21e régiment bavarois d'infanterie

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21e régiment (bavarois) d'infanterie (Reichswehr)
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Type
Pays

Le 21e régiment (bavarois) d'infanterie était un régiment de la Reichswehr.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le régiment est formé le à partir des régiments d'infanterie de la Reichswehr 45, 46 et 47 de l'armée de transition. Le , le régiment reçoit la désignation "Bavarois" en plus de son nom.

Lors du putsch de la Brasserie, le régiment se rallie à la direction de la Reichswehr à Berlin.

Au cours de l'expansion de la Reichswehr, le régiment est divisé en 1934 dans la première vague de mobilisation et forme le régiment d'infanterie de Nuremberg et le régiment d'infanterie de Bayreuth.

Garnisons[modifier | modifier le code]

Commandants[modifier | modifier le code]

Nom Début Fin[1]
1 Oberst Leonhard Haussel
2. Oberst Albert von Beckh (de)
3. Oberst Otto von Saur
4. Oberst/Generalmajor Nikolaus Schemmel
5. Oberst Friedrich Dümleim
6. Oberst Wilhelm von Reitzenstein
7. Oberst Paul Otto (de)
8. Oberst Karl Weisenberger

Organisation[modifier | modifier le code]

Affiliation[modifier | modifier le code]

Le régiment est subordonné au commandant d'infanterie VII de la 7e division (bavaroise) à Munich.

Contour[modifier | modifier le code]

En plus de l'état-major du régiment, le régiment se compose d'un escadron des transmissions

1er bataillon avec quartier général et escadron de communication, issu du régiment d'infanterie de la Reichswehr 45,
2e bataillon avec quartier général et escadron de communications, issu du régiment d'infanterie de la Reichswehr 47,
3e bataillon avec quartier général et escadron de communications, issu du régiment d'infanterie de la Reichswehr 46,
Bataillon supplémentaire, à partir du bataillon d'entraînement, issu du régiment d'infanterie de la Reichswehr 47.

Chaque bataillon de campagne est divisé en trois compagnies, chacune avec trois officiers et 161 sous-officiers et hommes de troupe (3/161) et une compagnie de mitrailleuses (4/126). Au total, un bataillon est composé de 18 officiers et fonctionnaires (dont des médecins) et de 658 hommes.

Armement et équipement[modifier | modifier le code]

Les tireurs sont armés de la carabine K98a. Chaque peloton a une mitrailleuse légère Maxim 08/15.

Dans les compagnies MG, le 1er peloton est composé de trois groupes avec trois mitrailleuses lourdes MG 08 sur affût, tirées par quatre chevaux, les 2e à 4e pelotons sont composés de trois groupes avec trois mitrailleuses lourdes MG 08 sur affût, tirées par deux chevaux.

Les armes les plus lourdes du régiment sont les mortiers de la 13e compagnie. Le 1er peloton est équipé de deux lanceurs moyens de 17 cm, tirés par quatre chevaux, les 2e et 3e pelotons de trois lanceurs légers de 7,6 cm, tirés par deux chevaux.

Tradition[modifier | modifier le code]

L'unité se distingue par le fait que ses compagnies conservent les traditions d'anciens régiments :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wolfgang Paul (de): Das Potsdamer Infanterie-Regiment 9, 1918–1945. Textband und Dokumentenband, Osnabrück 1983, 2. Aufl. 1985, (ISBN 978-3-7648-1446-5).
  • Georg Tessin: Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939–1945. Band 3: Die Landstreitkräfte 6–14. 2. Auflage. Biblio-Verlag, Bissendorf 1974, (ISBN 3-7648-0942-6)
  • Werner Haupt (de): Die deutschen Infanterie-Divisionen. Dörfler Zeitgeschichte, Ed. Dörfler im Nebel-Verlag, Eggolsheim 2005, (ISBN 978-3-89555-274-8).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dermot Bradley (Hrsg.), Günter Wegner: Stellenbesetzung der Deutschen Heere 1815–1939. Band 2: Die Stellenbesetzung der aktiven Infanterie-Regimenter sowie Jäger-Bataillone, Wehrbezirkskommandanten und Ausbildungsleiter von der Stiftung bzw. Aufstellung bis 1939. Osnabrück 1992. (ISBN 3-7648-1782-8). S. 504.