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Cetshwayo kaMpande

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Cetshwayo kaMpande
Image illustrative de l’article Cetshwayo kaMpande
Photographie de Cetshwayo, vers 1875.

Titre Roi des Zoulous
(1er septembre 1873-4 juillet 1879)
Prédécesseur Mpande kaSenzangakhona
Successeur Dinuzulu kaCetshwayo
Conflits guerre anglo-zouloue
Biographie
Dynastie Zoulou
Naissance vers 1826
Décès
Eshowe, Afrique du Sud
Père Mpande kaSenzangakhona
Enfants Dinuzulu kaCetshwayo

Cetshwayo kaMpande, aussi orthographié Cetawayo, Cetewayo, Cetywajo et Ketchwayo, né vers 1826, mort le 8 février 1884, est le roi de la nation zouloue du 1er septembre 1873 au 4 juillet 1879 et les a dirigés lors de la guerre anglo-zouloue de 1879.

Biographie

Cetshwayo en 1878

Cetshwayo est le fils du roi zoulou Mpande, lui-même demi-frère du roi Chaka. En 1856, à la bataille de 'Ndondakusuka, il défait et tue son jeune frère Mbuyazi, favori de Mpande, et devient le chef effectif de la nation zouloue. Toutefois, il n'accède pas encore au trône toujours occupé par son père.

Comme c'est la coutume chez les Zoulous, il crée une nouvelle capitale qu'il appelle Ulundi (la grande place). Il renforce son impi (armée), réintroduisant notamment des méthodes préconisées par Chaka et tombées en désuétude, et la modernise en l'équipant de fusils. Il bannit les missionnaires européens et incite probablement les autres peuples africains à se soulever contre les Boers du Transvaal.

Médaille souvenir remise par le roi Cetshwayo à ses visiteurs durant son exil

Mpande meurt en septembre ou octobre 1872 et Cetshwayo est couronné roi le 1er septembre 1873 par le secrétaire britannique aux affaires indigènes, Theophilus Shepstone[1]. Durant son règne il devra en permanence se méfier de son demi-frère et rival, uHamu kaNzibe, qui trahira la cause zouloue à de nombreuses reprises[2].


En 1878, Sir Henry Bartle Frere, administrateur britannique de l'Afrique du Sud, qui nourrit le projet de soumettre le pays zoulou à l'autorité britannique, demande des réparations à la suite d'incidents frontaliers et exige le démantèlement de l'armée zouloue. Le refus de Cetshwayo conduit à la guerre anglo-zouloue de 1879. Malgré quelques sévères défaites, comme la bataille d'Isandlwana, les Britanniques remportent tout de-même la victoire. Après la prise et l'incendie d'Ulundi le , Cetshwayo est déposé par les vainqueurs et exilé à Londres.

En 1882, une guerre civile oppose les partisans de Cetshwayo et ceux de trois chefs rivaux, dont Zibhebhu kaMaphitha. En 1882, pour tenter de calmer les tensions, les Britanniques ramènent Cetshwayo en Afrique du Sud et tentent de le restaurer sur le trône. Zibhebhu s'oppose à cette restauration et avec l'aide de cavaliers boers mercenaires, il attaque le nouveau kraal de Cetshwayo à oNdini le 21 juillet 1883. Blessé, Cetshwayo parvient à s'échapper et trouve refuge dans la forêt de Nkandla, puis il se place sous la protection britannique, et est autorisé à résider à Eshowe, où il meurt quelques mois plus tard, probablement d'une attaque cardiaque, quoique des rumeurs d'empoisonnement aient été propagées .

Son fils Dinuzulu, héritier du trône, est proclamé roi le 20 mai 1884, avec l'appui militaire des Boers du Transvaal.

Bibliographie

  • H. Rider Haggard, Cetywayo and His White Neighbours (1882).
  • John Laband, Historical Dictionary of the Zulu Wars,The screcrow press, 2009.
  • Carolyn Hamilton, Terrific Majesty: The Powers of Shaka Zulu and the Limits of Historical invention, Harvard University Press, 1998.
  • Ian Knight, By The Orders Of The Great White Queen: An Anthology of Campaigning in Zululand, Greenhill Books, 1992.
  • Ken Gillings, Discovering the Battlefields of the Anglo-Zulu War, 2014.

Dans la culture populaire

Romans

  • John Buchan, Prester John (1910)
  • H. Rider Haggard: The Witch's Head (1885)
  • H. Rider Haggard, Black Heart and White Heart (1900)
  • H. Rider Haggard, Finished (1917)

Cinéma

Référence

  1. John Laband, Historical Dictionary of the Zulu Wars, Scarecrow Press, , 448 p. (ISBN 978-0-8108-6300-2, présentation en ligne)
  2. John Laband, Historical Dictionary of the Zulu Wars, p.194