Caius Claudius Pulcher (consul en -92)

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Caius Claudius Pulcher
Fonctions
Consul
avec Marcus Perperna
Curateur
Préteur
Édile
Triumvir monétaire
Questeur
Sénateur romain
Proconsul (?)
Cyrène
Biographie
Naissance
Décès
[[Années 100 av. J.-C.]] ou vers (?)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
C. Claudius Ap.f.C.n. PulcherVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Claudii Pulchri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Antistia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Claudia (d) (sœur consanguine)
Claudia (sœur consanguine)
Appius Claudius Pulcher
Claudia (d) (sœur consanguine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Appius Claudius Pulcher (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statuts

Caius Claudius Pulcher est un patricien vivant au Ier siècle av. J.-C. de la République romaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Caius Claudius Pulcher est le petit-fils de Caius Claudius Pulcher (consul en 177 av. J.-C.).

Une inscription latine trouvée à Rome retrace sa carrière : [C(aius) Claudius Ap(pi) f(ilius) C(ai) n(epos) Pulcher] / q(uaestor) IIIvir a(ere) a(rgento) a(uro) f(lando) f(eriundo) aed(ilis) cur(ulis) iudex q(uaestionum) venefici(i)s pr(aetor) / repetundis curator vi(i)s sternundis co(n)s(ul) cum M(arco) Perperna[1].

Après avoir été questeur puis triumvir monétaire, Caius Claudius Pulcher est édile en 99 av. J.-C.. Il se rend célèbre par la magnificence de ses jeux[2]. Patron de Messine, il se fait prêter une statue de marbre de Cupidon pour décorer le forum[3]. Il montre pour la première fois des éléphants dans les jeux du cirque[4]. Il décore pour la première fois le mur du fond de scène du théâtre construit pour les jeux avec des peintures réalistes et colorées [5],[6].

Il est préteur en Sicile en 95 av. J.-C.. Il rédige à la demande des habitants d'Halaesa une loi règlementant l'élection de leurs sénateurs[7].

En 92 av. J.-C., il est élu consul de la République romaine avec Marcus Perperna. Il fait rapport au Sénat de la sédition Cn. Carbo, un partisan de Marius[8].

Cicéron parle de lui en tant qu'homme possédant une grande force dans l'art oratoire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. CIL VI, 31586.
  2. Cicéron, De officiis, II, 57.
  3. Cicéron, Verrines, II, 4, 3.
  4. Pline l'Ancien, Histoires Naturelles, VIII, 19.
  5. Valère-Maxime, Des faits et des paroles mémorables, II, 4.
  6. Pline l'Ancien, Histoires Naturelles, XXXV, 23.
  7. Cicéron, Verrines, II, 2, 49.
  8. Cicéron, De Legibus, II, 19.