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Dans un article paru dans le journal israélien ''[[Haaretz]]''<ref>{{Article|lire en ligne=https://www.courrierinternational.com/article/2007/07/05/comment-on-fabrique-l-info-sur-le-moyen-orient|consulté le=22 janvier 2016|titre=Comment on fabrique l'info sur le Moyen-Orient|périodique=[[Courrier international]]|jour=4|mois=juillet|année=2007}}</ref>, Emmanuel Sivan, professeur d’histoire islamique à l’université hébraïque de Jérusalem, conteste les méthodes d'investigations de Seymour Hersh, lui reprochant d'avoir écrit dans un article du ''[[New Yorker]]'' que les États-Unis finançaient indirectement au Liban des groupes proches d'[[Al-Qaïda]], comme [[Fatah al-Islam]] ''via'' le premier ministre sunnite [[Fouad Siniora]], sans avoir vérifié les informations de sa source.
Dans un article paru dans le journal israélien ''[[Haaretz]]''<ref>{{Article|lire en ligne=https://www.courrierinternational.com/article/2007/07/05/comment-on-fabrique-l-info-sur-le-moyen-orient|consulté le=22 janvier 2016|titre=Comment on fabrique l'info sur le Moyen-Orient|périodique=[[Courrier international]]|jour=4|mois=juillet|année=2007}}</ref>, Emmanuel Sivan, professeur d’histoire islamique à l’université hébraïque de Jérusalem, conteste les méthodes d'investigations de Seymour Hersh, lui reprochant d'avoir écrit dans un article du ''[[New Yorker]]'' que les États-Unis finançaient indirectement au Liban des groupes proches d'[[Al-Qaïda]], comme [[Fatah al-Islam]] ''via'' le premier ministre sunnite [[Fouad Siniora]], sans avoir vérifié les informations de sa source.


Le 25 juin 2017 il publie dans le journal allemand ''[[Die Welt]]'' un article relatif à l'[[Massacre de Khan Cheikhoun du 4 avril 2017|attaque au gaz de Khan Cheikhoun]] dans lequel il exonère le régime syrien de toute responsabilité dans l'affaire en expliquant que le bombardement syrien aurait visé un bâtiment de deux étages où se serait tenu une réunion de responsables de Daesh et dans les caves duquel se seraient trouvé un ensemble de substances chimiques dont la combustion aurait crée le nuage de gaz toxiques à l'origine du drame<ref>{{Article|langue=de|auteur1=Seymour M. Hersh|titre=Trump‘s Red Line|périodique=Die Welt|volume=|numéro=|date=25 juin 2017|pages=|issn=|lire en ligne=https://www.welt.de/politik/ausland/article165905578/Trump-s-Red-Line.html|consulté le=25 juin 2017}}.</ref>. Selon le blogueur [[Eliot Higgins]] l'analyse de Hersh ne repose sur aucune source identifiable et va jusqu'à contredire les versions syriennes et russes de l'incident. En outre, alors que les analyses de l'[[organisation pour l'interdiction des armes chimiques]] concluent à l'utilisation de [[gaz sarin]] il nie la présence de cette substance sur les lieux, attribuant le dégagement de gaz nocif à la présence d'un mélange de « produits chimiques, comprenant du chlore an les organophosphates utilisés dans de nombreux engrais, qui peuvent provoquer des effets neurotoxiques comparables à ceux du gaz sarin » qui se seraient trouvés dans le bâtiment visé par la frappe aérienne syrienne<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Eliot Higgins|titre=Seymour Hersh, Die Welt et l’attaque chimique de Khan Cheikhoun|périodique=Conspiracy Watch|volume=|numéro=|date=26 juin 2017|pages=|issn=|lire en ligne=http://www.conspiracywatch.info/seymour-hersh-die-welt-et-lattaque-chimique-de-khan-cheikhoun.html|consulté le=27 juin 2017}}.</ref>.
Le 25 juin 2017 il publie dans le journal allemand ''[[Die Welt]]'' un article relatif à l'[[Massacre de Khan Cheikhoun du 4 avril 2017|attaque au gaz de Khan Cheikhoun]] dans lequel il exonère le régime syrien de toute responsabilité dans l'affaire en expliquant que le bombardement syrien aurait visé un bâtiment de deux étages où se serait tenu une réunion de responsables de Daesh et dans les caves duquel se seraient trouvé un ensemble de substances chimiques dont la combustion aurait crée le nuage de gaz toxiques à l'origine du drame<ref>{{Article|langue=de|auteur1=Seymour M. Hersh|titre=Trump‘s Red Line|périodique=Die Welt|volume=|numéro=|date=25 juin 2017|pages=|issn=|lire en ligne=https://www.welt.de/politik/ausland/article165905578/Trump-s-Red-Line.html|consulté le=25 juin 2017}}.</ref>. Selon le blogueur [[Eliot Higgins]] l'analyse de Hersh ne repose sur aucune source identifiable et va jusqu'à contredire les versions syriennes et russes de l'incident. En outre, alors que les analyses de l'[[organisation pour l'interdiction des armes chimiques]] concluent à l'utilisation de [[gaz sarin]] il nie la présence de cette substance sur les lieux, attribuant le dégagement de gaz nocif à la présence d'un mélange de « produits chimiques, comprenant du chlore an les organophosphates utilisés dans de nombreux engrais, qui peuvent provoquer des effets neurotoxiques comparables à ceux du gaz sarin » qui se seraient trouvés dans le bâtiment visé par la frappe aérienne syrienne<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Eliot Higgins|titre=Seymour Hersh, Die Welt et l’attaque chimique de Khan Cheikhoun|périodique=Conspiracy Watch|volume=|numéro=|date=26 juin 2017|pages=|issn=|lire en ligne=http://www.conspiracywatch.info/seymour-hersh-die-welt-et-lattaque-chimique-de-khan-cheikhoun.html|consulté le=27 juin 2017}}.</ref>. De même, le journaliste britannique George Monbiot affirme que les arguments de Seymour Hersh ont été discrédités par l'OIAC et que celui-ci a été incapable de fournir la localisation du bâtiment pour vérification par géolocalisation, dans une tribune intitulée "Une leçon de la Syrie : il est crucial de ne pas alimenter les théories conspirationnistes d'extrême droite"<ref>{{Chapitre|titre chapitre=Conspiracy Theory Theories|titre ouvrage=The Philosophy of Conspiracy Theories|éditeur=Palgrave Macmillan|isbn=9781137363169|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1057/9781137363169.0005|consulté le=2018-07-12}}</ref>.


Il est également reproché à Seymour Hersh de prendre à son compte sur un média d’État russe de la désinformation trouvée sur les réseaux sociaux et relayée par des groupes de propagande conspirationniste sur la Syrie, notamment le "mythe de la petite syrienne sauvée plusieurs fois", bien que cette intox ait été réfutée depuis longtemps par l'AFP et plusieurs autres grands médias<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Seymour Hersh relaie l’intox de la petite Syrienne qui aurait été sauvée plusieurs fois {{!}} Conspiracy Watch|url=http://www.conspiracywatch.info/seymour-hersh-relaie-lintox-de-la-petite-syrienne-qui-aurait-ete-sauvee-plusieurs-fois.html|site=www.conspiracywatch.info|consulté le=2018-07-04}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Non, cette fillette syrienne n’est ni une figurante mise en scène ni une rescapée de plusieurs attaques|périodique=Factuel|date=2018-04-26|lire en ligne=https://factuel.afp.com/non-cette-fillette-syrienne-nest-ni-une-figurante-mise-en-scene-ni-une-rescapee-de-plusieurs|consulté le=2018-07-04}}</ref>.
Il est également reproché à Seymour Hersh de prendre à son compte sur un média d’État russe de la désinformation trouvée sur les réseaux sociaux et relayée par des groupes de propagande conspirationniste sur la Syrie, notamment le "mythe de la petite syrienne sauvée plusieurs fois", bien que cette intox ait été réfutée depuis longtemps par l'AFP et plusieurs autres grands médias<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Seymour Hersh relaie l’intox de la petite Syrienne qui aurait été sauvée plusieurs fois {{!}} Conspiracy Watch|url=http://www.conspiracywatch.info/seymour-hersh-relaie-lintox-de-la-petite-syrienne-qui-aurait-ete-sauvee-plusieurs-fois.html|site=www.conspiracywatch.info|consulté le=2018-07-04}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Non, cette fillette syrienne n’est ni une figurante mise en scène ni une rescapée de plusieurs attaques|périodique=Factuel|date=2018-04-26|lire en ligne=https://factuel.afp.com/non-cette-fillette-syrienne-nest-ni-une-figurante-mise-en-scene-ni-une-rescapee-de-plusieurs|consulté le=2018-07-04}}</ref>.

Version du 12 juillet 2018 à 12:30

Seymour Hersh
Description de cette image, également commentée ci-après
Seymour Hersh
Naissance (87 ans)
Chicago (Illinois), Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession
journaliste d'investigation

Seymour Myron « Sy » Hersh est un journaliste d'investigation américain, né le à Chicago, spécialisé dans les affaires militaires américaines et les services secrets. Il écrit notamment pour The New Yorker et le New York Times.

Il est à l'origine de nombreuses révélations comme le scandale de torture de Abu Ghraib ou encore le massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam pour lequel il obtient un prix Pulitzer.

Biographie

Origines et études

Seymour Hersh est né dans une famille juive parlant Yiddish et habitant Chicago. Il est diplômé en Histoire de l'université de Chicago.

En 1963 il est recruté à l'agence Associated Press et entre rapidement en conflit avec la direction car celle-ci souhaite censurer un article traitant du gouvernement américain et des armes bactériologiques. Il quitte rapidement l'Associated Press et fait ensuite ses premiers pas pour The New Republic.

Révélations célèbres

Massacre de Mỹ Lai

En 1969 il révèle le massacre de Mỹ Lai au Viêt Nam qui choque le monde entier. Cela lui vaudra le prix Pulitzer en 1970.

Activités illégales de la CIA sur le sol américain

Révélation en 1974 des activités de la CIA sur le territoire américain contre les mouvements pacifiques et autres opposants sous le couvert de contre-espionnage, ce qui forcera à la démission James Angleton, le chef du contre-espionnage de la CIA.

Projet Jennifer

Il est à l'origine des révélations sur le projet Jennifer.

Révélations sur le département de la défense

Il est à l'origine de la révélation de l'Office of Special Plans ou OSP du département de la Défense américain dans l'article Selective Intelligence[1].

Mort de Ben Laden

En octobre 2013, il affirme que l’affirmation par le gouvernement américain de l’élimination d'Oussama Ben Laden le 2 mai 2011, est un « énorme mensonge[2] ». L'information sera relayée par de nombreux périodiques américains[réf. nécessaire].

En 2015, il publie un long article dans la London Review of Books attaquant l'administration Obama sur la mort de Ben Laden[3].

L'assaut donné le 2 mai 2011 ne se serait pas du tout déroulé comme le scénario officiel. Les forces spéciales américaines seraient entrées dans la villa occupée par Ben Laden sans faire face à une résistance et ils auraient tué Ben Laden alors qu'il était très faible et désarmé. La dépouille de Ben Laden n'aurait ensuite pas été jetée en mer, comme l'affirme la version officielle[réf. nécessaire].

Argent juif et présidentielles américaines

Lors d'une conférence il affirme que la position de Hillary Clinton sur le nucléaire iranien est explicable par le poids financier de la communauté juive :

« L'argent. L'argent juif vient de New York. Sérieusement, il faut dire la vérité. Une partie importante de l'argent juif et des leaders juifs américains supportent la position israélienne qui fait de l'Iran une menace existentielle. C'est aussi simple que ça. Quand vous venez de New York, vous prenez cette position politique et quand vous commencez votre campagne électorale vous devez suivre cette ligne. Il n'y a aucune autre explication possible, Hillary Clinton est assez intelligente pour ça[4]. »

Armes chimiques syriennes

En décembre 2013, il avance que Barack Obama a menti quand celui-ci a « accusé le président Bachar el-Assad pour une attaque gaz sarin qui a tué des centaines de civils syriens en août [2013][5]». Son article avait été commandé par le New Yorker qui l’a refusé, puis présenté au Washington Post, qui l’a refusé aussi, pour être finalement publié au Royaume-Uni par la London Review of Books.

Critiques

Dans un article paru dans le journal israélien Haaretz[6], Emmanuel Sivan, professeur d’histoire islamique à l’université hébraïque de Jérusalem, conteste les méthodes d'investigations de Seymour Hersh, lui reprochant d'avoir écrit dans un article du New Yorker que les États-Unis finançaient indirectement au Liban des groupes proches d'Al-Qaïda, comme Fatah al-Islam via le premier ministre sunnite Fouad Siniora, sans avoir vérifié les informations de sa source.

Le 25 juin 2017 il publie dans le journal allemand Die Welt un article relatif à l'attaque au gaz de Khan Cheikhoun dans lequel il exonère le régime syrien de toute responsabilité dans l'affaire en expliquant que le bombardement syrien aurait visé un bâtiment de deux étages où se serait tenu une réunion de responsables de Daesh et dans les caves duquel se seraient trouvé un ensemble de substances chimiques dont la combustion aurait crée le nuage de gaz toxiques à l'origine du drame[7]. Selon le blogueur Eliot Higgins l'analyse de Hersh ne repose sur aucune source identifiable et va jusqu'à contredire les versions syriennes et russes de l'incident. En outre, alors que les analyses de l'organisation pour l'interdiction des armes chimiques concluent à l'utilisation de gaz sarin il nie la présence de cette substance sur les lieux, attribuant le dégagement de gaz nocif à la présence d'un mélange de « produits chimiques, comprenant du chlore an les organophosphates utilisés dans de nombreux engrais, qui peuvent provoquer des effets neurotoxiques comparables à ceux du gaz sarin » qui se seraient trouvés dans le bâtiment visé par la frappe aérienne syrienne[8]. De même, le journaliste britannique George Monbiot affirme que les arguments de Seymour Hersh ont été discrédités par l'OIAC et que celui-ci a été incapable de fournir la localisation du bâtiment pour vérification par géolocalisation, dans une tribune intitulée "Une leçon de la Syrie : il est crucial de ne pas alimenter les théories conspirationnistes d'extrême droite"[9].

Il est également reproché à Seymour Hersh de prendre à son compte sur un média d’État russe de la désinformation trouvée sur les réseaux sociaux et relayée par des groupes de propagande conspirationniste sur la Syrie, notamment le "mythe de la petite syrienne sauvée plusieurs fois", bien que cette intox ait été réfutée depuis longtemps par l'AFP et plusieurs autres grands médias[10],[11].

Distinctions

Livres

Ouvrages originaux en anglais

  • Chemical and Biological Warfare: America's Hidden Arsenal, New York, Bobbs-Merrill, 1968
  • My Lai 4: A Report on the Massacre and Its Aftermath, Random House, 1970, (ISBN 0-394-43737-3).
  • Cover-up: the Army's secret investigation of the massacre at My Lai 4, New York, Random House, 1972
  • Seymour M. Hersh, The Price of Power : Kissinger in the Nixon White House, Summit Books, (ISBN 0-671-44760-2)
  • Seymour M. Hersh, “The Target Is Destroyed” : What Really Happened to Flight 007 and What America Knew About It, New York, Random House, , 282 p. (ISBN 0-394-54261-4 et 978-0-394-54261-4)
  • The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy, Random House, 1991, (ISBN 0-394-57006-5)
  • The Dark Side of Camelot, Little, Brown & Company, 1997, (ISBN 0-316-36067-8)
  • Against All Enemies: Gulf War Syndrome: The War Between America's Ailing Veterans and Their Government, Ballantine Books, 1998
  • Chain of Command: The Road from 9/11 to Abu Ghraib, HarperCollins, 2004, (ISBN 0-06-019591-6)

Ouvrages en français

  • Le massacre de Song My : La guerre du Vietnam et la conscience américaine [« My Lai 4: A Report on the Massacre and Its Aftermath »], Gallimard, coll. « Témoins », (ISBN 978-2070270903)
  • Opération Samson : comment Israël a acquis la bombe atomique [« The Samson Option: Israel's Nuclear Arsenal and American Foreign Policy »], Olivier Orban,
  • La Face cachée du clan Kennedy [« The Dark Side of Camelot »], L'Archipel, (ISBN 978-2841871414)
  • Permission de tuer : Les nouveaux services secrets, Les Empêcheurs de penser en rond, , 150 p. (ISBN 978-2846711067) Ce livre regroupe la traduction de trois articles de The New Yorker écrits par Hersh :
    • Manhunt : The Bush Administration's new strategy in the war against terrorism, sur les éliminations de membres d'Al-Qaïda (The New Yorker du 23 et 30 décembre 2002);
    • Selective Intelligence : Donald Rumsfeld has his own special sources. Are they reliable? sur l'OSP (12 mai 2003 [lire en ligne]); et
    • Moving Targets : Will the counter-insurgency plan in Iraq repeat the mistakes of Vietnam? sur les tentatives du renseignement US pour éliminer la résistance irakienne et le lancement de la Task Force 121 (15 décembre 2005
  • Dommages collatéraux : La face obscure de la « guerre contre le terrorisme » [« Chain of Command: The Road from 9/11 to Abu Ghraib »], Denoël, coll. « Impacts », , 624 p. (ISBN 978-2207256664)

Notes et références

  1. Seymour Hersh, « Selective Intelligence »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. « Seymour Hersh : les médias américains sont "lamentables" », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Seymour M. Hersh, « The Killing of Osama bin Laden », London Review of Books, no Vol.37 N.10,‎ , p. 3-12 (lire en ligne)
  4. « Seymour Hersh: "Jewish Money Controls Presidental Candidates" », sur Liveleak.com
  5. (en) President Obama accused of LYING about intelligence which he said proved Assad was behind sarin gas attacks in Syria, dailymail.co.uk, 9 décembre 2013
  6. « Comment on fabrique l'info sur le Moyen-Orient », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (de) Seymour M. Hersh, « Trump‘s Red Line », Die Welt,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Eliot Higgins, « Seymour Hersh, Die Welt et l’attaque chimique de Khan Cheikhoun », Conspiracy Watch,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Conspiracy Theory Theories », dans The Philosophy of Conspiracy Theories, Palgrave Macmillan (ISBN 9781137363169, lire en ligne)
  10. « Seymour Hersh relaie l’intox de la petite Syrienne qui aurait été sauvée plusieurs fois | Conspiracy Watch », sur www.conspiracywatch.info (consulté le )
  11. « Non, cette fillette syrienne n’est ni une figurante mise en scène ni une rescapée de plusieurs attaques », Factuel,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Mort de Ben Laden : Qui est Seymour Hersh, l'ancien journaliste star qui accuse Obama? », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )

Liens externes