Anzoumane Sissoko
Adjoint au maire 18e arrondissement de Paris | |
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Anzoumane Sissoko (né en 1964) est un militant politique français.
Biographie
Né le à Monéa, près de Kayes, au Mali, il est le fils du chef du village, Mamadou Sissoko, et a huit frères et sœurs[1]. Ayant passé son baccalauréat, il se rend clandestinement en France par la Guinée[1] en [1], pour y travailler[2].
Il travaille dans un « supermarché asiatique »[3], un magasin d’alimentation à Saint-Denis, puis devient technicien au marché des Enfants-Rouges[1]. Il se marie en 2000 puis, après avoir échappé deux fois à l'expulsion (en 1997 et 2001), acquiert la nationalité française en [1] par naturalisation[4], après « une action conduite avec le parti communiste »[1].
En 1996, il participe à l'occupation de l'église Saint-Bernard de la Chapelle[3]. Il devient par la suite porte-parole de la Coordination parisienne des sans-papiers (CSP 75)[4]. Il organise l'occupation de plusieurs bâtiments par des immigrés clandestins, parmi lesquels la bourse du travail de Paris, l'hôtel de ville de Neuilly-sur-Seine, les sièges du cabinet Claude et Sarkozy, de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et du Mouvement des entreprises de France (MEDEF)[1].
Tenu pour le « maire officieux » des résidents non-français du 18e arrondissement de Paris, il présente lors des élections municipales de 2014 une « Liste des sans-voix », soutenue par le Nouveau parti anticapitaliste mais invalidée par la préfecture[4].
Références
- Karl Laske, « Le régularisateur », sur liberation.fr, .
- Zoé Varier, « Anzoumane Sissoko, porte-voix des sans-papiers », sur franceinter.fr, .
- Ismaël Halissat, « Anzoumane Sissoko, combattant des régularisations », sur liberation.fr, .
- Maxime Vatteblé, « A Paris, les « sans-voix » revendiquent le droit de vote des étrangers aux municipales », sur lemonde.fr, .
Liens externes
- Site de la Coordination parisienne des sans-papiers.