 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2.

Économie[modifier | modifier le code]

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que trois exploitations agricoles en 2010 contre quatre en 2000[9].

Les surfaces agricoles utilisées ont, cependant, augmenté de 47 % et sont passées de 94 hectares en 2000 à 139 hectares en 2010[9]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[10].

62 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement). L'élevage de volailles a disparu en 2010 (72 têtes sur trois fermes en 2000)[9].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La mairie, construite sur les restes de sept tours de l'ancienne fortification date probablement du Moyen Âge au vu de l'architecture simple des tours. La cité était cerclé par sept tours toujours visibles, dont deux sont les côtés du bâtiment de la mairie.
  • L'église Saint-Vincent, de style roman, date également du Moyen Âge (XIIe siècle).
  • Le château de Labarom : son nom viendrait de celui de la fontaine Barum qui existait sur ces lieux à l'époque romaine. L'ensemble à savoir le château, le pigeonnier, les communs et le parc sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Situé en bordure de trois provinces : la Touraine, le Poitou et l'Anjou, le site bénéficie d'une très lointaine vue d'ensemble sur la plaine du Haut Poitou vers le sud. La partie méridionale du château a été construite à la fin du XVe siècle. La partie nord date du début du XVIIIe siècle. Les deux types de charpentes sont parfaitement visibles au dernier étage. Un pigeonnier très important avec ses 2 800 boulins et son échelle tournante atteste l'importance du domaine à l'époque de sa construction. il est inscrit comme Monument Historique depuis 1989. Le logis, les façades et les toitures, les bassins et les fontaines le sont depuis 2006.
  • Le château de Gilles de Rais est inscrit comme monument historique depuis 1984 pour le passage couvert, le pigeonnier, la porte et la tour.
Le sous-sol de la motte située au centre du bourg présente une cave voûtée en plein cintre faites de petits moellons et soutenue par plusieurs arcs brisés bâtis en bloc de tuffeau. On peut y observer également un soupirail[11].
  • Le logis du Fort, rue Gilles-de-Rais est inscrit comme monument historique depuis 2004 pour le pont, le portail et le pigeonnier.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Gilles de Rais alias Barbe Bleu (1400-1440), homme de guerre et compagnon de Jeanne d'Arc, maréchal de France en 1429 qui s'adonna à la magie noire en commettant d'innombrables crimes sur les enfants. Il fut exécuté.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
  2. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
  3. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
  4. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  5. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  6. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  9. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  10. Agreste – Enquête Structure 2007
  11. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 381.