Bataille de la colline de Lebounion

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Bataille de la colline de Lebounion

Informations générales
Date
Lieu vallée de la Maritsa
Issue victoire byzantine
Belligérants
Empire byzantin Petchénègues
Commandants
Alexis Ier Comnène Petchénègues
Forces en présence
20 000 Byzantins, 40 000 Coumans, 5 000 Valaques, 500 mercenaires flamands 80 000 Petchenègues
Pertes
Inconnu Inconnu

Guerres byzantino-petchénègues

Batailles

Bataille de la colline de Lebounion - Bataille de Beroia

La bataille de la colline de Lebounion est une victoire remportée dans la basse vallée de la Maritsa, à l'ouest de Constantinople, par les forces byzantines d'Alexis Ier Comnène et ses alliés coumans sur les envahisseurs petchénègues.

Contexte[modifier | modifier le code]

Depuis leurs premières incursions dans le territoire de l'empire, les Petchenègues ont toujours été un danger pour les Byzantins par leurs pillages. L'armée impériale a déjà essayé de repousser ces envahisseurs avec des fortunes diverses.

En 1090, Tzachas, l'émir de Smyrne, pousse les Petchenègues à attaquer Constantinople pour attaquer cette dernière des deux rives, européenne et asiatique. Tandis que le frère d'Alexis attaque les Turcs de Smyrne, le basileus mène lui-même la campagne contre les Petchenègues. Après avoir été battu une première fois Alexis se retranche à Tzurulon. De leur côté les Petchenègues mettent leur quartier d'hiver dans la région de la Maritsa. L'empereur apprend que Tzachas lève une flotte et exhorte les Petchenègues à envahir la péninsule de Gallipoli, Alexis Ier décide d'empêcher la jonction des deux alliés. Il lève une armée, et fait appel aux Coumans de Tougorkan et de Maniak, mais, se méfiant, met entre ces derniers et son armée la Maritza.

Bataille et conséquences[modifier | modifier le code]

Le , les Petchenègues subissent une déroute complète au pied de la colline de Lebounion. La fin de cette bataille se termine en massacre. Cependant, les derniers survivants se font enrôler dans l'armée impériale. Ils sont dans les années qui suivent de fidèles serviteurs de l'empereur et l'aident à contenir les armées de la première croisade qui traversent l'Empire tout à la fin du XIe siècle. Toutefois, tous les Petchenègues ne suivent pas cet engagement puisque Jean II Comnène en 1122 remporte encore l'importante, et définitive, bataille de Beroia contre ces derniers.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • (en) Michael Angold, The Byzantine Empire, 1025–1204 : A Political History, Londres, Longman, (réimpr. 2000), 2e éd. (1re éd. 1984), 374 p. (ISBN 978-0-582-29468-4)

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