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Le '''Tyranneau barbu''' (''Polystictus pectoralis''), aussi appelé '''Tyranneau du Paraguay''', est une [[espèce]] de [[passereau]]x de la [[famille (biologie)|famille]] des [[Tyrannidae]]<ref name="COI">{{COI | Tyrannidae | ''Polystictus pectoralis'' | consulté le=11 avril 2019 | ancre=COI }}</ref>{{,}}<ref name="Avibase">{{Avibase2| 5439BFE4271123D2 |Polystictus pectoralis}}</ref>.
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== Systématique et distribution ==
== Systématique et répartition ==
Cet oiseau est représenté par trois sous-espèces selon {{Bioref|COI|version 9.1, 2019}} :
Cet oiseau présente une aire de répartition assez vaste à travers l’Amérique du Sud, mais cette zone est très disjointe, ce qui a conduit à subdiviser cette espèce en trois sous-espèces selon {{Bioref|COI|version 9.1, 2019}} :
* ''Polystictus pectoralis bogotensis'' <small>([[Frank Michler Chapman|Chapman]], [[1915]])</small> : ouest de la [[Colombie]] (vallée du [[río Cauca]] et [[Cundinamarca|département du Cundinamarca]]) ;
* ''Polystictus pectoralis bogotensis'' <small>([[Frank Michler Chapman|Chapman]], [[1915]])</small> : ouest de la [[Colombie]] (vallée du [[río Cauca]] et [[Cundinamarca|département du Cundinamarca]]) ;
* ''Polystictus pectoralis brevipennis'' <small>([[Hans von Berlepsch|von Berlepsch]] & [[Ernst Hartert|Hartert]], [[1902]])</small> : du nord-est de la Colombie au sud du [[Venezuela]], aux [[Guyanes]] et à l'extrême nord du [[Brésil]] ;
* ''Polystictus pectoralis brevipennis'' <small>([[Hans von Berlepsch|von Berlepsch]] & [[Ernst Hartert|Hartert]], [[1902]])</small> : de l’est de la [[Colombie]] à l’[[Amapá]] (extrême nord de la côte brésilienne), en passant par les [[Guyanes]], le [[Venezuela]] et le [[Roraima|Roraima Brésilien]]<ref name="Fitzpatrick">{{article |langue=en |doi=10.2173/bow.beatac1.01 |titre=Bearded Tachuri (Polystictus pectoralis) |auteur1=J. Fitzpatrick |auteur2=Chris Sharpe |date=04 March 2020 |périodique=Birds of the World }}</ref> ;
* ''Polystictus pectoralis pectoralis'' <small>([[Louis Jean Pierre Vieillot|Vieillot]], [[1817]])</small> : dans une zone allant du sud du Brésil à l'est de la [[Bolivie]], à l'[[Uruguay]], au [[Paraguay]] et au nord de l'[[Argentine]]<ref name="COI"/>{{,}}<ref name="Avibase"/>{{,}}<ref name="UICN">{{UICN| 22699420 |''Polystictus pectoralis'' (Vieillot, 1817)|consulté le=11 avril 2019 | ancre=UICN }}</ref>.
* ''Polystictus pectoralis pectoralis'' <small>([[Louis Jean Pierre Vieillot|Vieillot]], [[1817]])</small> : dans une zone allant du sud du Brésil à l'est de la [[Bolivie]], à l'[[Uruguay]], au [[Paraguay]] et au nord de l'[[Argentine]]<ref name="COI"/>{{,}}<ref name="Avibase"/>{{,}}<ref name="UICN">{{UICN| 22699420 |''Polystictus pectoralis'' (Vieillot, 1817)|consulté le=11 avril 2019 | ancre=UICN }}</ref>.

== Écologie ==
Le '''Tyranneau barbu''' occupe divers habitats ouverts d’Amérique du Sud, avec une préférence marquée pour des milieux ouverts dominés par une strate herbacée, mais présentant une strate arbustive, et souvent des inondations marquées (au moins temporaires annuelles).

On cite notamment les [[pampa]]s d'[[Argentine]] ainsi que diverses [[savane]]s, et zones ripicoles ou marécageuses à strate herbacée haute (souvent en lisière forestière), parfois des formations à [[hydrophyte]]s/[[hélophyte]]s, entièrement arbustives, ou dominées par des chardons, ou plus rarement, à proximité de plantations et en bord de routes<ref name="Collar&Wege">{{article|langue=en |titre=The distribution and conservation status of the Bearded Tachuri Polystictus pectoralis |auteur1=Nigel J. Collar |auteur2=David C. Wege |périodique=Bird Conservation International |année=1995 |volume=5 |pages=367-390 |doi=10.1017/S0959270900001106 |url=https://www.cambridge.org/core/services/aop-cambridge-core/content/view/A3BF90C9C7A0F6C569CC3A40F329661E/S0959270900001106a.pdf/the-distribution-and-conservation-status-of-the-bearded-tachuri-polystictus-pectoralis.pdf }}</ref>.

Insectivore, comme les autres petits [[Tyrannidés]], il chasse divers petits insectes volants à l’affût, perché en hauteur au sommet de la végétation.
Il est généralement solitaire, mais peut aussi occasionnellement intégrer des groupes avec d'autres espèces de milieux ouverts (sporophiles comme le [[Sporophila plumbea|Sporophile gris-de-plomb]], [[bruant]]s ou [[troglodytes]])<ref name="Piolain"/>.

La sous-espèce ''Polystictus pectoralis pectoralis'' aurait des tendances [[oiseau migrateur|migratrice]]<ref>{{article |langue=en |auteur1=Heather A. Holland |auteur2=P. L. Sclater |mois=April |année=1895 |titre=Field notes on the birds of Estancia Sta. Elena, Argentine Republic |périodique=Ibis |volume=37 |numéro=2 |pages=483-488 |doi=10.1111/j.1474-919X.1895.tb06522.x}}</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=es |auteur1=Manuel Nores |auteur2=Darío Yzurieta |auteur3=Rodolfo Miatello |année=1983 |titre=Lista y distribucion de las aves de Cordoba, Argentina |périodique=Bol. Acad. Nac. Cienc. Cordoba |volume=56 |url=https://www.si.edu/object/siris_sil_461932 }}</ref>, tandis que la sous-espèce ''Polystictus pectoralis brevipennis'' serait sédentaire<ref name="Piolain"/>.


Les mâles chantent préférentiellement très tôt, à l’aube voire en fin de nuit.
Lors de la parade, ils effectuent un vol circulaire terminé en piqué tout en émettant le chant, auquel ils ajoutent parfois des bruissements rapides d’ailes.
Ils sont territoriaux et pourchassent les intrus pendant la période de reproduction.
Il leur arrive aussi de produire des bourdonnements inquiétants à quelques mètres de hauteur si l'on s'approche du nid
La pratique de la [[polygynie]] n'est pas encore vérifiée

Le nid est construit à partir de feuilles, de brindilles herbacées, et d'autres débris végétaux, tissés et consolidés par des toiles d'araignées.
De forme semi-circulaire, cette coupelle atteignant {{unité|5|cm}} de diamètre pour {{unité|3|cm}} de profondeur, est solidement fixée dans la végétation herbacée ou arbustive, souvent dans à un endroit bien visible à moins d’un mètre de hauteur.
Il contient généralement 3 œufs dont les femelles s'occuperaient seules<ref name="Fitzpatrick"/>.
De nombreux détails du processus reproductif demeurent inconnus<ref name="Piolain"/>.

== Statuts de conservation ==
Si le taxon est considéré comme « Quasi-Menacée » (NT) à l’échelle mondiale par l’UICN en 2016, les statuts diffèrent selon la sous-espèce :
* ''Polystictus pectoralis bogotensis'' † - non revue depuis les années 1950 et aujourd’hui [[espèce éteinte|considérée comme éteinte]]<ref name="Collar&Wege"/>{{,}}<ref name="Szabo">{{article |langue=en |auteur1=Judit K Szabo |auteur2=Nyil Khwaja |auteur3=Stephen T Garnett |auteur4=Stuart H M Butchart |année=2012 |titre=Global patterns and drivers of avian extinctions at the species and subspecies level |périodique=PLoS ONE |doi=10.1371/journal.pone.0047080 |volume=7 |numéro=10 |pages=e47080 |url=https://www.researchgate.net/publication/232233175_Global_Patterns_and_Drivers_of_Avian_Extinctions_at_the_Species_and_Subspecies_Level }}</ref> ;
* ''Polystictus pectoralis brevipennis'' - rare ou localisée dans tous les territoires où il est connu, à l'exception relative du [[Roraima|Roraima brésilien]] ;
* ''Polystictus pectoralis pectoralis'' - sans doute encore assez abondante bien que fort localisée dans tous les pays compris dans son aire de répartition<ref name="Piolain"/>.

=== en Guyane ===
''Polystictus pectoralis brevipennis'' naturellement rare, dans un [[habitat naturel]] lui-même rare (les savanes recouvrent 0,22 % de la superficie de la Guyane en 2022), et en forte régression (pour moitié disparues depuis les années 1950)<ref>{{ouvrage |langue=fr |auteur=CONSERVATOIRE D'ESPACES NATURELS GUYANE |date=01/10/2022 |titre=Savanes de Guyane |sous-titre=Localisation, patrimonialité et menaces |url=https://side.developpement-durable.gouv.fr/Default/doc/SYRACUSE/877090/savanes-de-guyane }}</ref>, du fait des pressions de l'agriculture, de l'urbanisation, et des [[espèces exotiques envahissantes]]<ref name="Piolain">{{chapitre |auteur=Julien Piolain |titre=Tyranneau barbu (Polystictus pectoralis) |titre ouvrage=Atlas préliminaire des oiseaux de Guyane |éditeur= GEPOG |date=20/10/2020 |url=https://cdnfiles1.biolovision.net/www.faune-guyane.fr/userfiles/Documentsdivers/Oiseaux/Atlasprliminaire/AtlasPolystictuspectoralis201020.pdf }}</ref>, le '''Tyranneau barbu''' est considéré comme un des oiseaux les plus menacés du département, évalué comme « [[Espèce en danger critique|en danger critique d’extinction]] » (CR) selon les [[Liste rouge de l'UICN|critères UICN]]<ref name="UICNGF"/>.


== Liens externes ==
== Liens externes ==

Version du 5 mars 2024 à 23:56

Polystictus pectoralis

Polystictus pectoralis
Description de cette image, également commentée ci-après
Un tyranneau barbu à Bonito (Mato Grosso do Sul, Brésil).
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Tyrannidae
Genre Polystictus

Espèce

Polystictus pectoralis
(Vieillot, 1817)

Statut de conservation UICN

( NT )
NT [1] : Quasi menacé

Statut de conservation UICN

( EX )
EX Polystictus pectoralis bogotensis[2],[3] : Éteint

Statut de conservation UICN

( CR )
CR Polystictus pectoralis subsp. brevipennis en Guyane[4] :
En danger critique

Le Tyranneau barbu (Polystictus pectoralis), aussi appelé Tyranneau du Paraguay, est une espèce de passereaux de la famille des Tyrannidae[5],[6].

Systématique et répartition

Cet oiseau présente une aire de répartition assez vaste à travers l’Amérique du Sud, mais cette zone est très disjointe, ce qui a conduit à subdiviser cette espèce en trois sous-espèces selon la classification de référence du Congrès ornithologique international (version 9.1, 2019)[7] :

Écologie

Le Tyranneau barbu occupe divers habitats ouverts d’Amérique du Sud, avec une préférence marquée pour des milieux ouverts dominés par une strate herbacée, mais présentant une strate arbustive, et souvent des inondations marquées (au moins temporaires annuelles).

On cite notamment les pampas d'Argentine ainsi que diverses savanes, et zones ripicoles ou marécageuses à strate herbacée haute (souvent en lisière forestière), parfois des formations à hydrophytes/hélophytes, entièrement arbustives, ou dominées par des chardons, ou plus rarement, à proximité de plantations et en bord de routes[2].

Insectivore, comme les autres petits Tyrannidés, il chasse divers petits insectes volants à l’affût, perché en hauteur au sommet de la végétation. Il est généralement solitaire, mais peut aussi occasionnellement intégrer des groupes avec d'autres espèces de milieux ouverts (sporophiles comme le Sporophile gris-de-plomb, bruants ou troglodytes)[10].

La sous-espèce Polystictus pectoralis pectoralis aurait des tendances migratrice[11],[12], tandis que la sous-espèce Polystictus pectoralis brevipennis serait sédentaire[10].


Les mâles chantent préférentiellement très tôt, à l’aube voire en fin de nuit. Lors de la parade, ils effectuent un vol circulaire terminé en piqué tout en émettant le chant, auquel ils ajoutent parfois des bruissements rapides d’ailes. Ils sont territoriaux et pourchassent les intrus pendant la période de reproduction. Il leur arrive aussi de produire des bourdonnements inquiétants à quelques mètres de hauteur si l'on s'approche du nid La pratique de la polygynie n'est pas encore vérifiée

Le nid est construit à partir de feuilles, de brindilles herbacées, et d'autres débris végétaux, tissés et consolidés par des toiles d'araignées. De forme semi-circulaire, cette coupelle atteignant 5 cm de diamètre pour 3 cm de profondeur, est solidement fixée dans la végétation herbacée ou arbustive, souvent dans à un endroit bien visible à moins d’un mètre de hauteur. Il contient généralement 3 œufs dont les femelles s'occuperaient seules[8]. De nombreux détails du processus reproductif demeurent inconnus[10].

Statuts de conservation

Si le taxon est considéré comme « Quasi-Menacée » (NT) à l’échelle mondiale par l’UICN en 2016, les statuts diffèrent selon la sous-espèce :

  • Polystictus pectoralis bogotensis † - non revue depuis les années 1950 et aujourd’hui considérée comme éteinte[2],[3] ;
  • Polystictus pectoralis brevipennis - rare ou localisée dans tous les territoires où il est connu, à l'exception relative du Roraima brésilien ;
  • Polystictus pectoralis pectoralis - sans doute encore assez abondante bien que fort localisée dans tous les pays compris dans son aire de répartition[10].

en Guyane

Polystictus pectoralis brevipennis naturellement rare, dans un habitat naturel lui-même rare (les savanes recouvrent 0,22 % de la superficie de la Guyane en 2022), et en forte régression (pour moitié disparues depuis les années 1950)[13], du fait des pressions de l'agriculture, de l'urbanisation, et des espèces exotiques envahissantes[10], le Tyranneau barbu est considéré comme un des oiseaux les plus menacés du département, évalué comme « en danger critique d’extinction » (CR) selon les critères UICN[4].

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Références

  1. (en) « Polystictus pectoralis in The IUCN Red List of Threatened Species 2016 », sur BirdLife International, (DOI 0.2305/IUCN.UK.2016-3.RLTS.T22699420A93730862.en., consulté le ), e.T22699420A93730862.
  2. a b et c (en) Nigel J. Collar et David C. Wege, « The distribution and conservation status of the Bearded Tachuri Polystictus pectoralis », Bird Conservation International, vol. 5,‎ , p. 367-390 (DOI 10.1017/S0959270900001106, lire en ligne)
  3. a et b (en) Judit K Szabo, Nyil Khwaja, Stephen T Garnett et Stuart H M Butchart, « Global patterns and drivers of avian extinctions at the species and subspecies level », PLoS ONE, vol. 7, no 10,‎ , e47080 (DOI 10.1371/journal.pone.0047080, lire en ligne)
  4. a et b UICN France, MNHN, GEPOG, Kwata, Biotope, Hydreco et OSL, La Liste rouge des espèces menacées en France : Faune vertébrée de Guyane, Paris, (ISBN 978-2-918105-65-7, lire en ligne)
  5. a et b (en) Référence Congrès ornithologique international : Polystictus pectoralis (consulté le )
  6. a et b (fr + en) Référence Avibase : Polystictus pectoralis (+ répartition)
  7. Congrès ornithologique international, version 9.1, 2019
  8. a et b (en) J. Fitzpatrick et Chris Sharpe, « Bearded Tachuri (Polystictus pectoralis) », Birds of the World,‎ (DOI 10.2173/bow.beatac1.01)
  9. (en) Référence UICN : espèce Polystictus pectoralis (Vieillot, 1817) (consulté le )
  10. a b c d et e Julien Piolain, « Tyranneau barbu (Polystictus pectoralis) », dans Atlas préliminaire des oiseaux de Guyane, GEPOG, (lire en ligne)
  11. (en) Heather A. Holland et P. L. Sclater, « Field notes on the birds of Estancia Sta. Elena, Argentine Republic », Ibis, vol. 37, no 2,‎ , p. 483-488 (DOI 10.1111/j.1474-919X.1895.tb06522.x)
  12. (es) Manuel Nores, Darío Yzurieta et Rodolfo Miatello, « Lista y distribucion de las aves de Cordoba, Argentina », Bol. Acad. Nac. Cienc. Cordoba, vol. 56,‎ (lire en ligne)
  13. CONSERVATOIRE D'ESPACES NATURELS GUYANE, Savanes de Guyane : Localisation, patrimonialité et menaces, (lire en ligne)