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« Hirondelle bicolore » : différence entre les versions

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{{sous-titre/Taxon|ns1=Tachycineta bicolor}}
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{{Ébauche|oiseau}}
{{Taxobox début | animal | Hirondelle bicolore | Tachycineta bicolor1.jpg | ''Tachycineta bicolor'' | classification=COI }}
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{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
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[[Fichier:Tachycineta bicolor CT3.jpg|thumb|gauche|Un mâle (à gauche) et une femelle brune âgée d'un an d'Hirondelle bicolore.]]
[[Fichier:Tachycineta bicolor CT3.jpg|thumb|gauche|Un mâle (à gauche) et une femelle brune âgée d'un an d'Hirondelle bicolore.]]
[[Fichier:Tree swallow in JBWR (25579).jpg|vignette|Une hirondelle bicolore dans le {{Lien|lang=en|Jamaica Bay Wildlife Refuge}} à New York. Mai 2021.]]
[[Fichier:Tree swallow in JBWR (25579).jpg|vignette|Une hirondelle bicolore dans le {{Lien|lang=en|Jamaica Bay Wildlife Refuge}} à New York. Mai 2021.]]
Par la couleur seulement, il est possible de distinguer les femelles d’un an brunes des autres (femelles de 2 ans et mâles). Lorsqu’on a affaire à un mâle et une femelle tous deux iridescents, on ne doit pas se fier seulement à la couleur, puisque certaines femelles peuvent être aussi bleues et brillantes que certains mâles. Il faut se fier aussi à ces autres critères<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Cohen, R|titre = Criteria for distinguishing breeding male tree swallows from brightly colored females prior to capture.|périodique = North American Bird Bander|numéro = 9|jour = |mois = |année = 1984|issn = |lire en ligne = |pages = 2-3}}.</ref> :
Par la couleur seulement, il est possible de distinguer les femelles d’un an brunes des autres (femelles de 2 ans et mâles). Lorsqu’on a affaire à un mâle et une femelle tous deux iridescents, on ne doit pas se fier uniquement à la couleur, puisque certaines femelles peuvent être aussi bleues et brillantes que certains mâles. Il faut se fier aussi à ces autres critères<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Cohen, R|titre = Criteria for distinguishing breeding male tree swallows from brightly colored females prior to capture.|périodique = North American Bird Bander|numéro = 9|jour = |mois = |année = 1984|issn = |lire en ligne = |pages = 2-3}}.</ref> :
* Le mâle est plus gros et a souvent les plumes hérissées (particulièrement celles de la couronne) et a souvent la poitrine d’un blanc plus éclatant;
* Le mâle est plus gros et a souvent les plumes hérissées (particulièrement celles de la couronne) et a souvent la poitrine d’un blanc plus éclatant ;
* Le mâle est plus constamment perché sur le nichoir et attaque plus les intrus entrant dans une zone de {{unité|15|m}} du nichoir;
* Le mâle est plus constamment perché sur le nichoir et attaque plus les intrus entrant dans une zone de {{unité|15|m}} du nichoir ;
* La femelle iridescente peut avoir une bande de plumes brunes autour du bec.
* La femelle iridescente peut avoir une bande de plumes brunes autour du bec.


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=== Reproduction ===
=== Reproduction ===
Il est nicheur cavicole secondaire, c’est-à-dire qu’il niche dans des trous que d’autres oiseaux ont déjà formés dans des arbres morts (exemple : pic, canard) et s’accommode bien de nichoirs artificiels<ref name=":0">{{Lien web|titre = Tree Swallow — Birds of North America Online|url = http://bna.birds.cornell.edu/bna/species/011/articles/introduction|site = bna.birds.cornell.edu|consulté le = 19 janvier 2016}}.</ref>. L’hirondelle bicolore est la première hirondelle à arriver au Québec<ref>{{Lien web|titre = Carte de répartition eBird--Hirondelle bicolore|url = http://ebird.org/ebird/canada/map/treswa?neg=true&env.minX=&env.minY=&env.maxX=&env.maxY=&zh=false&gp=false&ev=Z&mr=3-5&bmo=3&emo=5&yr=all|site = ebird.org|consulté le = 2016-01-20}}.</ref>. La raison est qu’elle est la seule à pouvoir s’alimenter d’autre chose que des insectes, comme les baies du myrique beaumier<ref name=":0" />. Le mâle arrive avant la femelle, et revient souvent au même territoire année après année. La femelle est moins [[Philopatrie|philopatrique]]<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Winkler, D.W. et al|titre = Breeding Dispersal and Philopatry in the Tree Swallow.|périodique = The Condor|numéro = 106|jour = |mois = |année = 2004|issn = |lire en ligne = |pages = 768-776}}.</ref>. Ainsi, plus souvent les individus ne forment pas le même couple année après année<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Llambias, P.e", Wrege, D. et Winkler, D. W.|titre = Effects of site fidelity and breeding performance on mate retention in a short-lived passerine, the tree swallow Tachycineta bicolor|périodique = Journal of Avian Biology|numéro = 39|jour = |mois = |année = 2008|issn = |lire en ligne = |pages = 493-499|doi = 10.1111/j.2008.0908-8857.04274.x}}.</ref>.
Il est nicheur cavicole secondaire, c’est-à-dire qu’il niche dans des trous que d’autres oiseaux ont déjà formés dans des arbres morts (exemple : [[Picidae|pic]], [[canard]]) et s’accommode bien de nichoirs artificiels<ref name=":0">{{Lien web|titre = Tree Swallow — Birds of North America Online|url = http://bna.birds.cornell.edu/bna/species/011/articles/introduction|site = bna.birds.cornell.edu|consulté le = 19 janvier 2016}}.</ref>. L’hirondelle bicolore est la première hirondelle à arriver au Québec<ref>{{Lien web|titre = Carte de répartition eBird--Hirondelle bicolore|url = http://ebird.org/ebird/canada/map/treswa?neg=true&env.minX=&env.minY=&env.maxX=&env.maxY=&zh=false&gp=false&ev=Z&mr=3-5&bmo=3&emo=5&yr=all|site = ebird.org|consulté le = 2016-01-20}}.</ref>. La raison est qu’elle est la seule à pouvoir s’alimenter d’autre chose que des insectes, comme les baies du [[Myrica gale|myrique beaumier]]<ref name=":0" />. Le mâle arrive avant la femelle, et revient souvent au même territoire année après année. La femelle est moins [[Philopatrie|philopatrique]]<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Winkler, D.W. et al|titre = Breeding Dispersal and Philopatry in the Tree Swallow.|périodique = The Condor|numéro = 106|jour = |mois = |année = 2004|issn = |lire en ligne = |pages = 768-776}}.</ref>. Ainsi, plus souvent les individus ne forment pas le même couple année après année<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Llambias, P.e", Wrege, D. et Winkler, D. W.|titre = Effects of site fidelity and breeding performance on mate retention in a short-lived passerine, the tree swallow Tachycineta bicolor|périodique = Journal of Avian Biology|numéro = 39|jour = |mois = |année = 2008|issn = |lire en ligne = |pages = 493-499|doi = 10.1111/j.2008.0908-8857.04274.x}}.</ref>.
[[Fichier:Birdsgarden.jpg|thumb|Nid typique de l'Hirondelle bicolore. Ici, une femelle de plus d'un an incube ses œufs.]]
[[Fichier:Birdsgarden.jpg|thumb|Nid typique de l'Hirondelle bicolore. Ici, une femelle de plus d'un an incube ses œufs.]]
Comme l’hirondelle est un nicheur cavicole secondaire, les sites de nidification sont plutôt rares, ainsi elle a un comportement agressif envers les autres individus lors de la nidification (les mâles comme les femelles)<ref name=":0" />. Une fois le couple formé, la femelle entreprend la construction du nid seule (avec des herbes séchées en grande partie), et le mâle peut ajouter la touche finale par des plumes de d’autres espèces qu’il va chercher aux alentours, par exemple des plumes de [[goéland]] et de [[Dindon sauvage|dindon]]. Les mâles semblent jouer entre eux avec les plumes en vol<ref name=":0" />. Lorsqu’on laisse tomber une plume près d’un mâle, il tend à aller la chercher en vol.
Comme l’hirondelle est un nicheur cavicole secondaire, les sites de nidification sont plutôt rares, ainsi, elle a un comportement agressif envers les autres individus lors de la nidification (les mâles comme les femelles)<ref name=":0" />. Une fois le couple formé, la femelle entreprend la construction du nid seule (avec des herbes séchées en grande partie), et le mâle peut ajouter la touche finale par des plumes d’autres espèces qu’il va chercher aux alentours, par exemple des plumes de [[goéland]] et de [[Dindon sauvage|dindon]]. Les mâles semblent jouer entre eux avec les plumes en vol<ref name=":0" />. Lorsqu’on laisse tomber une plume près d’un mâle, il tend à aller la chercher en vol.


La femelle pond entre 4 et 6, rarement 7, œufs blancs. Elle pond ses œufs le matin, à raison de 1 par jour. La fertilisation se fait par le mâle du couple, mais aussi avec d’autres mâles des environs. La femelle a été observée s’éloigner jusqu’à {{unité|10|km}} de son nichoir durant sa période fertile<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Dunn, P.O. et Whittingham, L.A.|titre = Radio-tracking of female Tree Swallows prior to egg-laying.|périodique = Journal of Field Ornithology|numéro = 76|jour = |mois = |année = 2005|issn = |lire en ligne = |pages = 259-263}}.</ref>, ainsi les reproductions hors couple peuvent se faire relativement loin. La femelle semble contrôler les reproductions hors couple, puisqu’elle a été vue les solliciter mais aussi exprimer un refus de copulation (en soulevant la queue) sans agression de la part du mâle<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Venier, L. et al.|titre = Behavioural patterns of extra-pair copulation in tree swallows.|périodique = Animal Behaviour|numéro = 45|jour = |mois = |année = 1993|issn = |lire en ligne = |pages = 4112-415}}.</ref>.
La femelle pond entre 4 et 6, rarement 7, œufs blancs. Elle pond ses œufs le matin, à raison de 1 par jour. La fertilisation se fait par le mâle du couple, mais aussi avec d’autres mâles des environs. La femelle a été observée s’éloigner jusqu’à {{unité|10|km}} de son nichoir durant sa période fertile<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Dunn, P.O. et Whittingham, L.A.|titre = Radio-tracking of female Tree Swallows prior to egg-laying.|périodique = Journal of Field Ornithology|numéro = 76|jour = |mois = |année = 2005|issn = |lire en ligne = |pages = 259-263}}.</ref>, ainsi les reproductions hors couple peuvent se faire relativement loin. La femelle semble contrôler les reproductions hors couple, puisqu’elle a été vue les solliciter, mais aussi exprimer un refus de copulation (en soulevant la queue) sans agression de la part du mâle<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Venier, L. et al.|titre = Behavioural patterns of extra-pair copulation in tree swallows.|périodique = Animal Behaviour|numéro = 45|jour = |mois = |année = 1993|issn = |lire en ligne = |pages = 4112-415}}.</ref>.
[[Fichier:Baby tree swallow.png|left|thumb|Oisillon probablement âgé d'environ 20 jours prêt à s'envoler.]]
[[Fichier:Baby tree swallow.png|left|thumb|Oisillon probablement âgé d'environ 20 jours prêt à s'envoler.]]
Les oisillons sont [[nidicole]]s, donc naissent sans plumes et très petits, après environ 14-15 jours d’incubation. Ils prennent environ 16-22 jours gagner une vingtaine de grammes et s’envoler<ref name=":0" />. Le mâle et la femelle se partagent la tâche des soins aux oisillons (apport d’insectes et retrait des fientes hors du nid). Le mâle effectue des soins même si tous les oisillons ne sont parfois pas les siens. En moyenne, 50 % des jeunes de la nichée sont les siens, et 85 % des nichées contiennent au moins 1 oisillon hors couple<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Andréanne|nom1 = Lessard|prénom2 = Audrey|nom2 = Bourret|prénom3 = Marc|nom3 = Bélisle|prénom4 = Fanie|nom4 = Pelletier|titre = Individual and environmental determinants of reproductive success in male tree swallow (Tachycineta bicolor)|périodique = Behavioral Ecology and Sociobiology|volume = 68|date = 2014-02-14|issn = 0340-5443|issn2 = 1432-0762|doi = 10.1007/s00265-014-1686-y|lire en ligne = https://link.springer.com/article/10.1007/s00265-014-1686-y|consulté le = 2016-01-20|pages = 733-742}}.</ref>. Il s’agit donc d’une des espèces avec le plus grand taux de reproductions hors couple observé chez les oiseaux<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Griffith, S.C., Owens, I.P.F. et Thuman, K.|titre =. Extra pair paternity in birds : a review of interspecific variation and adaptative function.|périodique = Molecular Ecology|numéro = 11|jour = |mois = |année = 2002|issn = |lire en ligne = |pages = 2195-2212}}.</ref>.
Les oisillons sont [[nidicole]]s, donc naissent sans plumes et très petits, après environ 14-15 jours d’incubation. Ils prennent approximativement 16-22 jours gagner une vingtaine de grammes et s’envoler<ref name=":0" />. Le mâle et la femelle se partagent la tâche des soins aux oisillons (apport d’insectes et retrait des fientes hors du nid). Le mâle effectue des soins même si tous les oisillons ne sont parfois pas les siens. En moyenne, 50 % des jeunes de la nichée sont les siens, et 85 % des nichées contiennent au moins 1 oisillon hors couple<ref>{{Article|langue = en|prénom1 = Andréanne|nom1 = Lessard|prénom2 = Audrey|nom2 = Bourret|prénom3 = Marc|nom3 = Bélisle|prénom4 = Fanie|nom4 = Pelletier|titre = Individual and environmental determinants of reproductive success in male tree swallow (Tachycineta bicolor)|périodique = Behavioral Ecology and Sociobiology|volume = 68|date = 2014-02-14|issn = 0340-5443|issn2 = 1432-0762|doi = 10.1007/s00265-014-1686-y|lire en ligne = https://link.springer.com/article/10.1007/s00265-014-1686-y|consulté le = 2016-01-20|pages = 733-742}}.</ref>. Il s’agit donc d’une des espèces avec le plus grand taux de reproductions hors couple observé chez les oiseaux<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Griffith, S.C., Owens, I.P.F. et Thuman, K.|titre =. Extra pair paternity in birds : a review of interspecific variation and adaptative function.|périodique = Molecular Ecology|numéro = 11|jour = |mois = |année = 2002|issn = |lire en ligne = |pages = 2195-2212}}.</ref>.


Des études ont été faites sur la sélection sexuelle de la coloration chez les mâles. Les mâles plus brillants ont plus de jeunes hors couple, c’est-à-dire des jeunes produits dans d’autres nids que le sien<ref>{{Article|langue = anglais|prénom1 = Pierre-Paul|nom1 = Bitton|prénom2 = Erin L.|nom2 = O'Brien|prénom3 = Russell D.|nom3 = Dawson|titre = Plumage brightness and age predict extrapair fertilization success of male tree swallows, Tachycineta bicolor|périodique = Animal Behaviour|volume = 74|date = 2007-12-01|doi = 10.1016/j.anbehav.2007.03.018|lire en ligne = http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003347207003326|consulté le = 2016-01-20|pages = 1777-1784}}.</ref>. Les femelles plus vertes et moins brillantes ont un meilleur succès reproducteur<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Bentz, A.B. et Siefferman, L.|titre = Age-dependent relationships between coloration and reproduction in a species exhibiting delayed plumage maturation in females.|périodique = Journal of Avian Biology|numéro = 44|jour = |mois = |année = 2013|issn = |lire en ligne = |pages = 80-88}}.</ref>.
Des études ont été faites sur la sélection sexuelle de la coloration chez les mâles. Les mâles plus brillants ont plus de jeunes hors couple, c’est-à-dire des jeunes produits dans d’autres nids que le sien<ref>{{Article|langue = anglais|prénom1 = Pierre-Paul|nom1 = Bitton|prénom2 = Erin L.|nom2 = O'Brien|prénom3 = Russell D.|nom3 = Dawson|titre = Plumage brightness and age predict extrapair fertilization success of male tree swallows, Tachycineta bicolor|périodique = Animal Behaviour|volume = 74|date = 2007-12-01|doi = 10.1016/j.anbehav.2007.03.018|lire en ligne = http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003347207003326|consulté le = 2016-01-20|pages = 1777-1784}}.</ref>. Les femelles plus vertes et moins brillantes ont un meilleur succès reproducteur<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Bentz, A.B. et Siefferman, L.|titre = Age-dependent relationships between coloration and reproduction in a species exhibiting delayed plumage maturation in females.|périodique = Journal of Avian Biology|numéro = 44|jour = |mois = |année = 2013|issn = |lire en ligne = |pages = 80-88}}.</ref>.
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=== Longévité ===
=== Longévité ===
Cet oiseau vit en moyenne {{nombre|2.7|ans}}, mais certains individus atteignent {{nobr|8 ans}}<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Butler, R.W.|titre = Population Dynamics and Migration Routes of Tree Swallows, Tachycineta bicolor, in North America.|périodique = Journal of field Ornithology|numéro = 59|jour = |mois = |année = 1988|issn = |lire en ligne = |pages = 395-402}}.</ref>.
Cet oiseau vit en moyenne {{nombre|2.7|ans}}, mais certains individus atteignent {{nobr|8 ans}}<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Butler, R.W.|titre = Population Dynamics and Migration Routes of Tree Swallows, Tachycineta bicolor, in North America.|périodique = Journal of field Ornithology|numéro = 59|jour = |mois = |année = 1988|issn = |lire en ligne = |pages = 395-402}}.</ref>.

=== Prédation ===
Les nids d'hirondelle sont victimes de nombreux prédateurs incluant le [[raton-laveur]], l'[[Ours noir]], la [[Crécerelle d'Amérique]], le [[Quiscale bronzé]] ou encore la [[Corneille d'Amérique]]<ref name=":1" />.

Les individus adultes sont principalement la proie de [[Rapace|rapaces]] comme l'[[Épervier brun]], le [[Grand-duc d'Amérique]] ou le [[Faucon émerillon]]<ref name=":1" />.

Les hirondelles adultes peuvent émettre un cri d'alarme lorsqu'elles repèrent un prédateur pour signifier aux juvéniles de baisser la tête<ref>{{Article|prénom1=Emma|nom1=McIntyre|prénom2=Andrew G.|nom2=Horn|prénom3=Marty L.|nom3=Leonard|titre=Do nestling Tree Swallows (Tachycineta bicolor) respond to parental alarm calls?|périodique=The Auk|volume=131|numéro=3|date=2014-07-01|issn=1938-4254|doi=10.1642/AUK-13-235.1|lire en ligne=https://doi.org/10.1642/AUK-13-235.1|consulté le=2022-07-24|pages=314–320}}</ref>. Elles défendent leur nid face aux prédateurs, le mâle plus agressivement que la femelle<ref>{{Article|prénom1=David W.|nom1=Winkler|titre=Causes and Consequences of Variation in Parental Defense Behavior by Tree Swallows|périodique=The Condor|volume=94|numéro=2|date=1992-05-01|issn=1938-5129|doi=10.2307/1369222|lire en ligne=https://doi.org/10.2307/1369222|consulté le=2022-07-24|pages=502–520}}</ref>.


== Systématique ==
== Systématique ==
L'hirondelle bicolore a été décrite pour la première fois par l'ornithologue français [[Louis-Pierre Vieillot]] en 1808. L'espèce est actuellement considérée comme [[Taxon monotypique|monotypique]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Swallows – IOC World Bird List |url=https://www.worldbirdnames.org/new/bow/swallows/ |consulté le=2022-07-20}}</ref>. ''Hirundo viridis'', ''leucogaster'' et ''prasina'' sont des synonymes de cette espèce<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2">{{Ouvrage|nom1=United States National Museum|titre=Bulletin of the United States National Museum|éditeur=G.P.O|date=1904|lire en ligne=https://www.biodiversitylibrary.org/item/32323|consulté le=2022-07-20}}</ref>. Une sous-espèce ''Tachycineta bicolor vespertina'' a déjà été proposée (initialement par Cooper en 1876) mais n'est pas reconnue<ref name=":2" />.
L'hirondelle bicolore a été décrite pour la première fois par l'ornithologue français [[Louis-Pierre Vieillot]] en 1808, sous le nom ''Hirundo bicolor''. L'espèce est actuellement considérée comme [[Taxon monotypique|monotypique]]<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Swallows – IOC World Bird List |url=https://www.worldbirdnames.org/new/bow/swallows/ |consulté le=2022-07-20}}</ref>. ''Hirundo viridis'', ''leucogaster'' et ''prasina'' sont des synonymes de cette espèce<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2">{{Ouvrage|nom1=United States National Museum|titre=Bulletin of the United States National Museum|éditeur=G.P.O|date=1904|lire en ligne=https://www.biodiversitylibrary.org/item/32323|consulté le=2022-07-20}}</ref>. Une sous-espèce ''Tachycineta bicolor vespertina'' a déjà été proposée (initialement par [[James Graham Cooper|Cooper]] en 1876) mais n'est pas reconnue<ref name=":2" />.


== L'hirondelle bicolore et l'humain ==
== L'hirondelle bicolore et l'humain ==


=== Conservation ===
=== Conservation ===
L'hirondelle bicolore est classée comme "[[préoccupation mineure]]" par l'[[Union internationale pour la conservation de la nature|UICN]], en raison de sa large population qui reste stable<ref>{{Article|langue=en|nom1=IUCN|titre=Tachycineta bicolor: BirdLife International: The IUCN Red List of Threatened Species 2016: e.T22712057A94316797|périodique=IUCN Red List|éditeur=International Union for Conservation of Nature|date=2016-10-01|doi=10.2305/iucn.uk.2016-3.rlts.t22712057a94316797.en|lire en ligne=http://www.iucnredlist.org/details/22712057/0|consulté le=2022-07-24}}</ref>. Cependant, sa proximité avec l'eau la rend vulnérable à la contamination par certains métaux lourds comme le mercure<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Kelly K.|nom1=Hallinger|prénom2=Daniel A.|nom2=Cristol|titre=The role of weather in mediating the effect of mercury exposure on reproductive success in tree swallows|périodique=Ecotoxicology|volume=20|numéro=6|date=2011-08-01|issn=1573-3017|doi=10.1007/s10646-011-0694-1|lire en ligne=https://doi.org/10.1007/s10646-011-0694-1|consulté le=2022-07-24|pages=1368–1377}}</ref>.
Cet oiseau fait partie du groupe des oiseaux des prairies, le groupe d’oiseaux ayant subi le plus fort déclin en Amérique du Nord depuis 1970. L’hirondelle bicolore subit au Québec un déclin de 4 % par année depuis 1970<ref>{{en}} {{Lien web|titre = Patuxent Bird Identification and Breeding Bird Survey Results|url = http://www.mbr-pwrc.usgs.gov/cgi-bin/atlasa13.pl?06140&1&13&csrfmiddlewaretoken=3YKakk7LxT2ki6NSpl4mstudYCqdW02C|site = www.mbr-pwrc.usgs.gov|consulté le = 19 janvier 2016}}.</ref>.


Elle subit au Québec un déclin de 4 % par an depuis 1970<ref>{{en}} {{Lien web|titre = Patuxent Bird Identification and Breeding Bird Survey Results|url = http://www.mbr-pwrc.usgs.gov/cgi-bin/atlasa13.pl?06140&1&13&csrfmiddlewaretoken=3YKakk7LxT2ki6NSpl4mstudYCqdW02C|site = www.mbr-pwrc.usgs.gov|consulté le = 19 janvier 2016}}.</ref>.
== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}

Version du 25 juillet 2022 à 00:00

Tachycineta bicolor

L'Hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) est une espèce de passereaux appartenant à la famille des Hirundinidae.

Description

Cet oiseau mesure environ 13,5 cm et pèse environ 20 g. Il a le dos bleu-vert iridescent, la poitrine blanche et le bec noir.

Un dichromatisme sexuel existe entre les mâles et les femelles. Les femelles sont plus vertes et moins brillantes que les mâles[1]. La coloration iridescente de l’Hirondelle est formée par la microstructure de la plume. La superposition d’une couche mince et uniforme de granules de mélanine sous une couche de kératine dans les barbules des plumes[2] amène le phénomène physique appelé «interférence par couches minces». C’est le même phénomène qui crée la coloration observée sur une bulle de savon ou sur de l’huile sur de l’eau.

Maturation retardée du plumage chez une femelle brune d'un an. On peut parfois observer une légère teinte verte chez ces femelles.

Les femelles ont une particularité appelée la maturation retardée du plumage[3]. Les femelles âgées d’un an ont un plumage brun similaire à celui des jeunes de l’année, parfois avec une légère coloration verte. Il est proposé que ce plumage brun diminue les agressions faites par les autres femelles. Cette espèce est une des rares chez qui on observe ce phénomène chez les femelles.

Un mâle (à gauche) et une femelle brune âgée d'un an d'Hirondelle bicolore.
Une hirondelle bicolore dans le Jamaica Bay Wildlife Refuge (en) à New York. Mai 2021.

Par la couleur seulement, il est possible de distinguer les femelles d’un an brunes des autres (femelles de 2 ans et mâles). Lorsqu’on a affaire à un mâle et une femelle tous deux iridescents, on ne doit pas se fier uniquement à la couleur, puisque certaines femelles peuvent être aussi bleues et brillantes que certains mâles. Il faut se fier aussi à ces autres critères[4] :

  • Le mâle est plus gros et a souvent les plumes hérissées (particulièrement celles de la couronne) et a souvent la poitrine d’un blanc plus éclatant ;
  • Le mâle est plus constamment perché sur le nichoir et attaque plus les intrus entrant dans une zone de 15 m du nichoir ;
  • La femelle iridescente peut avoir une bande de plumes brunes autour du bec.

La mue s’effectue durant l’automne, parfois certaines plumes de la couronne muent durant l’hiver[1].

  • zone de nidification
  • voie de passage
  • aire d'hivernage

Répartition et habitat

Répartition

L’hirondelle bicolore niche dans une large partie de l'Amérique du Nord, jusqu'à la limite des arbres au nord du Canada, et dans tous les états des États-Unis excepté les plus au sud (la côte californienne faisant exception), le sud des Rocheuses et des Grandes Plaines[5].

Migration

Les populations d'hirondelle bicolore sont pratiquement toutes migratrices, quittant leur zone de reproduction dès juillet-août jusqu'à tard dans l'automne, pour rejoindre le Mexique, la côte sud des États-Unis (notamment la Floride), Cuba et les pays du sud de l'Amérique centrale[5].

Elle migre durant le jour, en altitude, se regroupant en dortoirs durant la nuit pouvant contenir des centaines ou des milliers d'oiseaux[5].

Habitat

Cet oiseau préfère les habitats ouverts comme les plans d’eau et les champs agricoles[1]. Elle tend à préférer les zones humides pour se nourrir par rapport aux prairies et aux zones cultivées[6].

Écologie et comportement

Alimentation

Elle se nourrit d'insectes, majoritairement de diptères, principalement aquatiques ; ses proies incluent également les anisoptères, les hyménoptères, les coléoptères et les hémiptères. Il se concentre sur les proies aquatiques à la saison de la reproduction, ajoutant les éphémères et les lépidoptères à son régime[7].

Elle capture ses proies en vol dans des surfaces ouvertes, pouvant même pêcher des insectes à la surface de l'eau. On peut plus rarement la retrouver au sol pour se nourrir[5].

Les juvéniles sont nourris essentiellement avec des larves d'origine aquatique, mais aussi des insectes équitablement répartis entre terrestres et aquatiques[8].

Reproduction

Il est nicheur cavicole secondaire, c’est-à-dire qu’il niche dans des trous que d’autres oiseaux ont déjà formés dans des arbres morts (exemple : pic, canard) et s’accommode bien de nichoirs artificiels[1]. L’hirondelle bicolore est la première hirondelle à arriver au Québec[9]. La raison est qu’elle est la seule à pouvoir s’alimenter d’autre chose que des insectes, comme les baies du myrique beaumier[1]. Le mâle arrive avant la femelle, et revient souvent au même territoire année après année. La femelle est moins philopatrique[10]. Ainsi, plus souvent les individus ne forment pas le même couple année après année[11].

Nid typique de l'Hirondelle bicolore. Ici, une femelle de plus d'un an incube ses œufs.

Comme l’hirondelle est un nicheur cavicole secondaire, les sites de nidification sont plutôt rares, ainsi, elle a un comportement agressif envers les autres individus lors de la nidification (les mâles comme les femelles)[1]. Une fois le couple formé, la femelle entreprend la construction du nid seule (avec des herbes séchées en grande partie), et le mâle peut ajouter la touche finale par des plumes d’autres espèces qu’il va chercher aux alentours, par exemple des plumes de goéland et de dindon. Les mâles semblent jouer entre eux avec les plumes en vol[1]. Lorsqu’on laisse tomber une plume près d’un mâle, il tend à aller la chercher en vol.

La femelle pond entre 4 et 6, rarement 7, œufs blancs. Elle pond ses œufs le matin, à raison de 1 par jour. La fertilisation se fait par le mâle du couple, mais aussi avec d’autres mâles des environs. La femelle a été observée s’éloigner jusqu’à 10 km de son nichoir durant sa période fertile[12], ainsi les reproductions hors couple peuvent se faire relativement loin. La femelle semble contrôler les reproductions hors couple, puisqu’elle a été vue les solliciter, mais aussi exprimer un refus de copulation (en soulevant la queue) sans agression de la part du mâle[13].

Oisillon probablement âgé d'environ 20 jours prêt à s'envoler.

Les oisillons sont nidicoles, donc naissent sans plumes et très petits, après environ 14-15 jours d’incubation. Ils prennent approximativement 16-22 jours gagner une vingtaine de grammes et s’envoler[1]. Le mâle et la femelle se partagent la tâche des soins aux oisillons (apport d’insectes et retrait des fientes hors du nid). Le mâle effectue des soins même si tous les oisillons ne sont parfois pas les siens. En moyenne, 50 % des jeunes de la nichée sont les siens, et 85 % des nichées contiennent au moins 1 oisillon hors couple[14]. Il s’agit donc d’une des espèces avec le plus grand taux de reproductions hors couple observé chez les oiseaux[15].

Des études ont été faites sur la sélection sexuelle de la coloration chez les mâles. Les mâles plus brillants ont plus de jeunes hors couple, c’est-à-dire des jeunes produits dans d’autres nids que le sien[16]. Les femelles plus vertes et moins brillantes ont un meilleur succès reproducteur[17].

Longévité

Cet oiseau vit en moyenne 2,7 ans, mais certains individus atteignent 8 ans[18].

Prédation

Les nids d'hirondelle sont victimes de nombreux prédateurs incluant le raton-laveur, l'Ours noir, la Crécerelle d'Amérique, le Quiscale bronzé ou encore la Corneille d'Amérique[5].

Les individus adultes sont principalement la proie de rapaces comme l'Épervier brun, le Grand-duc d'Amérique ou le Faucon émerillon[5].

Les hirondelles adultes peuvent émettre un cri d'alarme lorsqu'elles repèrent un prédateur pour signifier aux juvéniles de baisser la tête[19]. Elles défendent leur nid face aux prédateurs, le mâle plus agressivement que la femelle[20].

Systématique

L'hirondelle bicolore a été décrite pour la première fois par l'ornithologue français Louis-Pierre Vieillot en 1808, sous le nom Hirundo bicolor. L'espèce est actuellement considérée comme monotypique[21]. Hirundo viridis, leucogaster et prasina sont des synonymes de cette espèce[5],[22]. Une sous-espèce Tachycineta bicolor vespertina a déjà été proposée (initialement par Cooper en 1876) mais n'est pas reconnue[22].

L'hirondelle bicolore et l'humain

Conservation

L'hirondelle bicolore est classée comme "préoccupation mineure" par l'UICN, en raison de sa large population qui reste stable[23]. Cependant, sa proximité avec l'eau la rend vulnérable à la contamination par certains métaux lourds comme le mercure[24].

Elle subit au Québec un déclin de 4 % par an depuis 1970[25].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h « Tree Swallow — Birds of North America Online », sur bna.birds.cornell.edu (consulté le ).
  2. (en) Chad M. Eliason et Matthew D. Shawkey, « Rapid, reversible response of iridescent feather color to ambient humidity », Optics Express, vol. 18,‎ , p. 21284-21292 (ISSN 1094-4087, PMID 20941024, lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Lozano, G et Handford, P., « A Test of an Assumption of Delayed Plumage Maturation Hypotheses Using Female Tree Swallows. », the Wilson Bulletin, no 107,‎ , p. 153-164.
  4. (en) Cohen, R, « Criteria for distinguishing breeding male tree swallows from brightly colored females prior to capture. », North American Bird Bander, no 9,‎ , p. 2-3.
  5. a b c d e f et g (en) David W. Winkler, Kelly K. Hallinger, Daniel R. Ardia et R. J. Robertson, « Tree Swallow (Tachycineta bicolor), version 1.0 », Birds of the World,‎ (DOI 10.2173/bow.treswa.01, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Andrew S Elgin, Robert G Clark, Christy A Morrissey, « Tree Swallow selection for wetlands in agricultural landscapes predicted by central-place foraging theory », Ornithological Applications, vol. 122,‎ (lire en ligne)
  7. (en) Peter J. Blancher et Donald K. McNicol, « Tree swallow diet in relation to wetland acidity », Canadian Journal of Zoology, vol. 69, no 10,‎ , p. 2629–2637 (ISSN 0008-4301 et 1480-3283, DOI 10.1139/z91-370, lire en ligne, consulté le )
  8. Jean M. Mengelkoch, Gerald J. Niemi et Ronald R. Regal, « Diet of the Nestling Tree Swallow », The Condor, vol. 106, no 2,‎ , p. 423–429 (ISSN 1938-5129, DOI 10.1093/condor/106.2.423, lire en ligne, consulté le )
  9. « Carte de répartition eBird--Hirondelle bicolore », sur ebird.org (consulté le ).
  10. (en) Winkler, D.W. et al, « Breeding Dispersal and Philopatry in the Tree Swallow. », The Condor, no 106,‎ , p. 768-776.
  11. (en) Llambias, P.e", Wrege, D. et Winkler, D. W., « Effects of site fidelity and breeding performance on mate retention in a short-lived passerine, the tree swallow Tachycineta bicolor », Journal of Avian Biology, no 39,‎ , p. 493-499 (DOI 10.1111/j.2008.0908-8857.04274.x).
  12. (en) Dunn, P.O. et Whittingham, L.A., « Radio-tracking of female Tree Swallows prior to egg-laying. », Journal of Field Ornithology, no 76,‎ , p. 259-263.
  13. (en) Venier, L. et al., « Behavioural patterns of extra-pair copulation in tree swallows. », Animal Behaviour, no 45,‎ , p. 4112-415.
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  15. (en) Griffith, S.C., Owens, I.P.F. et Thuman, K., « . Extra pair paternity in birds : a review of interspecific variation and adaptative function. », Molecular Ecology, no 11,‎ , p. 2195-2212.
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  17. (en) Bentz, A.B. et Siefferman, L., « Age-dependent relationships between coloration and reproduction in a species exhibiting delayed plumage maturation in females. », Journal of Avian Biology, no 44,‎ , p. 80-88.
  18. (en) Butler, R.W., « Population Dynamics and Migration Routes of Tree Swallows, Tachycineta bicolor, in North America. », Journal of field Ornithology, no 59,‎ , p. 395-402.
  19. Emma McIntyre, Andrew G. Horn et Marty L. Leonard, « Do nestling Tree Swallows (Tachycineta bicolor) respond to parental alarm calls? », The Auk, vol. 131, no 3,‎ , p. 314–320 (ISSN 1938-4254, DOI 10.1642/AUK-13-235.1, lire en ligne, consulté le )
  20. David W. Winkler, « Causes and Consequences of Variation in Parental Defense Behavior by Tree Swallows », The Condor, vol. 94, no 2,‎ , p. 502–520 (ISSN 1938-5129, DOI 10.2307/1369222, lire en ligne, consulté le )
  21. (en-US) « Swallows – IOC World Bird List » (consulté le )
  22. a et b United States National Museum, Bulletin of the United States National Museum, G.P.O, (lire en ligne)
  23. (en) IUCN, « Tachycineta bicolor: BirdLife International: The IUCN Red List of Threatened Species 2016: e.T22712057A94316797 », IUCN Red List, International Union for Conservation of Nature,‎ (DOI 10.2305/iucn.uk.2016-3.rlts.t22712057a94316797.en, lire en ligne, consulté le )
  24. (en) Kelly K. Hallinger et Daniel A. Cristol, « The role of weather in mediating the effect of mercury exposure on reproductive success in tree swallows », Ecotoxicology, vol. 20, no 6,‎ , p. 1368–1377 (ISSN 1573-3017, DOI 10.1007/s10646-011-0694-1, lire en ligne, consulté le )
  25. (en) « Patuxent Bird Identification and Breeding Bird Survey Results », sur www.mbr-pwrc.usgs.gov (consulté le ).

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