Andréa Barbot

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Andréa Barbot
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Philippine Madelaine Andrée BarbotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Paul Barbot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jeanne Barbot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Paul Mounet (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Joseph Barbot (en) (oncle paternel)
Caroline Barbot (tante par alliance)
Mounet-Sully (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Maîtres
Paul Barbot (d), Henri Laget (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Andréa Barbot, née le à Toulouse et morte le à Épinay-sur-Seine, est une artiste lyrique française (contralto), active dans les années 1870.

Biographie[modifier | modifier le code]

Philippine Madelaine Andrée Barbot, dite Andréa Barbot, est issue d'une famille musicienne. En effet, elle est la fille du pianiste et compositeur Paul Barbot et de Caroline Franco ; son oncle est le ténor Joseph Barbot (en) et sa tante Caroline Barbot est artiste lyrique et professeure de chant au conservatoire de Toulouse[1].

Andréa Barbot épouse le 26 juin 1880 à Paris Paul Mounet, encore étudiant en médecine et futur sociétaire de la Comédie française[2]. Sa sœur épousera en 1885 Jean Mounet-Sully, frère aîné de Paul[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Andréa Barbot se forme auprès de son père[4] puis d'Henri Laget, professeur de chant du conservatoire de Paris[4],[5]. Elle fait ses débuts salle Le Peletier le 19 février 1872 dans un rôle de l'opéra Le Trouvère de Verdi[6]. Poussée par son père et la critique[7],[8] à parfaire sa formation avant de faire son entrée sur la scène lyrique pour parfaire sa formation[9], elle fréquente plusieurs scènes françaises (opéra de Paris, mais aussi Nancy, Dieppe[1], Rouen[10], Marseille[11]) et européennes (La Haye, Anvers[9]) dans les années 1870.

En mars 1884, elle s'essaie brièvement à la tragédie sous le nom de madame Paul Mounet[12], en faisant ses débuts dans Britannicus au sein de la troupe de la Comédie-Française[9],[13].

La carrière d'Andréa Barbot semble s'estomper à la fin du XIXe siècle.

Elle meurt à 71 ans et est inhumée au cimetière du Montparnasse[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « [Paris et départements] », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)
  2. Archives de Paris, acte de mariage du 6e arrondissement de Paris, no 405.
  3. Archives de Paris, acte de mariage du 6e arrondissement de Paris, no 591.
  4. a et b Le Ménestrel: journal de musique, Le Menestrel, (lire en ligne)
  5. « Courrier des théâtres », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  6. Jean Gourret et Jean Giraudeau, Encyclopédie des cantatrices de l'Opéra de Paris, Mengès, (ISBN 978-2-85620-138-1, lire en ligne)
  7. « Semaine théâtrale », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)
  8. « Semaine théâtrale », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)
  9. a b et c « Andréa Barbot », sur L'Art lyrique (consulté le )
  10. « Les Théâtres », sur La Liberté (consulté le )
  11. « Paris et départements », Le Ménestrel,‎ (lire en ligne)
  12. « Débuts de Madame Paul Mounet », Les Soirées parisiennes,‎ (lire en ligne)
  13. « Premières représentations », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  14. Archives de Paris, Registres journaliers d'inhumation du cimetière de Montparnasse, 1923

Liens externes[modifier | modifier le code]