Enora

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sur les autres projets Wikimedia :

Enora ou Enori est un prénom féminin, fêté le 14 octobre.

Etymologie[modifier | modifier le code]

Enora ou Enori[1] est une forme bretonne de Honora, variante ancienne de Honorée, issu du féminin latin Honorata. Cette forme dérive du nom d'homme latin Honoratus, lui-même formé à partir du participe passé du verbe honorare, qui signifie « rendre hommage », dérivé de honor, « charge importante »[2].

Occurrence[modifier | modifier le code]

En 2022, environ 16422 françaises portent ce prénom. Son année record d'attribution est 2013, avec 1390 naissances. Il se place au 275e rang du palmarès 2020. 247 Enora sont nées en 2022[3].

Le Finistère est le département où ce prénom est le plus porté[réf. nécessaire].

Top 5 des départements ou le prénom est le plus porté[modifier | modifier le code]

Départements Nombre de femmes portant le prénom Enora
Finistère (29) 959
Ille-et-Vilaine (35) 782
Morbihan (56) 640
Côtes-d'Armor (22) 525
Loire-Atlantique (44) 476

Patronyme[modifier | modifier le code]

Le patronyme Enora est répertorié dans 9 départements Français.

Départements Classement nom dans la région Nombre de personnes portant ce nom
Ille-et-Vilaine (35) 2 534e 81 pers
Yonne (89) 3 449e 45 pers
Côtes-d'Armor (22) 3 660e 45 pers
Morbihan (56) 4 699e 41 pers
Finistère (29) 7 965e 43 pers
Bouches-du-Rhône (13) 14 391e 60 pers
Alpes-Maritimes (06) 14 952e 33 pers
Nord (59) 19 214e 53 pers
Côte-d'Or (21) 1 pers

Saintes chrétiennes[modifier | modifier le code]

Statue de Sainte Enora à l'église Saint Efflam de Plestin-les-Grèves.

Enora (VIIe siècle), ou Henora, ou Honora, ou Enor, princesse galloise (irlandaise ou saxonne selon les différentes écritures de la légende), se fiance à Saint Efflamm qui a fait vœu de chasteté et qui lui propose de vivre comme frère et sœur pour se consacrer à Dieu. Le soir de leurs noces, Efflamm ressent un tel trouble devant la beauté d'Enora qu'il doit s'enfuir pour ne pas succomber et s'installe près de Plestin-les-Grèves (dans le Trégor) où il fonde un ermitage. Peu après, Enora rejoint son époux en traversant la Manche dans un coracle en cuir qui s'échoue au Yaudet. Son époux lui fait bâtir une cellule non loin de la sienne. Le couple se consacre à la religion jusqu'à leur mort[4].

Sainte Enora a sa statue à Plestin-les-Grèves, à Dinard et à Trézény dans les Côtes-d'Armor.

Sainte Enora est fêtée le 14 octobre[5]. Calendrier breton des saints.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Donatien Laurent, Enori et le roi de Brest, Études sur la Bretagne et les pays celtiques, Mélanges offerts à Yves Le Gallo, Brest 1987. (Cahiers de Bretagne occidentale, 6). p. 207-224. Cité dans André Yves Bourgès, Azenor et Guignier : arrière-plans hagio-historiographiques du mythème de la femme au sein d'or en Bretagne (lire en ligne) https://academia.edu/51016546/Azenor_et_Gugnier_arriere_plans_hagio_historiographiques_du_mytheme_de_lafemme_au_sein_dor_en_Bretagne
  2. Chantal Tanet, Tristan Hordé, Dictionnaire des prénoms, Paris, Larousse, Références, , 675 p. (ISBN 978-2-03-592511-4), p. 211 et 303
  3. chiffres de l'Insee sur http://meilleursprenoms.com/popularite-prenom/enora
  4. Bernard Merdrignac, Recherches sur l'hagiographie armoricaine du VIIème au XVème siècle, Centre régional archéologique d'Alet, , p. 65-66.
  5. Nominis : Sainte Enora

Articles connexes[modifier | modifier le code]