Avenue de la Porte-de-Vincennes
12e, 20e arrts Avenue de la Porte-de-Vincennes
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Situation | ||
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Arrondissements | 12e, 20e | |
Quartiers | Charonne, Bel-Air | |
Début | Boulevard Soult ; boulevard Davout | |
Fin | Rue Élie-Faure ; rue du Commandant-L'Herminier. | |
Morphologie | ||
Longueur | 330 m | |
Largeur | 83 m | |
Historique | ||
Dénomination | 1932 | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 7698 | |
DGI | 7711 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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L'avenue de la Porte-de-Vincennes est une voie située dans les 12e et 20e arrondissements de Paris en France. Elle donne accès à la commune de Saint-Mandé.
Historique
Paris a été étendu une première fois en 1860, du mur des Fermiers généraux à l’enceinte de Thiers. Il existe alors un cours de Vincennes situé à Paris prolongé par un cours de Vincennes situé dans la commune de Saint-Mandé. C’est au n° 67 du cours de Vincennes de Saint-Mandé que naquit Alexandra David-Néel en 1868[1] [2]. Le conseil municipal de Saint-Mandé du 24 mars 1922 donna à « sa » partie du cours de Vincennes le nom d’avenue Gallieni[3] en l’honneur du général Joseph Gallieni (1849-1916) qui fut gouverneur militaire de Paris en 1914.
L’enceinte de Thiers démolie, Paris annexe une nouvelle partie du territoire de Saint-Mandé. La majeure partie de cette avenue Gallieni est annexée à Paris, mais une avenue Gallieni résiduelle subsiste toujours à Saint-Mandé. Cette avenue Gallieni annexée est intégrée à la voierie parisienne sous le nom d’avenue de la Porte-de-Vincennes, en rapport avec l’ancienne porte de Vincennes de l’ancienne enceinte de Thiers (1841-1844 à 1919-1929) ; cette porte sert de limite à deux des boulevards des Maréchaux, le boulevard Davout (20e arrondissement de Paris) et le boulevard Soult (12e arrondissement de Paris).
L’avenue de la Porte-de-Vincennes a fait partie de la route nationale 34.
Cette avenue était parcourue par les tramways de la société des Chemins de fer nogentais (CFN).
Situation actuelle
L’avenue de la Porte-de-Vincennes s’étend de part et d’autre du boulevard périphérique de Paris qu’elle enjambe. Des bretelles, relient l’avenue de la Porte-de-Vicennes et le boulevard périphérique de Paris. Ces bretelles font partie de l’échangeur « Porte de Vincennes » du boulevard périphérique de Paris.
L’avenue de la Porte-de-Vincennes prolonge le cours de Vincennes depuis le centre de Paris.
Les numéros impairs appartiennent au 20e arrondissement de Paris (quartier de Charonne) et les numéros pairs au 12e arrondissement de Paris (quartier du Bel-Air).
Sites particuliers
- 10, avenue de la Porte-de-Vincennes (12e arr. ; en deçà du périphérique) : chapelle Sainte-Bernadette ; est utilisée sous le nom de Notre-de-Velankanni par l’Aumônerie catholique tamoule indienne
- 23, avenue de la Porte-de-Vincennes (20e arr. ; au delà du périphérique) : succursale de la chaîne Hyper Cacher où s’est déroulé le la prise d’otages de la porte de Vincennes[4] (magasin situé à l’angle de la rue rue Albert-Willemetz).
Accès
L'avenue de la Porte-de-Vincennes est accessible par la ligne de métro aux stations Porte de Vincennes et Saint-Mandé, ainsi que par plusieurs lignes de bus RATP 86 PC2 325.
Références
- Gilles van Grasdorff, Alexandra David-Néel, éditions Pygmalion, Paris, 2011, 443 pages, ISBN 978-2-7564-0416-5, page 20 : « Du vingt-six octobre mille huit cent soixante-huit à trois heures du soir, acte de naissance de Louise, Eugénie, Alexandrine, Marie, à nous pressentie et reconnue de sexe féminin, née le vingt-quatre de ce mois, au domicile de son [sic ; note de Wikipédia] père et mère, à Saint-Mandé, cours de Vincennes, 67, à cinq heures du matin ; Fille de Louis Pierre David, sans profession, âgé de cinquante ans, et d’Alexandrine Borgmans, son épouse, sans profession, âgée de 36 ans. »
- Maurice E. Giard et lieutenant-colonel Pierre Lebeau, Saint-Mandé notre ville (1075-1965), éditions de la Tourelle, Saint-Mandé, dépôt légal 1966, 240 pages, page 252 : cette source indique le n° 7 : « Au n° 7 du cours de Vincennes, naquit le 24 octobre 1868 Louise-Eugénie-Alexandra David, exploratrice et écrivain français dont la vie mérite d’être contée. »
- Maurice E. Giard et lieutenant-colonel Pierre Lebeau, Saint-Mandé notre ville (1075-1965), éditions de la Tourelle, Saint-Mandé, dépôt légal 1966, 240 pages, page 252.
- http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/prise-d-otages-dans-une-epicerie-porte-de-vincennes-a-paris_1639093.html