Beurgeoisie
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La beurgeoisie est un néologisme désignant l’élite française issue de l’immigration maghrébine de confession musulmane. En effet, les immigrés Juifs d'Afrique du nord ou les Pieds-Noirs ne sont traditionnellement pas concernés par cette définition. Elle est formée « des immigrés et de leurs enfants qui ont réussi leur vie professionnelle » [1]. Cette ascension sociale par le travail désigne donc principalement les fils, ou les petits-fils, d'ouvriers maghrébins, parvenus à se hisser au niveau de la classe moyenne de la société ou dans les classes supérieures. Mis en avant par la chercheuse Catherine Wihtol de Wenden[2], le terme est un mot-valise créé avec le mot beur qui constitue le mot « arabe », qui désigne familièrement les enfants des immigrés d’Afrique du Nord nés en France, et le mot bourgeoisie.
Sources[modifier | modifier le code]
- Rabah Aït-Hamadouche, « La beurgeoisie d’origine algérienne, ou les débuts d’une intégration à marche forcée », Revue Hommes et migrations’', n°1244, juillet-.
- Mustapha Kessous, « L’élite beur tisse son propre réseau », Le Monde,
- Ariane Chemin, « L’élite « beure » mène le débat sur les minorités... hors des partis », Le Monde,
- Rémy Leveau, Catherine Wihtol de Wenden, La beurgeoisie : Les trois âges de la vie associative issue de l’immigration, CNRS Editions, 188p, (ISBN 978-2-271-05886-7)
- (en) A.G. Hargreaves, « The Beurgeoisie: mediation or mirage » in Journal of European Studies 27 (1998) 89- 102
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Nicolas Beau, Les beurgeois de la République, Seuil, 2016.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- A chacun son réseau, L’Express, 5 juillet 2001]
- (en) Isabelle Boucq, http://www.francetoday.com/thismonth/thediscreetcharm.php The Discreet Charm of the Beurgeoisie], France Today
