Église Notre-Dame-del-Roure de Taillet

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Église Notre-Dame-del-Roure
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Ferréol-du-Bas-Vallespir (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Style
Religion
Usage
Patrimonialité
Localisation
Adresse
Altitude
427 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Carte

L'église Notre-Dame-del-Roure (Santa Maria de la Roure en catalan) est une église située à Taillet, dans le département français des Pyrénées-Orientales[1]. Le bâtiment est classé monument historique.

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église se trouve dans le secteur sud-est du territoire de Taillet, à l'est du Mas Sala et du Puig de la Carretal[2]. Elle domine le hameau qui a pris son nom.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention de cette église remonte à l'an 1288 (S. Maria de Ruyra). En 1371 elle est de nouveau mentionnée: eccl. Sce. Marie de la Ruyra. Ces deux références laissent penser que le nom original du sanctuaire était Santa Maria de la Rovira.

En 1381 la chapelle reçoit la visite de Ramon de Vallbona, mais avec la disparition de l'abbaye, elle passe en 1578 aux mains des seigneurs d'Oms. On connaît deux noms de titulaires du bénéfice de l'ermitage: Joachim Balderan, en 1715 et Jean-Laurent d'Aguillon, en 1768, anciennement de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan.

La totalité de l'église est inscrite aux monuments historiques depuis le [3].

Architecture et mobilier[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une église du XIIe siècle de nef unique avec un chœur de petite taille. La façade ouest est couronnée par un clocher-mur avec deux cloches. À l'intérieur on peut y admirer un retable, lequel ferme l'abside où se trouvent plusieurs peintures murales de grand intérêt. De fait, l'existence du retable a permis la protection de ces peintures durant de nombreuses années.

Légende de l'icône de la Vierge Marie[modifier | modifier le code]

Le lieu aurait été une destination de pèlerinage après la découverte fortuite d'une image primitive de la Vierge Marie. Suivant la légende, un bœuf qui paissait dans un pré (à présent nommé Camp de Maria) venait souvent près d'un chêne; le petit berger qui s'en occupait s'en rapprocha et découvrit l'icône de la Vierge au sommet de l'arbre. Non loin de là, et aux frais de l'abbé de Santa Maria de Vallbona, propriétaire des terres, on aurait alors bâti aux alentours des années 1100 un temple pour accueillir l'icône. La légende s'avère en contradiction avec la chronologie, dans la mesure où cette abbaye ne fut fondée qu'en 1242. L'ermitage serait néanmoins selon toute vraisemblance une de ses premières possessions.

Photographies[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau, Corpus des Vierges à l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des Pyrénées-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN 9782354121853, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes[modifier | modifier le code]

  1. Mallet 2003, p. 282
  2. (en) « Puig de la Carretal », sur PeakVisor (consulté le )
  3. « Chapelle Notre-Dame del Roure, située au hameau de la Roure », notice no PA66000017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture