Alfred-Marie Liénard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Alfred-Marie Liénard, né à Amiens le er mort à Paris le [2], est un physicien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entré en 1887 à l'École polytechnique, il en sort troisième en 1889 dans le Corps des Mines. Après quelques années de service comme ingénieur il est nommé en 1895 professeur à l'École des Mines de Saint-Étienne. Sa carrière est à partir de là exclusivement consacrée à l'enseignement et à la recherche. Il est nommé, en 1908, à l'École des mines de Paris dont il deviendra sous-directeur en 1918 et directeur de 1929 à 1936, après y avoir occupé pendant plus de 20 ans la chaire d'Électricité industrielle.

Travaux[modifier | modifier le code]

En 1898 il publie dans la revue l'Éclairage électrique le premier calcul correct du champ électromagnétique produit par une charge ponctuelle, animée d'un mouvement absolument quelconque, le décrivant par des potentiels retardés (potentiels de Liénard-Wiechert)[3]. Il ouvre ainsi, entre autres, la voie à la découverte du rayonnement synchrotron.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005c77a6886eae0/5f5695bd0876a » (consulté le )
  2. a et b « cote 19800035/177/22888 », sur Léonore (consulté le )
  3. A. Liénard, « Champ électrique et magnétique produit par une charge électrique concentrée en un point et animée d'un mouvement quelconque », L'Éclairage électrique, t. XVI, no 27,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  4. « Prix Vaillant (prix de 1911) », Comptes rendus hebdomadaire des séances de l'Académie des sciences, t. 153,‎ , p. 1286 (lire en ligne)
  5. « Prix Poncelet », Comptes rendus hebdomadaire des séances de l'Académie des sciences, t. 189,‎ , p. 1121 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]