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=== Impacts ===
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Sur la surface de la Lune, des impacts se produisent en permanence. Les évènemments les plus courants sont associés avec les [[micrométéorites]], comme on peut en rencontrer avec les [[pluie de météores|pluies de météores]]. Des obsevations terrestres multiples et simultanées ont permis de détecter des éclairs d'impacts de tels évènements<ref>{{lien web
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=== Phénomènes électrostatiques ===
=== Phénomènes électrostatiques ===

Traduction en cours 03/03/10.

=== Conditions d'observation défavorables ===
=== Conditions d'observation défavorables ===
== Réalité des PLT ==
== Réalité des PLT ==

Version du 5 mars 2010 à 22:19

Cette carte, basée sur une étude de 300 PLT par Barbara Middlehurst and Patrick Moore, montre la distribution approximative des évènements observés. Les évènements de nuance rougeâtre sont figurés en rouge, les autres en jaune.

Un phénomène lunaire transitoire (PLT)[1] est constitué par l'apparition d'une lumière ou d'une modification d'aspect de la surface lunaire pendant une courte durée.

Des signalements de tels phénomènes remontent à plus de mille ans, certains d'entre eux ayant fait l'objet d'observations indépendantes de multiples témoins ou de scientifiques de bonne réputation. Cependant la majorité des rapports de PLT ne sont pas reproductibles et ne s'accompagnent pas des témoignages vérifiables adéquats permettant d'établir un distingo entre différentes hypothèses envisageables. Par surcroît, peu de ces phénomènes ayant fait l'objet de publications dans des revues scientifiques à comité de lecture, la communauté des scientifiques s'intéressant à la Lune évoque rarement ces observations.

La plupart des scientifiques étudiant la Lune admettent que des phénomènes transitoires de dégazage ou d'impacts se produisent sur des échelles de temps géologiques ; la discorde apparaît sur les fréquences de ces évènements.

Description

Les PLT signalés varient depuis les nappes de brume jusqu'aux changements permanents d'aspect de la surface lunaire. Cameron les classe[2] en cinq catégories, savoir :

  • (1) phénomènes gazeux, y compris les brumes et autres formes d'obscucissements ;
  • (2) phénomènes de colorations rougeâtres ;
  • (3) phénomènes de colorations vertes, bleues ou violettes ;
  • (4) phénomènes d'éclaircissements ;
  • (5) et phénomènes d'assombrissements.

Il existe deux catalogues extensifs des PLT [2] , [3] dont le plus récent, en remontant jusqu'au 6ème siècle, pointe 2 254 évènements. Parmi les évènements les plus notables, au moins un tiers provient du voisinage du plateau d'Aristarque.

Evènements historiques significatifs

La liste qui suit présente quelques uns des PLT historiques parmi les plus fameux :

  • Le 18 juin 1178, au moins cinq moines de l'abbaye de Cantorbéry signalèrent un bouleversement sur la Lune, peu après le coucher du soleil : "La lune brillait, et comme à l'habitude pendant cette phase, ses cornes étaient dirigées vers l'est ; et la corne supérieure se découpa en deux. Depuis le milieu de cette division une torche enflammée surgit, dégueulant sur une distance considérable du feu, du charbon en flammes et des étincelles. Pendant ce temps, le corps de la Lune situé sous la zone en colère, était comme angoissée, et pour le dire avec les mots de ceux qui m'ont raconté ce qu'ils avaient vu de leurs propres yeux, la Lune se tortillait comme un serpent blessé. Il revint ensuite à son état antérieur. Ce phénomène se répéta une douzaine de fois ou plus, les flammes se tordant de toutes les façons désordonnées, et revenant ensuite à la normale. Puis, après ces transformations, la lune, d'une corne à l'autre, c'est-à-dire sur toute sa longueur, pris une apparence noirâtre[4],[5]. En 1976, Jack Hartung émit l'idée que ce texte décrit en fait la formation du cratère Giordano Bruno (en).
  • Pendant la nuit du 19 avril 1787, le fameux astronome britannique Sir William Herschel nota trois taches rougeoyantes sur la face cachée de la Lune[6]. Il informa le roi George III et d'autres astronomes de ses observations. Herschel attribua le phénomène à des éruptions de volcans et perçut la luminosité du point le plus brillant comme supérieure à celle d'une comète découverte le 10 avril. Ses observations coincidèrent avec l'observation d'une aurore boréale au-dessus de la ville italienne de Padoue[7]. L'activité d'une aurore boréale aussi au sud du cercle arctique était très rare. Le spectacle de Padoue et l'observation d'Herschel se produisirent peu avant que le nombre de taches solaires atteignent un pic en mai 1787.
  • En 1866, l'observateur expériménté de la Lune et cartographe J. F. Julius Schmidt affirma que l'apparence du cratère Linné (en) s'était modifiée. Sur la base des plans antérieurs de J. H. Schröter, aussi bien que d'observations et de plans personnels entre 1841 et 1843, il affirma que le cratère "avec des éclairages obliques n'est pas visible du tout"[8] (c'est lui qui souligne), alors qu'éclairé de plus haut, on le voyait comme un point brillant. Se basant sur des observations répétées, il affirma ultérieurement que "Linné n'est jamais visible sous aucun éclairage comme un cratère de type normal" et qu'"un changement local s'est réalisé". Aujourd'hui, Linné est visible comme un jeune cratère d'impact d'à peu près 2,4 km. de diamètre.
  • Le 2 novembre 1958, l'astronome russe {{lien|lang=en|trad=Nikolai Aleksandrovich Kozyrev|texte=Nikolai Kozyrev]] observa une "éruption" d'une demi-heure sur le pic central du cratère Alphonsus, à l'aide d'un télescope de 122 cm. (48" ) équipé d'un spectromètre. Pendant cette période, les spectres obtenus présentent des preuves de bandes d'émissions gazeuses brillantes causées par les molécules de C2 et C3[9]. Lors de l'exposition de son second spectrogramme, il nota "une augmentation marquante de la brillance de la région centrale et une couleur blanche inhabituelle." Puis, "soudainement, la brillance commença à diminuer" et le spectre résultant redevint normal.
  • Le 29 octobre 1963, James A. Greenacre and Edward Barr, deux cartographes de l'Aeronautical Chart and Information Center de l'observatoire Lowell, à Flagstaff, en Arizona (USA) enregistrèrent[10] à la main de très brillants phénomènes de couleurs rouge, orange et rose sur le côté sud-ouest de la Tête de Cobra, une colline au sud-est de la vallée lunaire Vallis Schröteri, et sur l'intérieur sud-ouest de la bordure du cratère d'Aristarque[11]. Cet évènement déclencha un changement majeur dans l'attitude à l'égard des rapports sur les PLT. Selon Willy Ley: "La réaction initiale dans les cercles professionnels fut naturellement la surprise, suivie immédiatement d'une attitude contrite, les excuses étant destinées à un grand astronome disparu de longue date, Sir William Herschel."[12]. Winifred Sawtell Cameron affirme[13] : "Ce fait, ainsi que leurs observations du mois de novembre marquèrent le démarrage d'un intérêt et d'une observation modernisés de la Lune"[14]. La crédibilité de leur découverte provient de la réputation exemplaire de Greeacre comme d'un cartographe impeccable. Il est intéressant de noter que la cause du changement radical d'attitude procède de la réputation de cartographes, et non de l'acquisition de preuves photographiques.
  • Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1963, peu après l'évènement Greenacre, à l'observatoire du Pic du Midi, dans les Pyrénées françaises, Zdenek Kopal[15] et Thomas Rackham[16] prirent les premières photographies d'une "luminescence lunaire de grande superficie."[17]. L'article de Kopal dans Scientific American transforma cette observation en un des PLT fait l'objet des plus larges publicités au monde[18]. Kopal a soutenu comme d'autres que les particules éjectées par le Soleil peuvent avoir été la cause de tels phénomènes[19].
  • Pendant la mission Appolo 11, Houston avertit les astronautes par radio : "Il y a une observation que vous pouvez faire si vous avez un peu de temps là-haut. Il y a eu des évènements lunaires transistoires signalés au voisinage d'Aristarque." Des astronomes de Bochum, en [[Allemagne de l'Ouest[20], avaient observé un éclat brillant à la surface de la Lune, le même genre de luminescence mystérieuse qui avait intrigué les observateurs de la Lune depuis des siècles. Le signalement était parvenu à Houston puis de là aux astronautes. Presqu'immédiatement, Armstrong rappelait pour signaler "Hé, Houston, je suis maintenant en train de regarder vers le Nord, en direction d'Aristarque, et il y a une surface considérablement plus éclairée dans la zone autour. Il semble qu'il y ait une légère fluorescence."[21]
  • En 1992, Audouin Dollfus de l'Observatoire de Paris signala des dessins anormaux sur le sol du cratère Langrenus relevés avec un télescope d'un mètre. Alors que les observations pendant la nuit du 29 décembre 1992 avaient été normales, il avait relevé un albedo et des mesures de polarisation anormalement élevés la nuit suivante dont l'apparence ne s'était pas modifiée pendant les six minutes de collecte des données[22]. Les observations des trois jours suivants montrèrent une anomalie similaire, mais plus petite dans le même voisinage. Alors que les conditions d'observation de cette région étaient presque spéculaires, certains ont affirmé que l'amplitue de l'observation n'étaient pas compatibles avec une réflection spéculaire de la lumière du soleil. L'hypothèse privilégiée était que ce phénomène résultait de la dispersion de la lumière dans des nuages de particules en suspension, résultant eux-mêmes d'une diffusion de gaz : le sol fracturé de ce cratère était cité comme une possible source de gaz.

Explications

Les explcations pour les PLT se répartissent en quatre classes : les dégazage, les impacts, les phénomènes électrostatiques, et enfin les conditions d'observation défavorables.

Dégazage

Certains PLT peuvent être causés par l'échappement du gaz contenus dans des cavités souterraines. Un grand nombre de ces évènements gazeux ont présenté une teinte rougeâtre, alors que d'autres se sont révélés sous la forme de nuages blancs ou d'une brume indistincte. La majorité des PLT paraît associée à des cratères dont le sol est fracturé, des rebords de mers lunaires, ou d'autres localisations que les géologues relient à l'activité volcanique. Cependant, on note qu'il s'agit des objectifs les plus courants lorsqu'on observe la Lune, et cette corrélation peut résulter d'un biais observationnel.

Au crédit de l'hypothèse du dégazage, des données du spectromètre à particules alpha de Lunar Prospector indiquent des dégazages récents de radon en surface[23]. En particulier, les résultats montrent que le gaz radon émanait du voisinage des cratères Aristarque et Kepler pendant la durée de cette mission de deux ans. Ces observations peuvent s'expliquer par la diffusion lente et visuellement imperceptible de gaz vers la surface, ou par de discrètes explosions. Pour soutenir le dégazage explosif, le récent changement d'une surface lunaire d'environ 3 km a été suggéré comme le résultat d'un évènement de libération gazeuse[24],[25]. Cependant, on pense que cet évènement remonte à environ un million d'années, ce qui suggère que ce genre de phénomène important ne se produit que peu fréquemment.

Impacts

Sur la surface de la Lune, des impacts se produisent en permanence. Les évènemments les plus courants sont associés avec les micrométéorites, comme on peut en rencontrer avec les pluies de météores. Des obsevations terrestres multiples et simultanées ont permis de détecter des éclairs d'impacts de tels évènements[26],[27],[28]. Il existe des tableaux des impacts enregistés par caméra vidéo pendant plusieurs années epuis 2005, dont un grand nombre est associé avec les pluies de météores[29]. De plus, es nuages d'impacts furent détectés après que le vaisseau SMART-1 de l'ESA se soit écrasé[30], la sonde d'impact lunaire indienne, et LCROSS de la NASA.Les impacts laissent des cicatrices visibles sur la surface de la Lune, et on peut les détecter par l'analyse de photos prises avant et après l'évènement, à condition qu'elles aient une résolution suffisante. Les sondes Clémentine (d'une résolution globale de 100 m., surfaces sélectionnées 7-20 m.) et SMART-1 (résolution 50 m.) n'ont identifié aucun cratère formé epuis l'ère des vaisseaux Apollo.

Phénomènes électrostatiques

Traduction en cours 03/03/10.

Conditions d'observation défavorables

Réalité des PLT

Voir aussi

Références

  1. On dit également phénomène transitoire lunaire (PTL)
  2. a et b W. Cameron, « Analyses of Lunar Transient Phenomena (LTP) Observations from 557–1994 A.D. (Analyse des PLT observés de 557 à 1994 après JC.) » [PDF]
  3. Modèle:Lien journal
  4. Modèle:Lien journal
  5. « The Giordano Bruno Crater », BBC
  6. Herschel, W. (Mai 1956). Herschel’s ‘Lunar volcanos.’ (Les volcans lunaires d'Herschel) in Sky and Telescope, pp. 302-304. (Réimpression de An Account of Three Volcanos in the Moon, rapport de William Herschel à la Royal Society le 26 Avril 1787, réimprimés à partir de la collecte de ses travaux (1912))
  7. Kopal, Z. (1966, December). Lunar flares. Astronomical Society of the Pacific Leaflets, 9, 401-408
  8. Modèle:Lien journal
  9. Modèle:Lien journal
  10. Greenacre, J. A. (1963, December). A recent observation of lunar color phenomena. (Une observation récente d'un phénomène lunaire coloré.) Sky & Telescope, 26(6), 316–317
  11. Zahner, D. D. (1963–64, December–January). Air force reports lunar changes (L'US Air Force signale des changements sur la Lune). Review of Popular Astronomy, 57(525), 29, 36.
  12. Ley, W. (1965). Ranger to the moon (p. 71). New York: The New American Library of World Literature, Inc.
  13. (1978, Event Serial No. 778)
  14. Cameron, W. S. (1978, July). Lunar transient phenomena catalog (NSSDC/WDC-A-R&S 78-03). Greenbelt, MD: NASA Goddard Space Flight Center
  15. Meaburn, J. (1994, June). Z. Kopal. Quarterly Journal of the Royal Astronomical Society, 35, 229–230
  16. Moore, P. (2001). Thomas Rackham, 1919–2001. Journal of the British Astronomical Association, 111(5), 291.
  17. Kopal, Z. & Rackham, T. W. (1963). Excitation of lunar luminescence by solar activity. Icarus, 2, 481–500
  18. Kopal, Z. (1965, May). The luminescence of the moon. Scientific American, 212(5), 28
  19. Kopal, Z. & Rackham, T. W. (1964, March). Lunar luminescence and solar flares. Sky & Telescope, 27(3), 140–141
  20. A cette époque, et depuis la Seconde Guerre Mondiale, l'actuelle Allemagne était encore séparée en République démocratique allemande (ou Allemagne de L'Est) et République fédérale allemande, évoquée ici.
  21. Time Magazine, Friday, Jul. 25, 1969 "A GIANT LEAP FOR MANKIND"
  22. Modèle:Lien journal
  23. Modèle:Lien journal
  24. G. Jeffrey Taylor, « Recent Gas Escape from the Moon (Fuite e gaz récente de la Lune) », Planetary Science Research Discoveries,
  25. Modèle:Lien journal
  26. Tony Phillips, « Explosions on the Moon (Explosions sur la Lune) »,
  27. Modèle:Lien journal
  28. « Lunar impact monitoring (Surveillance es ipacts lunaires) »
  29. « 2005-06 Impact Candidates (Candidats aux impacts de 2005-2006) », Marshall Space Flight Center, (dernière mise à jour 09/05/2008) (consulté le )
  30. « SMART-1 impact flash and dust cloud seen by the Canada-France-Hawaii Telescope (Un éclair et un nuage de poussière dus à l'écrasement de Smart-1 vus par le télescope Canada-France-Hawaï) »,

Liens externes