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« Citron Meyer » : différence entre les versions

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Le citron Meyer est un cultivar chinois de citron doux décoratif qui doit sa notoriété à l'utilisation culinaire qu'en fit Lindsey Shere, pâtissière d'Alice Waters dans les années 1970 au restaurant Chez Panisse à Berkeley, en Californie. De là il est devenu un fruit fétiche des chefs[1] et des pâtissiers.

UPOV donne le nom français de citronnier de Meyer[2].

Dénomination

Citrus ×meyeri Yu.Tanaka est synonyme de C. lemon (le citron)[3]

Histoire

L'origine est incertaine. Selon Hodgson (1967) le citron Meyer appartiennent au groupe citron acide commun, il aurait été découvert près de Pékin, et introduits aux États-Unis comme plante ornementale en 1908[4]. En 1959 Tanaka écrit «Soh-long est un Meyer acide et Pani-Jamir une forme douce du citron Meyer, variété qu'aurait rencontré Franck Meyer vers 1908 en Chine [ ] des formes acides de Meyer semblent spontanée en Assam[5] ».

Frank Nicholas Meyer l'introduit en Californie

Vers 1980, le citron Meyer est un fruit signature de Chez Panisse[6], chantre des ingrédients locaux, ce citron chinois provenait d'un arbre décoratif de l'arrière cour d'un voisin[7]. Lindsey Shere en faisait une tarte au citron qui figure dans son livre Chez Panisse Desserts[8], plus tard Martha Stewart en assure une promotion dans le grand public américain, principalement dans les desserts sucrés[9].

Description

Raymond Lauriac le signale dans le verger expérimental de la ferme Lacarelle de Tafrant (Maroc) en 1937: «Jai vu, enfin, toute une collection de citrons, dont un appelé Meyer Lémon est d'une coloration extérieure et intérieure rouge-orange très prononcé. Ce fruit, extrêmement juteux, est idéal pour la préparation de citronnade sous forme de citron pressé»[10].

L. Blondel note (1949) Le Citron Meyer perd son acidité dès le mois de décembre, ce qui enlève de sa valeur à partir de cette date. Il doit être greffé sur Rough Lemon ou Rhobs El Arsa, car il a une mauvaise affinité pour le Bigaradier[11].

Génétique

Culture

La plante fait l'objet de réstrictions de circulation au USA car elle est porteuse de certains virus asymptomatiques comme le CTV[12]. Il est sensible à la mouche mexicaine du fruit Anastrepha ludens[4]

Huile essentielle

L'H.E. de feuille a été publiée (1982) avec en ordre décroissant: limonène 73 %, 1,8-cinéole 7 %; isopulégol 4 %, linalol 1,7 %,myrcène 1,3 %, citronellal, a-terpinéol, terpinène-4-ol, ocimène, géranial[13].

L'huile essentielle du fruit est distincte de celle des citrons acides. Le D -Limonène représente 77 % et le β -pinène 1,6 % dans la publication de 2022[14] contre limonène (40 %) et β-pinene 25 % chez le citron[15].. les auteurs notent aussi un taux plus élevée de citronellal 0,34 %, de thymol 0,87 % et autres sesquiterpènes, plus pauvre en citral[14]. Une publication turque (2017) montre une certiane proximité de l'HE de fruit avec la mandarine satsuma[16].

Utilisation - pathologies

Notes et références

  1. Collectif, Les Grandes Tables du Monde 2013, LEC communication (A.Ducasse), (ISBN 978-2-84123-568-1, lire en ligne), p 385
  2. « Citrus meyeri Yu. Tanaka (CITRU_MEY) », sur www.upov.int (consulté le )
  3. « Citrus × meyeri Yu.Tanaka — The Plant List », sur www.theplantlist.org (consulté le )
  4. a et b (en) Robert L. Mangan, Aleena Tarshis Moreno, « Host Status of Meyer and Eureka Lemons for Anastrepha ludens », sur academic.oup.com (consulté le )
  5. (en) T Tanaka, « A revision of Assam citrus », Bulletin of the University of Osaka Prefecture. Ser. B, Agriculture and biology.,‎ 1959, 9, p.29-39 (lire en ligne [PDF])
  6. (en-US) Amanda Hesser, « All Perfume, No Pucker », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « The secret to delicious desserts is in the detail, and ingredients », sur South China Morning Post, (consulté le )
  8. (en) Claraines¡dpm! Does: Foodie Adventures, « Meyer Lemon Tart », sur Instructables (consulté le )
  9. (en) « [meyer lemon] Results from Martha Stewart », sur Martha Stewart (consulté le )
  10. Raymond Robarts - University of Toronto, Le Maroc terre d'agrumes, Casablanca Impr. Réunies du "Petit Marocain" et de la "Vigie Marocaine", (lire en ligne)
  11. « Notes et actualités », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 29, no 323,‎ , p. 514–544 (lire en ligne, consulté le )
  12. « Meyer Lemon | Citrus ID », sur idtools.org (consulté le )
  13. (en) Eric D. Lund, Philip E. Shaw et Cora L. Kirkland, « Components of Meyer lemon leaf oil », Journal of Agricultural and Food Chemistry, vol. 30, no 1,‎ , p. 95–97 (ISSN 0021-8561 et 1520-5118, DOI 10.1021/jf00109a021, lire en ligne, consulté le )
  14. a et b (en) Siyu Liu, Shiming Li et Chi-Tang Ho, « Dietary bioactives and essential oils of lemon and lime fruits », Food Science and Human Wellness, vol. 11, no 4,‎ , p. 753–764 (ISSN 2213-4530, DOI 10.1016/j.fshw.2022.03.001, lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Anis Ben Hsouna, Nihed Ben Halima, Slim Smaoui et Naceur Hamdi, « Citrus lemon essential oil: chemical composition, antioxidant and antimicrobial activities with its preservative effect against Listeria monocytogenes inoculated in minced beef meat », Lipids in Health and Disease, vol. 16, no 1,‎ , p. 146 (ISSN 1476-511X, PMID 28774297, PMCID PMC5543433, DOI 10.1186/s12944-017-0487-5, lire en ligne, consulté le )
  16. (en) Taner Bozkurt, Osman Gülnaz, Yıldız Aka Kaçar, « Chemical composition of the essential oils from some citrus species and evaluation of the antimicrobial activity », IOSR Journal of Environmental Science, Toxicology and Food Technology (IOSR-JESTFT) ISSN: 2319-2399.Volume 11, Issue 10,‎ , p. 29-33 (lire en ligne [PDF])

Voir aussi