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En économie géographique, il s'est intéressé au développement des agglomérations, et notamment de l'agglomération marseillaise. À ce titre, il a notamment été membre du Collectif Andromède (comité pluridisciplinaire qui conseille la Région PACA en matière de politique scientifique et notamment pour ce qui concerne son soutien à la recherche), Conseil scientifique du [http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-de-coherence-r349.html Schéma Régional de l'Aménagement et du Développement Durable du Territoire] (SRADDT) de la Région PACA, et du Conseil Scientifique de l'[http://www.cresspaca.org/observatoire-presentation.html Observatoire Régional de l’Économie Sociale et Solidaire].
En économie géographique, il s'est intéressé au développement des agglomérations, et notamment de l'agglomération marseillaise. À ce titre, il a notamment été membre du Collectif Andromède (comité pluridisciplinaire qui conseille la Région PACA en matière de politique scientifique et notamment pour ce qui concerne son soutien à la recherche), Conseil scientifique du [http://www.paca.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-de-coherence-r349.html Schéma Régional de l'Aménagement et du Développement Durable du Territoire] (SRADDT) de la Région PACA, et du Conseil Scientifique de l'[http://www.cresspaca.org/observatoire-presentation.html Observatoire Régional de l’Économie Sociale et Solidaire].


Il s'intéresse aux "[[Tragédie des biens communs|communs]] intellectuels", avec trois domaines concrets privilégiés: le [[logiciel libre]]<ref>{{Article|langue = anglais|auteur1 = Nicolas Jullien|titre = Firms'contribution to open source software and the dominant user skill|périodique = European Management Review|numéro = 6|jour = |mois = |année = 2009|issn = |lire en ligne = http://ssrn.com/abstract=1360683|pages = 130-139|auteur2 = Jean-Benoît Zimmermann}}</ref>, les médicaments antipaludéens<ref>{{Article|langue = Français|auteur1 = Fabienne Orsi|titre = Propriété intellectuelle et globalisation: des TRIPS au modèle opensource. Les exemples des médicaments et du logiciel.|périodique = Document de travail-GREQAM|numéro = 2011-06|jour = |mois = |année = 2011|issn = |lire en ligne = http://www.greqam.fr/publications/propriete-intellectuelle-et-globalisation-des-trips-au-modele-opensource-les-exemples|pages = |auteur2 = Jean-Benoît Zimmermann}}</ref>, et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme [[Jamendo]]<ref>{{Article|langue = Français|auteur1 = Stephen Bazen|titre = Jamendo et les Artistes: Un Nouveau Modèle pour l'Industrie Musicale?|périodique = Document de travail-GREQAM|numéro = 2014-11|jour = |mois = |année = 2014|issn = |lire en ligne =
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== Carrière ==
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De sa rencontre avec [[Bernard Morel (économiste)|Bernard Morel]] à Marseille ont résulté de nouveaux questionnements au carrefour de l’économie industrielle et de l’économie régionale-spatiale. Dès 1993, il a participé activement à la naissance et aux travaux du groupe « Dynamiques de Proximités » consacrés à l’analyse du rôle des proximités, de nature spatiale et non spatiale, dans les dynamiques de coordination. Investi sur la thématique des relations entre industrie et territoires, il a introduit et popularisé les concepts de nomadisme et d'ancrage territorial<ref>{{Lien web |titre=L'ancrage territorial des activites industrielles et technologiques : un {{!}} Vie publique.fr |url=https://www.vie-publique.fr/rapport/26717-lancrage-territorial-des-activites-industrielles-et-technologiques-un |site=www.vie-publique.fr |consulté le=2020-11-06}}</ref>. Il a étudié les clusters et les systèmes industriels locaux avec Frédéric Rychen<ref>{{Article |prénom1=Frédéric |nom1=Rychen |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=Clusters in the Global Knowledge-based Economy: Knowledge Gatekeepers and Temporary Proximity |périodique=Regional Studies |volume=42 |numéro=6 |date=2008-07-01 |issn=0034-3404 |doi=10.1080/00343400802088300 |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/00343400802088300 |consulté le=2020-11-06 |pages=767–776 }}</ref> et avec André Torre <ref>{{Article |prénom1=André |nom1=Torre |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=Des clusters aux écosystèmes industriels locaux |périodique=Revue d'économie industrielle |numéro=152 |date=2015-12-15 |issn=0154-3229 |issn2=1773-0198 |doi=10.4000/rei.6204 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.4000/rei.6204 |consulté le=2020-11-06 |pages=13–38 }}</ref>.
De sa rencontre avec [[Bernard Morel (économiste)|Bernard Morel]] à Marseille ont résulté de nouveaux questionnements au carrefour de l’économie industrielle et de l’économie régionale-spatiale. Dès 1993, il a participé activement à la naissance et aux travaux du groupe « Dynamiques de Proximités » consacrés à l’analyse du rôle des proximités, de nature spatiale et non spatiale, dans les dynamiques de coordination. Investi sur la thématique des relations entre industrie et territoires, il a introduit et popularisé les concepts de nomadisme et d'ancrage territorial<ref>{{Lien web |titre=L'ancrage territorial des activites industrielles et technologiques : un {{!}} Vie publique.fr |url=https://www.vie-publique.fr/rapport/26717-lancrage-territorial-des-activites-industrielles-et-technologiques-un |site=www.vie-publique.fr |consulté le=2020-11-06}}</ref>. Il a étudié les clusters et les systèmes industriels locaux avec Frédéric Rychen<ref>{{Article |prénom1=Frédéric |nom1=Rychen |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=Clusters in the Global Knowledge-based Economy: Knowledge Gatekeepers and Temporary Proximity |périodique=Regional Studies |volume=42 |numéro=6 |date=2008-07-01 |issn=0034-3404 |doi=10.1080/00343400802088300 |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/00343400802088300 |consulté le=2020-11-06 |pages=767–776 }}</ref> et avec André Torre <ref>{{Article |prénom1=André |nom1=Torre |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=Des clusters aux écosystèmes industriels locaux |périodique=Revue d'économie industrielle |numéro=152 |date=2015-12-15 |issn=0154-3229 |issn2=1773-0198 |doi=10.4000/rei.6204 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.4000/rei.6204 |consulté le=2020-11-06 |pages=13–38 }}</ref>.


Jean-Benoît Zimmermann a également développé d’importants travaux dans le domaine des économies d’interactions avec Alan Kirman <sup>6</sup> et des réseaux sociaux. Avec Alexandre Steyer il a développé des modèles de diffusion de l’innovation basés sur des réseaux de neurones <sup>7</sup>, tandis qu’avec Robin Cowan et Nicolas Jonard, il a contribué à modéliser les réseaux d’innovation <sup>8</sup>.
Jean-Benoît Zimmermann a également développé d’importants travaux dans le domaine des économies d’interactions avec Alan Kirman<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=Economics with Heterogeneous Interacting Agents|éditeur=Springer-Verlag|collection=Lecture Notes in Economics and Mathematical Systems|date=2001|isbn=978-3-540-42209-9|lire en ligne=https://www.springer.com/gp/book/9783540422099|consulté le=2020-11-06}}</ref> et des réseaux sociaux. Avec Alexandre Steyer il a développé des modèles de diffusion de l’innovation basés sur des réseaux de neurones<ref>{{Article |prénom1=Franck |nom1=Plouraboue |prénom2=Alexandre |nom2=Steyer |prénom3=Jean-Benoit |nom3=Zimmermann |titre=Learing Induced Criticality In Consumers' Adoption Pattern: A Neural Network Approach |périodique=Economics of Innovation and New Technology |volume=6 |numéro=1 |date=1998-01-01 |issn=1043-8599 |doi=10.1080/10438599800000014 |lire en ligne=https://doi.org/10.1080/10438599800000014 |consulté le=2020-11-06 |pages=73–90 }}</ref>, tandis qu’avec Robin Cowan et Nicolas Jonard, il a contribué à modéliser les réseaux d’innovation<ref>{{Chapitre|prénom1=R.|nom1=Cowan|prénom2=N.|nom2=Jonard|prénom3=J. -B.|nom3=Zimmermann|titre chapitre=Evolving networks of inventors|titre ouvrage=Innovation, Industrial Dynamics and Structural Transformation|éditeur=Springer Berlin Heidelberg|isbn=978-3-540-49464-5|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/978-3-540-49465-2_8|consulté le=2020-11-06|passage=129–148}}</ref>.


Enfin, dans la thématique des communs il a été un des tous premiers économistes français à étudier le logiciel libre <sup>9</sup> dans une collaboration suivie avec Nicolas Jullien. Dans le cadre du projet pluridisciplinaire PROPICE dirigé par [[Benjamin Coriat]], il a travaillé sur les Creative Commons et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme [[Jamendo]] <sup>10</sup>. et sur les médicaments antipaludéens <sup>1</sup> avec Fabienne Orsi. Enfin il a développé une analyse économique des associations volontaires avec Ekhatarina Melnik <sup>12</sup> et étudié les communs sociaux avec Jacques Garnier <sup>13</sup>.
Enfin, dans la thématique des communs il a été un des tous premiers économistes français à étudier le logiciel libre dans une collaboration suivie avec Nicolas Jullien<ref name=":0" /><ref>{{Article |prénom1=Nicolas |nom1=Jullien |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=FLOSS in an industrial economics perspective |périodique=Revue d'économie industrielle |numéro=136 |date=2011-12-15 |issn=0154-3229 |issn2=1773-0198 |doi=10.4000/rei.5177 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.4000/rei.5177 |consulté le=2020-11-06 |pages=39–64 }}</ref>. Dans le cadre du projet pluridisciplinaire PROPICE dirigé par [[Benjamin Coriat]], il a travaillé sur les Creative Commons et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme [[Jamendo]]<ref name=":2" />, et sur les médicaments antipaludéens avec Fabienne Orsi<ref name=":1" />. Enfin il a développé une analyse économique des associations volontaires avec Ekhatarina Melnik<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Ekaterina|nom1=Melnik|prénom2=Jean-Benoît|nom2=Zimmermann|titre=The We and the I: The Logic of Voluntary Associations|date=2015/01|lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01109609|consulté le=2020-11-06}}</ref> et étudié les communs sociaux avec Jacques Garnier<ref>{{Article |prénom1=Jacques |nom1=Garnier |prénom2=Jean-Benoît |nom2=Zimmermann |titre=Solidarité sociale et proximités?: de l’État providence aux communs sociaux |périodique=Espaces et sociétés |volume=n°175 |numéro=4 |date=2018 |issn=0014-0481 |issn2=1961-8700 |doi=10.3917/esp.175.0019 |lire en ligne=http://dx.doi.org/10.3917/esp.175.0019 |consulté le=2020-11-06 |pages=19 }}</ref>.





Version du 6 novembre 2020 à 11:26

Jean-Benoît Zimmermann
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Jean-Benoît Zimmermann

Naissance (73 ans)
Nationalité Française
Résidence Marseille
Domaines Économie
Institutions CNRS
Diplôme

Habilitation à diriger des recherches - Université d'Aix-Marseille II (Novembre 1993), Doctorat

en économie Appliquée - Université de Paris IX Dauphine (Mai 1977), Ingénieur diplômé de l'École Polytechnique (Promotion 1970), Baccalauréat série C le 23/06/68 à Nancy

Jean-Benoît Zimmermann, né en 1950, est économiste et photographe. Après une enfance et une adolescence en Lorraine, des études scientifiques et un passage par le cinéma militant (cinéma politique), il a mené et continue de développer un parcours d'exploration photographique, parallèlement à sa carrière de chercheur.

En tant qu'économiste, il a été directeur de recherche CNRS au laboratoire GREQAM (Groupement de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille, UMR 7316) de l'université Aix-Marseille, de l'EHESS et du CNRS. Il a été directeur de ce laboratoire de 2007 à 2012.

Entre 2012 et 2016, il a été le président de la section 37 (économie-gestion) du Comité National de la Recherche Scientifique.

En économie géographique, il s'est intéressé au développement des agglomérations, et notamment de l'agglomération marseillaise. À ce titre, il a notamment été membre du Collectif Andromède (comité pluridisciplinaire qui conseille la Région PACA en matière de politique scientifique et notamment pour ce qui concerne son soutien à la recherche), Conseil scientifique du Schéma Régional de l'Aménagement et du Développement Durable du Territoire (SRADDT) de la Région PACA, et du Conseil Scientifique de l'Observatoire Régional de l’Économie Sociale et Solidaire.

Il s'intéresse aux "communs intellectuels", avec trois domaines concrets privilégiés: le logiciel libre[1], les médicaments antipaludéens[2], et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme Jamendo[3].

Carrière

Carrière professionnelle

Docteur en économie appliquée de l'Université Paris IX (Dauphine), il a été successivement Chargé de recherche (depuis ) puis Directeur de Recherche CNRS (depuis ) au laboratoire GREQAM, au centre de la Vieille Charité, à Marseille.

1. Parcours professionnel:

Chercheur contractuel à la Section Cancer de l’INSERM de mars 1975 à août 1977.

Chercheur contractuel à l’INRIA (projet Cyclade) de novembre 1977 à juillet 1978.

Chercheur contractuel de 1978 à 1981 puis chargé de recherche CNRS de 1982 à 1988 au LAREA-CEREM à l’Université de Paris X Nanterre.

Chercheur CNRS (chargé de recherche puis directeur de recherche à partir de 1999) au laboratoire GREQAM [archive] (Groupement de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille, UMR 7316) de l'université Aix-Marseille, de l'EHESS et du CNRS, à partir de 1988.

Directeur du GREQAM de 2007 à 2012.

Président de la section 37 (économie-gestion) du Comité National de la Recherche Scientifique de 2012 à 2016.

2. Travaux de recherche

Les travaux de Jean-Benoît Zimmermann se sont d’abord situés dans le champ de l’économie industrielle et de l’innovation, avec une attention particulière sur l’industrie informatique et des technologies de l’information. Avec Michel Delapierre, il a analysé les stratégies des firmes et des politiques des États, dans un contexte de globalisation des industries et de la technologie. Avec Louis-André Gérard-Varet il a développé une recherche à caractère plus théorique sur le concept de produit informatique. Avec le groupe GEST il a participé à l’analyse des grappes technologiques[4] et il a développé un modèle théorique de ce concept[5][6].

De sa rencontre avec Bernard Morel à Marseille ont résulté de nouveaux questionnements au carrefour de l’économie industrielle et de l’économie régionale-spatiale. Dès 1993, il a participé activement à la naissance et aux travaux du groupe « Dynamiques de Proximités » consacrés à l’analyse du rôle des proximités, de nature spatiale et non spatiale, dans les dynamiques de coordination. Investi sur la thématique des relations entre industrie et territoires, il a introduit et popularisé les concepts de nomadisme et d'ancrage territorial[7]. Il a étudié les clusters et les systèmes industriels locaux avec Frédéric Rychen[8] et avec André Torre [9].

Jean-Benoît Zimmermann a également développé d’importants travaux dans le domaine des économies d’interactions avec Alan Kirman[10] et des réseaux sociaux. Avec Alexandre Steyer il a développé des modèles de diffusion de l’innovation basés sur des réseaux de neurones[11], tandis qu’avec Robin Cowan et Nicolas Jonard, il a contribué à modéliser les réseaux d’innovation[12].

Enfin, dans la thématique des communs il a été un des tous premiers économistes français à étudier le logiciel libre dans une collaboration suivie avec Nicolas Jullien[1][13]. Dans le cadre du projet pluridisciplinaire PROPICE dirigé par Benjamin Coriat, il a travaillé sur les Creative Commons et la musique, notamment autour de l'analyse de la plate-forme Jamendo[3], et sur les médicaments antipaludéens avec Fabienne Orsi[2]. Enfin il a développé une analyse économique des associations volontaires avec Ekhatarina Melnik[14] et étudié les communs sociaux avec Jacques Garnier[15].


Carrière artistique: photographie

À la fois passionné d'images et ouvert au monde qui l'entoure, JB Zimmermann est passé du cinéma militant à un parcours d'exploration photographique.

Ce fut le cas en lien avec le théâtre, où sa pratique du noir et blanc et de l'argentique lui permettait de réaliser aussitôt des tirages et d'offrir à des metteurs en scène et des comédiens un retour sur images. Mais aussi lors des nombreux voyages liés à sa carrière d'économiste, notamment dans des pays en voie de développement.

JB Zimmermann porte sur les personnages, lieux ou objets, un regard curieux mais toujours ouvert et bienveillant; en ce sens, il rejoint les photographes humanistes.

Ainsi la série Des Gens témoigne de l'universalité de l'humanité, dans sa diversité de situations, de contextes, en rapprochant plus qu'en différenciant, sans nier pour autant les inégalités et les injustices.

Avec La Chine au tournant du siècle, il confronte des images prises à quatre époques, entre 1982 (lorsque le pays n'était pas encore marqué par l’influence internationale et l’économie de marché) et 2018; avec sa double casquette de photographe et d'économiste, il nous fait partager la mutation profonde qui a bouleversé l'économie du pays mais aussi sa structure sociale et la vie quotidienne de ses habitants.

Et lorsqu'il prend le parti, dans sa série VÉLO, de ne photographier que les vélos, sans les humains qui les utilisent, ces vélos qui deviennent des personnages en eux-mêmes, fiers, drôles ou émouvants, traduisent néanmoins une réalité culturelle, économique et sociale.

En cohérence avec son travail sur les Communs, toutes les photographies de JB Zimmermann sont placées sous le régime des creative commons, exceptée la série Fragments, dans un souci de préserver l'intimité de ses modèles.

Toujours dans un esprit de partage, JB Zimmermann est l'un des cofondateurs de Photo#graphie, une association loi 1901 qui a pour objet de permettre à des photographes, associés ou pas à des auteurs de textes, de pouvoir montrer et diffuser leurs œuvres. Créée en 2017, Photo#graphie a monté, seule ou en partenariat, des expositions dans plus de dix lieux différents et a édité treize livres dont un ouvrage collectif qui associe photographes professionnels et amateurs issus du monde entier.

Expositions

2020 : La Chine au tournant du siècle (La Nouvelle Chambre Claire, Paris); VÉLO (Espace GT - Mundart, Marseille).

2019 : VÉLO (Sciences Po - Paris); VÉLO (Maison du Vélo, La Roche-sur-Yon); La Chine au tournant du siècle (Maupetit - Côté Galerie, Marseille)

2018 : VÉLO (Galerie Bièvre, Mairie de Paris 13e); Des Gens (Maison des Sciences de l’Homme, Paris Nord); Fichez-nous la Paix (Participation à une exposition collective Le Rendez-vous 11 11 18, Galerie Ménil 8, Paris).

2017 : Des Gens (Atelier des Arts, Marseille); Des Gens ( Mois du Ratrait, Paris 20e).

1997 : Fragments (photographies JB Zimmermann, textes A. Memmi) (Centre international de poésie (CIPM), Marseille).

1993 : VÉLO (Hôtel de Région, Poitiers).

1991 : VÉLO (Halle Tony Garnier, Lyon (départ du Tour de France)); VÉLO (Bibliothèque Elsa Triolet/Aragon, Argenteuil).

1990 VÉLO (CE des usines Renault, Flins).

1988 : Chine 1982-1986 (Centre vivant d'art contemporain, Grignan); Photographes photographiés (Les pieds dans le plat, Marseille); VÉLO (MJC Bellegarde, Aix-en-Provence).

1987 : Zazie dans le métro ( La Piscine, Châtenay Malabry); Théâtre et photos (Théâtre Victor Hugo, Bagneux); VÉLO (Galerie des Éditions Chiron, Paris 5e); Empreintes (Festival photographique d'Aix-en-Provence).

1986 : Photographes photographiés (La Mouette Rieuse, Paris 20e).

1984 : Le petit mot sous la porte (Espace Gaîté, Paris 14e).

1983 : VÉLO (Galerie Grafite, Marseille); Photographes photographiés (Yves et Patrick, Paris 7e).

1982 : VÉLO (Centre Culturel, Meudon).

1981 : Portraits et nus (l'Usine, Paris 19e).

Ouvrages

Notes et références

  1. a et b (en) Nicolas Jullien et Jean-Benoît Zimmermann, « Firms'contribution to open source software and the dominant user skill », European Management Review, no 6,‎ , p. 130-139 (lire en ligne)
  2. a et b Fabienne Orsi et Jean-Benoît Zimmermann, « Propriété intellectuelle et globalisation: des TRIPS au modèle opensource. Les exemples des médicaments et du logiciel. », Document de travail-GREQAM, nos 2011-06,‎ (lire en ligne)
  3. a et b Stephen Bazen, Laurence Bouvard et Jean-Benoît Zimmermann, « Jamendo et les Artistes: Un Nouveau Modèle pour l'Industrie Musicale? », Document de travail-GREQAM, nos 2014-11,‎ (lire en ligne)
  4. Groupe d'étude des stratégies technologiques (France), Grappes technologiques : les nouvelles stratégies d'entreprise, McGraw-Hill, (ISBN 2-7042-1139-6 et 978-2-7042-1139-5, OCLC 416604035, lire en ligne)
  5. Jean-Benoît Zimmermann, « Groupes industriels et grappes technologiques », Revue d'économie industrielle, vol. 47, no 1,‎ , p. 89–102 (DOI 10.3406/rei.1989.1288, lire en ligne, consulté le )
  6. Jean-Benoît Zimmermann et Jean-Benoit Zimmermann, « Le concept de grappes technologiques: Un cadre formel », Revue économique, vol. 46, no 5,‎ , p. 1263 (ISSN 0035-2764, DOI 10.2307/3502324, lire en ligne, consulté le )
  7. « L'ancrage territorial des activites industrielles et technologiques : un | Vie publique.fr », sur www.vie-publique.fr (consulté le )
  8. Frédéric Rychen et Jean-Benoît Zimmermann, « Clusters in the Global Knowledge-based Economy: Knowledge Gatekeepers and Temporary Proximity », Regional Studies, vol. 42, no 6,‎ , p. 767–776 (ISSN 0034-3404, DOI 10.1080/00343400802088300, lire en ligne, consulté le )
  9. André Torre et Jean-Benoît Zimmermann, « Des clusters aux écosystèmes industriels locaux », Revue d'économie industrielle, no 152,‎ , p. 13–38 (ISSN 0154-3229 et 1773-0198, DOI 10.4000/rei.6204, lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Economics with Heterogeneous Interacting Agents, Springer-Verlag, coll. « Lecture Notes in Economics and Mathematical Systems », (ISBN 978-3-540-42209-9, lire en ligne)
  11. Franck Plouraboue, Alexandre Steyer et Jean-Benoit Zimmermann, « Learing Induced Criticality In Consumers' Adoption Pattern: A Neural Network Approach », Economics of Innovation and New Technology, vol. 6, no 1,‎ , p. 73–90 (ISSN 1043-8599, DOI 10.1080/10438599800000014, lire en ligne, consulté le )
  12. R. Cowan, N. Jonard et J. -B. Zimmermann, « Evolving networks of inventors », dans Innovation, Industrial Dynamics and Structural Transformation, Springer Berlin Heidelberg (ISBN 978-3-540-49464-5, lire en ligne), p. 129–148
  13. Nicolas Jullien et Jean-Benoît Zimmermann, « FLOSS in an industrial economics perspective », Revue d'économie industrielle, no 136,‎ , p. 39–64 (ISSN 0154-3229 et 1773-0198, DOI 10.4000/rei.5177, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) Ekaterina Melnik et Jean-Benoît Zimmermann, The We and the I: The Logic of Voluntary Associations, (lire en ligne)
  15. Jacques Garnier et Jean-Benoît Zimmermann, « Solidarité sociale et proximités?: de l’État providence aux communs sociaux », Espaces et sociétés, vol. n°175, no 4,‎ , p. 19 (ISSN 0014-0481 et 1961-8700, DOI 10.3917/esp.175.0019, lire en ligne, consulté le )

Liens externes