Anonychomyrma nitidiceps

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Anonychomyrma nitidiceps est une espèce de fourmis du genre Anonychomyrma.

Description[modifier | modifier le code]

Anonychomyrma nitidiceps a une tête qui n'a pas de soies érigées sur les côtés de la capsule céphalique, a un sommet profondément concave ; la capsule de la tête est aussi longue que large. Les mandibules sont généralement brunes ou orange, contrastant avec la tête plus foncée. Elle a un mésonotum en forme de dôme[1].

Répartition[modifier | modifier le code]

Anonychomyrma nitidiceps est présente dans le sud-ouest et du sud de l'Australie[1].

Anonychomyrma nitidiceps se trouve dans les zones forestières humides à semi-arides (et est moins commune dans les forêts tropicales).

Écologie[modifier | modifier le code]

Anonychomyrma nitidiceps niche soit dans un sol recouvert ou non de couvertures, soit dans un bois mort ou vivant. Les ouvrières fouillent dans des sentiers bien visibles au sol et sur des troncs d'arbres[1].

Elle semble être un prédateur général et collecte également des jus de plantes. Si elle est dérangée, cette espèce émet un panache d'odeurs facilement détectable à plusieurs mètres de distance[1].

Le papillon Paralucia aurifer et Anonychomyrma nitidiceps forment une relation symbiotique complexe avec la plante Bursaria spinosa. Le papillon pond ses œufs sur la face inférieure des feuilles et les chenilles se nourrissent des feuilles avant de s'enfouir dans le sol au pied de la plante. La fourmi creuse des cavités dans le sol où les chenilles dorment puis se transforment en nymphes, et l'accompagnent pendant que la nymphe se nourrit. On pense que la fourmi se nourrit des sécrétions des chenilles[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) Brian E. Heterick, A guide to the ants of South-western Australia, vol. 76, Records of the Western Australian Museum, , 209 p. (ISBN 978-1-920843-43-4, lire en ligne)
  2. (en) J. Hall Cushman, Vanessa K. Rashbrook et Andrew J. Beattie, « Assessing Benefits to Both Participants in a Lycaenid-Ant Association », Ecology, vol. 75, no 4,‎ , p. 1031-1041 (lire en ligne)

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]