Agence de l'efficacité énergétique du Québec

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Agence de l'efficacité énergétique du Québec
Agence de l'efficacité énergétique du Québec

Création
Disparition
Juridiction Gouvernement du Québec
Siège 5700, 4e Avenue Ouest
Québec (Québec)
G1H 6R1
Direction Luce Asselin (Présidente-directrice générale)
Agence mère Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles
Site web http://www.aee.gouv.qc.ca/

L'Agence de l'efficacité énergétique du Québec (AEE) était un organisme du gouvernement du Québec créé en 1997 afin de faire la promotion de l'efficacité énergétique pour toutes les formes d'énergie, à l'échelle du Québec. Elle a été abolie en 2011 dans le cadre de restructurations et ses activités ont été intégrées à son ministère de tutelle, le ministère des Ressources naturelles.

Historique[modifier | modifier le code]

Le premier organisme gouvernemental québécois, le Bureau des économies d'énergie a vu le jour en , quelques semaines à peine après l'arrivée au pouvoir du gouvernement de René Lévesque. Le bureau met en place quelques programmes de partenariats, « dont le programme d’isolation des maisons et la promotion des économies d’énergie dans les secteurs public et parapublic ». Il est remplacé en par une Direction de l'efficacité énergétique, rattachée au ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie, qui met de l'avant une stratégie de coordination avec les intervenants du domaine, dont Hydro-Québec, qui avait instauré plusieurs programmes dans ce domaine[1].

La création de l'Agence, instituée par une loi votée à l'unanimité par l'Assemblée nationale du Québec le [2] s'inscrivait dans les suites à donner au dépôt de la politique énergétique du gouvernement Bouchard, qui visait notamment à répondre aux besoins en réduisant les coûts, à améliorer la compétitivité de l'économie québécoise et à réduire l'impact des activités humaines sur l'environnement, tant au niveau de la production que de la consommation d'énergie[3].

En , l'Agence se voit confier de nouvelles responsabilités en matière de développement de nouvelles technologies en plus d'obtenir la responsabilité d'élaborer un premier plan d'ensemble en efficacité énergétique[1].

Premier plan d'ensemble[modifier | modifier le code]

Le premier Plan d'ensemble en efficacité énergétique et nouvelles technologies a été déposé devant la Régie de l'énergie du Québec en et a fait l'objet d'audiences publiques au début de l'année 2009.

La réalisation du plan triennal de 891 millions doit permettre au Québec d'économiser 25 655 térajoules est financé principalement par les distributeurs d'énergie, dont Hydro-Québec (621 millions $) et Gaz Métro 53,4 millions $. Une partie des sommes requises pour réaliser les objectifs du plan sera facturée aux fournisseurs de produits pétroliers[4].

Le plan qui regroupe une foule de mesures existantes, dont les programmes Rénoclimat, Novoclimat, Éconologis, les produits Mieux Consommer Energy Star s'accompagnent d'une série de mesures dans des domaines qui n'ont pas été abordés par d'autres programmes du gouvernement ou des distributeurs d'électricité et de gaz naturel[5].

Les groupes environnementaux québécois ont reproché au premier plan de manquer d'audace en privilégiant des solutions déjà mises en place. Ils se sont particulièrement offusqués d'une mesure proposée, qui visait à accorder aux acheteurs de véhicules neuf une aide financière de 500 à 1000 $ à l'achat d'une nouvelle voiture consommant 3 litres au 100 km de moins que le véhicule qu'ils possédaient auparavant. Selon eux, un tel programme aurait pour effet de subventionner des voitures et des camions légers aux dépens des consommateurs qui possèdent déjà un véhicule plus économique[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Agence de l'efficacité énergétique, « Historique » (consulté le )
  2. Gouvernement du Québec, Rapport d'activités du 3 décembre 1997 au 31 mars 1998, Agence de l'efficacité énergétique du Québec, , 24 p. (lire en ligne [PDF])
  3. Gouvernement du Québec, L'énergie au service du Québec, Québec, Ministère des Ressources naturelles du Québec, (ISBN 978-2-550-31480-6, LCCN 98142518), p. 29
  4. Louis-Gilles Francoeur, « 891 millions d'investissements pour économiser l'énergie », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Pascal Lavoie, « Agence de l'efficacité énergétique: de petits premiers pas », Le Soleil,‎ (lire en ligne).
  6. Louis-Gilles Francoeur, « Efficacité énergétique - Le plan de l'agence canadienne manque d'audace », Le Devoir,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]