Antoine Bianconi

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Antoine Bianconi
Biographie
Naissance
Décès
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Nationalité
Activité
Père
Pierre-Louis Bianconi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Antoine Jules Bianconi (né le à Digne et mort le à Le Mesnil-lès-Hurlus) est un écrivain français[1].

Biographie

Après des études au Lycée de Lyon où il fut notamment l'élève d’Édouard Herriot, il intègre l’École normale supérieure de Lyon et sort premier de sa promotion en 1906 en obtenant son agrégation de philosophie avec une thèse sur « l'organisation mentale de certaines sociétés de l'Afrique Occidentale »[2].

Professeur de philosophie au lycée d'Amiens, il devint l'élève et le collaborateur du sociologue Émile Durkheim (1858-1917) et entama trois travaux dont les deux derniers ne purent être achevés. Avec Durkheim il acheva en 1913 une première étude consacrée à l’organisation des Bantous intitulée Organisation juridique et sociale des Bantous congolais[3], une étude sur les formes que revêt la raison humaine. Son deuxième sujet d’étude était l’Idée de la grâce chez saint Augustin. Et le troisième était une bibliographie complète d’ethnographie des colonies françaises en Afrique en collaboration avec le neveu de Durkheim, Marcel Mauss (1872-1950), considéré comme « le père de l’ethnologie française ». Il a également collaboré à La Revue du mois, un journal scientifique et littéraire fondé en 1906 par Émile Borel et sa femme Marguerite Appell pour lequel il fut choisi comme secrétaire de rédaction ; il collabora également avec M. Berthonneau, H. Bourgin, E. Brucker, F. Brunot, G. Delobel, G. Rudler (en) et H. Weill à la « Méthode Positive dans l'Enseignement » avec la publication en 1913 de La méthode positive dans l'enseignement primaire et secondaire : leçons faites à l'École des hautes études sociales[4].

Le , il incorpora le 72e régiment d'infanterie en tant que sous-lieutenant. Le , Antoine Jules Bianconi est tué à Le Mesnil-lès-Hurlus (Marne) lors de la bataille de Mesnil-lès-Hurlus. Inhumé à la Nécropole nationale de La Crouée, cimetière militaire français de la Première Guerre mondiale situé dans la commune de Souain-Perthes-lès-Hurlus (Marne), son nom figure sur les murs du Panthéon parmi les 560 noms des écrivains morts pour la France[5] lors de la guerre de 1914-1918[6].

Œuvres

  • L'assistance et les communes (1908)[7],[8].
  • La méthode positive dans l'enseignement primaire et secondaire: leçons faites à l'École des hautes études sociales (1913)[7].

Bibliographie

  • Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1914-1918. T. IV, (1926)[2]

Notes et références

  1. Bianconi, Antoine (1882-1915), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 80528-frfre (consulté le )
  2. a et b « Antoine Bianconi (1882-1915) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  3. publiée dans le n°12 de l'année 1913 de L'Année sociologique, p. 384-390 classiques.uqac.ca
  4. https://archive.org/details/lamthodepositi00pariuoft
  5. « Les Écrivains de la Somme Morts aux guerres — GeneaWiki », sur fr.geneawiki.com (consulté le )
  6. (en) Eric Blanchais, « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  7. a et b « Antoine Bianconi (1882-1915) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  8. Antoine (1882-1915) Bianconi, L'assistance et les communes ([2e éd.]) / A. Bianconi, Librairie du Parti socialiste, (lire en ligne)

Liens externes