Antonino Mannino

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Antonino Mannino
Fonctions
Maire
Carini
-
Député
Xe législature de la République italienne
-
Député
IXe législature de la République italienne
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Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité
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Partis politiques

Antonino « Nino » Mannino, né le à Carini (Italie) et mort le à Partinico (Italie), est un homme politique italien.

Secrétaire provincial du Parti communiste italien puis du Parti démocrate de la gauche et député de Sicile occidentale (1983-1991), il est un acteur des combats sociaux à Palerme et de la lutte contre la mafia.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille bourgeoise de Carini, Antonino Mannino entre au Parti communiste italien dans les années 1950 et s'installe à Palerme pour travailler dans les bureaux du parti[1].

En 1961, il est secrétaire provincial de la Federazione Giovanile Comunista Italiana[2] et se lie au secrétaire régional du PCI, Pio La Torre[3]. Il devient secrétaire du PCI de Palerme en 1972, puis de la fédération provinciale en 1974[2], à l'époque où se discute le compromis historique[3]. Lors des élections municipales italiennes de 1975, il fait partie des 15 conseillers communistes envoyés au conseil municipal de Palerme, aux côtés de Leonardo Sciascia et Renato Guttuso[1].

Durant ces deux décennies, Nino Mannino s'occupe des liens entre son parti et le monde ouvrier, dont il soutient les luttes syndicales au chantier naval de Palerme, à l'Aeronautica Sicula, Keller et Italtel[2]. Il soutient également les sans-abri[2].

Lorsque La Torre reprend la tête des communistes siciliens en 1981, Mannino s'y oppose, puis travaille à ses côtés jusqu'à l'assassinat, le , du leader communiste, commis par la mafia au profit, selon lui, des services secrets italiens[3].

En 1983, Nino Mannino est élu à la Chambre des députés pour la circonscription de Palerme-Trapani-Agrigente-Caltanissetta et intègre la commission de la Défense[1]. Réélu en 1987, il est député jusqu'en 1992, siégeant à la Commission antimafia et au Comité parlementaire pour l'OTAN[2].

Après la disparition du PCI en 1992, il occupe le secrétariat provincial du Parti démocrate de la gauche jusqu'à son élection sous ces couleurs comme maire de Carini[2]. Comme maire de Carini, jusqu'en décembre 1997, il a démoli les villas construites illégalement sur le front de mer, près de la route qui relie Palerme à l'aéroport[1].

Il dirige le Centre d'études Pio La Torre au début des années 2000 et quitte le PDS[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (it) « Addio a Nino Mannino, comunista romantico con la pistola nel cassetto », sur la Repubblica, (consulté le )
  2. a b c d e et f (it) « Morto Nino Mannino, figura storica Pci siciliano - Sicilia », sur Agenzia ANSA, (consulté le )
  3. a b c et d (it) « Nino Mannino: "La morte di Pio La Torre fu un favore ai servizi segreti" », sur la Repubblica, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]