Ambrosia Tønnesen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ambrosia Tønnesen
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
BergenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Ambrosia Tønnesen (-) est une sculptrice norvégienne. Elle est considérée comme la première sculptrice professionnelle en Norvège[1] et est surtout connue pour ses nombreux portraits, notamment des statues, des bustes et des reliefs.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Ambrosia Tønnesen naît à Ålesund, fille d'Abraham Tønnesen et de Thomine Jonasen[2]. Elle travaille comme institutrice à Bergen pendant quelques années, tout en étudiant le dessin, la modélisation et la peinture. En 1885, elle se rend à Copenhague où elle se forme aux côtés de la peintre Bertha Wegmann et le sculpteur Stephan Sinding. Elle étudie ensuite avec le sculpteur Albert Wolff à Berlin, puis avec René de Saint-Marceaux à Paris en 1887[3]. Elle y rencontre Mary Banks avec qui elle passera 33 ans de sa vie[4],[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Parmi les premières sculptures d'Ambrosia Tønnesen figurent Våren (1885), Sneklokken (1887), Den onde Hjørdis (1890) et Den korsfestede Kristus (en français : Le Christ crucifié ; sculpture en marbre située dans l'église d'Årstad, 1890).

Elle réalise un grand nombre de portraits et est considérée comme la première sculptrice norvégienne à pouvoir vivre de son art. Ses portraits incluent des statues d'Ole Bull, Johan Christian Dahl ; reliefs de Dorothe Engelbretsdatter et Petter Dass ; et bustes d'Edvard Grieg (1902), Amalie Skram (1916, marbre conservé au Bergen Kunstmuseum)[6], Gina Krog (1919), Claus Fasting (1924), Christian Michelsen (1924), Henrik Angell (1924), Wollert Konow (1925) et Haakon Wallem (1942).

Ambrosia Tønnesen participe à un concours pour la création d'une statue commémorative à l'effigie de Camilla Collett. Elle obtient la troisième place et son œuvre peut être aujourd'hui vue à la bibliothèque nationale de Norvège[7].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Elle décède à Fana (aujourd'hui Bergen) le 21 janvier 1948, à l'âge de 88 ans[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (no) Tone Wikborg, Den skjulte tradisjon – skapende kvinner i kulturhistorien, Bergen, , 161–171 p.
  • (no) Tone Veiteberg, Ambrosia Tønnesen. Stenhugger i det Fine : ein biografi, Oslo,

Références[modifier | modifier le code]

  1. (nb) Tone Wikborg, « Ambrosia Tønnesen », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
  2. (no) Bjørn Steenstrup, « 429 (Hvem er Hvem? / 1930) », sur runeberg.org (consulté le )
  3. (en) Laurence Madeline et Pauline Willis, Women Artists in Paris, 1850-1900, New York, Yale University Press, , 277 p. (ISBN 978-0-300-22393-4, lire en ligne)
  4. (en-US) « Ambrosia Tønnesen (1859-1948) A Butch Sculptor | Feminine Moments » (consulté le )
  5. (no) « En ugift kvinne med suksess : Dagsavisen », sur www.dagsavisen.no, (version du sur Internet Archive)
  6. (de) Hanna Eglinger, Joachim Schiedermair, Stephan Michael Schröder et Antje Wischmann, Schriftfest | Festschrift : Für Annegret Heitmann, Herbert Utz Verlag, , 642 p. (ISBN 978-3-8316-4689-0, lire en ligne)
  7. (en) « A balancing act », sur Kilden (consulté le )
  8. « Ambrosia Theodora Tønnesen », sur geni_family_tree (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]