Charles Frédéric Krahmer de Bichin

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Charles Frédéric Krahmer
Charles Frédéric Krahmer de Bichin

Naissance
Korbach
Décès (à 43 ans)
Bruxelles
Origine Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Allégeance République batave
Royaume de Hollande
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume des Pays-Bas (1815-1830)
Arme artillerie
Grade Général
Années de service 1804 – 1830
Commandement 7e / 8e détachement de partisans d'artillerie à cheval
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Bataille de Friedland
Bataille de Waterloo
Distinctions Légion d'honneur[1]
chevalier de l'ordre militaire de Guillaume 4e échelon

Charles Frédéric Krahmer de Bichin [2] (Korbach, - ) était un officier de l'artillerie néerlandaise qui combattit pour puis contre Napoléon.

Début[modifier | modifier le code]

Il naquit en la principauté de Waldeck. Il entre au 2e bataillon d'artillerie en 1804 pour la République batave et sert dans l'Armée du nord sous les ordres du maréchal Mortier. Sous le commandement de Milhaud, à la bataille de Friedland, alors que sa batterie avait épuisé ses munitions, il continue seul à faire tonner son 6 en se ravitaillant à une batterie voisine, ce fait d'armes lui vaut la Légion d'honneur. Alors lieutenant il participet à l'attaque sur Stralsund en . Alors que le Royaume de Hollande est intégré à l'Empire, il passe à l’artillerie à pied et comme capitaine le . Lors de la Campagne d'Allemagne (1813) il est fait prisonnier après la bataille de Dresde lors de la capitulation des troupes de la ville, déporté en Hongrie.

Royaume des Pays-Bas (1815-1830)[modifier | modifier le code]

artillerie à cheval par Jan Hoynck van Papendrecht.
artillerie à cheval par Jan Hoynck van Papendrecht.

Il est ainsi commandant de la 7/8 compagnie d'artillerie à cheval de la nouvelle armée du royaume indépendant; il participe à la bataille de Waterloo sous les ordres de David Chassé, il prendra la relève d'une batterie anglaise à côté de la haye sainte et tirera sur la jeune garde, un tableau en fut l’inspiration . Son unité eut 48 pertes. Il continue sa carrière militaire notamment par l'invasion de la France et va jusqu'à Paris.

Il est l'auteur des paroles de la musique de l'artillerie à cheval Nous sommes tous de francs lurons. Il prend part à la répression de la révolution belge et est tué dans les rues de Bruxelles le .

Notes[modifier | modifier le code]

  1. sur la base LEONORE
  2. ajouté après 1815