Amédée Roussellier

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Amédée Roussellier
Fonctions
Président ou présidente
Tribunal suprême
-
André Lacroix (d)
Jean Brouchot (d)
Conseiller d'État
-
Maître des requêtes au Conseil d'État
-
Auditeur au Conseil d'État
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
ValenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Théodore Henri Amédée RoussellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Henri Roussellier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinctions

Amédée Roussellier (1879-1960) est un haut fonctionnaire et magistrat français.

Après une carrière au Conseil d'État, il est président du tribunal suprême de Monaco jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Henri Roussellier, conseiller à la Cour de cassation et conseiller municipal d'Aimargues[1], Théodore Henri Amédée Roussellier naît le à Nîmes[2]. Il obtient un doctorat en droit en 1904, avec une thèse sur les restrictions apportées à la propriété privée dans l'intérêt de la défense nationale[3].

Il entre en 1905 comme auditeur de 1re classe au Conseil d'État[2]. Il est maître des requêtes en 1918, conseiller d'État en 1934[2]. Il mène en parallèle une carrière dans la haute administration ; il est notamment chef de cabinet du sous-secrétaire d'État à la Guerre (1913), puis du ministre des Colonies (1917)[2]. De 1918 à 1927, il est dépêché auprès de Paul Tirard, président de la Haute Commission interalliée des territoires rhénans[4],[5],[6].

En 1941, il prend part à la délégation de la Croix-Rouge française en Allemagne[7],[8].

Il préside par la suite diverses commissions consultatives[2]. Ayant été nommé à la Cour supérieure d'arbitrage, puis au Tribunal suprême de Monaco, il préside cette juridiction de 1946[9] jusqu'à sa mort[10].

Il est le père d'Hubert Roussellier[2].

Âgé de 80 ans, il est retrouvé mort le à Valence, dans un train effectuant le trajet Avignon-Paris[11].

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Louis Py, Histoire d'Aimargues : de 1852 à 1900 : économie, vie quotidienne, société, t. III, Metz, chez l'auteur, (BNF 35810624), p. 67.
  2. a b c d e f et g « Cote 19800035/328/44268 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. BNF 31259062.
  4. (en) France During the German Occupation, 1940-1944: A Collection of 292 Statements on the Government of Maréchal Pétain and Pierre Laval, Stanford, Stanford University Press, 1959, p. 842, 855-856 (BNF 33397148).
  5. Martina Kessel (de) et Stefan Martens (de), Documents diplomatiques français sur l'Allemagne : 1920, t. I, Bonn, Bouvier, coll. « Pariser historische Studien », 1992, p. 232, 248, 250, 610, 751 (ISBN 3-416-02388-9).
  6. Stanislas Jeannesson, Poincaré, la France et la Ruhr, 1922-1924 : histoire d'une occupation, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, coll. « Les Mondes germaniques », 1998, p. 219, 335 (ISBN 2-86820-689-1).
  7. Jacques Moreillon (en), Le Comité international de la Croix-Rouge et la protection des détenus politiques : les activités du CICR en faveur des personnes incarcérées dans leur propre pays à l'occasion de troubles ou de tensions internes, Lausanne, L'Âge d'homme, 1973, p. 99 (BNF 35447130).
  8. Gérard Chauvy, La Croix-Rouge dans la guerre: 1935-1947, Paris, Flammarion, 2000, p. 145, 252, 323 (ISBN 2-08-067788-8).
  9. https://journaldemonaco.gouv.mc/content/download/50757/1176087/file/JO_1946_J_4606.pdf
  10. https://journaldemonaco.gouv.mc/content/download/58766/1366433/file/JO_1960_J_5381.pdf
  11. « M. Amédée Roussellier découvert mort dans le train Avignon-Paris », Le Figaro, 25 avril 1960.
  12. Jacques Poujol, Protestants dans la France en Guerre (1939-1945) : dictionnaire thématique et biographique, Paris, Éditions de Paris, 2000 (ISBN 2-84621-000-4), p. 262.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]