Charles Sainctelette

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Charles Sainctelette
Portrait de Charles Sainctelette gravé par Maurice Vallette (1879).
Fonctions
Ministre des Travaux publics
Gouvernement Frère-Orban II
-
Député de la Chambre des représentants de Belgique
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
IxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Enfant
Autres informations
Parti politique
Membre de
Chambre de commerce et d'industrie du Hainaut (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Charles Sainctelette, né le à Bruxelles et mort le à Ixelles, est un jurisconsulte et homme politique belge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Charles-Xavier Sainctelette, né le à Bruxelles, est le fils de Charles-François Sainctelette et de Marie-Catherine Priez-Godecharle. le , il épouse à Mons Caroline Corbisier, fille de Frédéric Corbisier. Charles Sainctelette est le père d'Henri Sainctelette, sénateur et bourgmestre de Mons.

Il est avocat à Mons, où il est également secrétaire de la chambre de commerce[1], avant d'exercer à Bruxelles, à la Cour de cassation[2].

Le [1], il est élu député de Mons à la Chambre des représentants, siégeant parmi les libéraux. Il conserve ce mandat jusqu'en 1894[2].

Entre 1878 et 1882, il détient le portefeuille des Travaux publics dans le gouvernement Frère-Orban II[2]. Des problèmes de santé ainsi que des dissentiments avec ses collègues (notamment avec Charles Graux, ministre des Finances) le poussent à se retirer dans le Midi de la France au début de l'année 1882[3] avant de donner sa démission au début du mois d'août[4]. Il est alors remplacé par Xavier Olin.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Les distinctions suivantes lui ont été décernées :

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Panthéon de l'industrie, 4 mai 1879, p. 161.
  2. a b et c La Grande Encyclopédie, t. 29, Paris, Lamirault, 1901, p. 75.
  3. Le Soleil, 20 avril 1882, p. 2.
  4. Le Temps, 2 août 1882, p. 2.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]