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« Maladie liée au mode de vie » : différence entre les versions

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Les '''maladies liées au style de vie''' ou '''maladies de civilisation''' sont définies comme des maladies liées à la façon dont les gens vivent leur vie. La fréquence d'apparition de ces maladies semble augmenter au fur et à mesure que les pays deviennent plus industrialisés et que les gens vivent plus longtemps. Elles sont souvent dues à l'abus d'[[alcool]], la [[drogue]], le [[tabagisme]] ainsi qu'à un manque d'[[activité physique]] et à une mauvaise [[Alimentation humaine|alimentation]]<ref>{{Article|langue=English|prénom1=John H.|nom1=Weisburger|titre=Eat to live, not live to eat ∗|périodique=Nutrition|volume=16|numéro=9|date=2000-09-01|issn=0899-9007|issn2=1873-1244|pmid=11032452|doi=10.1016/S0899-9007(00)00400-7|lire en ligne=http://www.nutritionjrnl.com/article/S0899-9007(00)00400-7/fulltext|consulté le=2017-07-16|pages=767–773}}</ref>. Les maladies liées au mode de vie sont les [[maladies cardiaques]], l'[[accident vasculaire cérébral]], l'[[obésité]] et le [[Diabète de type II|diabète de type 2]]<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Medical Definition of Lifestyle disease|périodique=MedicineNet|date=24/1/2017|issn=|lire en ligne=http://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=38316|consulté le=2017-07-16|pages=}}</ref>.  Mais également la [[maladie d'Alzheimer]], l'[[arthrite]] et la [[Goutte (maladie)|goutte]]<ref>{{Article|prénom1=Randall N.|nom1=Beyl|prénom2=Laura|nom2=Hughes|prénom3=Sarah|nom3=Morgan|titre=Update on Importance of Diet in Gout|périodique=The American Journal of Medicine|volume=129|numéro=11|date=2016-11-01|issn=1555-7162|pmid=27452679|doi=10.1016/j.amjmed.2016.06.040|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27452679|consulté le=2017-01-16|pages=1153–1158}}</ref>, l'[[athérosclérose]], l'[[asthme]], le [[cancer]], la [[maladie chronique du foie]] et la [[cirrhose]], la [[maladie de Crohn]]<ref>{{Article|prénom1=R.|nom1=Shoda|prénom2=K.|nom2=Matsueda|prénom3=S.|nom3=Yamato|prénom4=N.|nom4=Umeda|titre=Epidemiologic analysis of Crohn disease in Japan: increased dietary intake of n-6 polyunsaturated fatty acids and animal protein relates to the increased incidence of Crohn disease in Japan|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=63|numéro=5|date=May 1996|issn=0002-9165|pmid=8615358|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8615358|consulté le=2017-07-22|pages=741–745}}</ref>, la [[bronchopneumopathie chronique obstructive]], le [[syndrome métabolique]], l'[[insuffisance rénale chronique]], l'[[ostéoporose]] et la [[Dépression (psychiatrie)|dépression]].
Les '''maladies liées au style de vie''' ou '''maladies de civilisation''' sont définies comme des maladies liées à la façon dont les gens vivent leur vie. La fréquence d'apparition de ces maladies semble augmenter au fur et à mesure que les pays deviennent plus industrialisés et que les gens vivent plus longtemps. Elles sont souvent dues à l'abus d'[[alcool]], la [[drogue]], le [[tabagisme]] ainsi qu'à un manque d'[[activité physique]] et à une mauvaise [[Alimentation humaine|alimentation]]<ref name=":0">{{Article|langue=English|prénom1=John H.|nom1=Weisburger|titre=Eat to live, not live to eat ∗|périodique=Nutrition|volume=16|numéro=9|date=2000-09-01|issn=0899-9007|issn2=1873-1244|pmid=11032452|doi=10.1016/S0899-9007(00)00400-7|lire en ligne=http://www.nutritionjrnl.com/article/S0899-9007(00)00400-7/fulltext|consulté le=2017-07-16|pages=767–773}}</ref>. Les maladies liées au mode de vie sont les [[maladies cardiaques]]<ref name=":0" />, l'[[accident vasculaire cérébral]], l'[[obésité]] et le [[Diabète de type II|diabète de type 2]]<ref>{{Article|langue=en|auteur1=|titre=Medical Definition of Lifestyle disease|périodique=MedicineNet|date=24/1/2017|issn=|lire en ligne=http://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=38316|consulté le=2017-07-16|pages=}}</ref>.  Mais également la [[maladie d'Alzheimer]], l'[[arthrite]] et la [[Goutte (maladie)|goutte]]<ref>{{Article|prénom1=Randall N.|nom1=Beyl|prénom2=Laura|nom2=Hughes|prénom3=Sarah|nom3=Morgan|titre=Update on Importance of Diet in Gout|périodique=The American Journal of Medicine|volume=129|numéro=11|date=2016-11-01|issn=1555-7162|pmid=27452679|doi=10.1016/j.amjmed.2016.06.040|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27452679|consulté le=2017-01-16|pages=1153–1158}}</ref>, l'[[athérosclérose]], l'[[asthme]], le [[cancer]]<ref name=":0" />, la [[maladie chronique du foie]] et la [[cirrhose]], la [[maladie de Crohn]]<ref>{{Article|prénom1=R.|nom1=Shoda|prénom2=K.|nom2=Matsueda|prénom3=S.|nom3=Yamato|prénom4=N.|nom4=Umeda|titre=Epidemiologic analysis of Crohn disease in Japan: increased dietary intake of n-6 polyunsaturated fatty acids and animal protein relates to the increased incidence of Crohn disease in Japan|périodique=The American Journal of Clinical Nutrition|volume=63|numéro=5|date=May 1996|issn=0002-9165|pmid=8615358|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8615358|consulté le=2017-07-22|pages=741–745}}</ref>, la [[bronchopneumopathie chronique obstructive]], le [[syndrome métabolique]], l'[[insuffisance rénale chronique]], l'[[ostéoporose]] et la [[Dépression (psychiatrie)|dépression]]<ref>{{Article|prénom1=Almudena|nom1=Sánchez-Villegas|prénom2=Lisa|nom2=Verberne|prénom3=Jokin De|nom3=Irala|prénom4=Miguel|nom4=Ruíz-Canela|titre=Dietary Fat Intake and the Risk of Depression: The SUN Project|périodique=PLOS ONE|volume=6|numéro=1|date=2011-01-26|issn=1932-6203|doi=10.1371/journal.pone.0016268|lire en ligne=http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0016268|consulté le=2017-08-24|pages=e16268}}</ref>.


Une étude publiée en 2009 et portant sur le suivi de plus de {{Unité|23153|}} Allemands pendant une durée moyenne de 7,8 ans a mis en évidence les effets d'un mode de vie sain sur les [[Chronique (médecine)|maladies chroniques]]. Celui-ci est défini dans l'étude par 4 facteurs : ne pas fumer, avoir un [[Indice de masse corporelle|IMC]] inférieur à 30, effectuer 3,5 h d'activité physique par semaine et avoir une alimentation saine (riche en fruits, légumes et pain complet et pauvre en viande). Les participants ayant suivi ce mode de vie dans son entièreté (9 % du total) avaient un risque 78 % plus faible de développer une maladie chronique que ceux ne l'ayant pas du tout suivi (moins de 4 %). Dont 93 % plus faible pour le diabète de type 2, 81 % pour l'[[infarctus du myocarde]], 50 % pour l'accident vasculaire cérébral et 36 % pour le cancer<ref>{{Article|langue=|auteur1=|prénom1=Earl S.|nom1=Ford|prénom2=Manuela M.|nom2=Bergmann|prénom3=Janine|nom3=Kröger|prénom4=Anja|nom4=Schienkiewitz|titre=Healthy living is the best revenge: findings from the European Prospective Investigation Into Cancer and Nutrition-Potsdam study|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=169|numéro=15|date=2009-08-10|issn=1538-3679|pmid=19667296|doi=10.1001/archinternmed.2009.237|lire en ligne=http://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/1108507|consulté le=2017-06-04|pages=1355–1362}}</ref>.
Une étude publiée en 2009 et portant sur le suivi de plus de {{Unité|23153|}} Allemands pendant une durée moyenne de 7,8 ans a mis en évidence les effets d'un mode de vie sain sur les [[Chronique (médecine)|maladies chroniques]]. Celui-ci est défini dans l'étude par 4 facteurs : ne pas fumer, avoir un [[Indice de masse corporelle|IMC]] inférieur à 30, effectuer 3,5 h d'activité physique par semaine et avoir une alimentation saine (riche en fruits, légumes et pain complet et pauvre en viande). Les participants ayant suivi ce mode de vie dans son entièreté (9 % du total) avaient un risque 78 % plus faible de développer une maladie chronique que ceux ne l'ayant pas du tout suivi (moins de 4 %). Dont 93 % plus faible pour le diabète de type 2, 81 % pour l'[[infarctus du myocarde]], 50 % pour l'accident vasculaire cérébral et 36 % pour le cancer<ref>{{Article|langue=|auteur1=|prénom1=Earl S.|nom1=Ford|prénom2=Manuela M.|nom2=Bergmann|prénom3=Janine|nom3=Kröger|prénom4=Anja|nom4=Schienkiewitz|titre=Healthy living is the best revenge: findings from the European Prospective Investigation Into Cancer and Nutrition-Potsdam study|périodique=Archives of Internal Medicine|volume=169|numéro=15|date=2009-08-10|issn=1538-3679|pmid=19667296|doi=10.1001/archinternmed.2009.237|lire en ligne=http://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/1108507|consulté le=2017-06-04|pages=1355–1362}}</ref>.

Version du 24 août 2017 à 11:32

Les maladies liées au style de vie ou maladies de civilisation sont définies comme des maladies liées à la façon dont les gens vivent leur vie. La fréquence d'apparition de ces maladies semble augmenter au fur et à mesure que les pays deviennent plus industrialisés et que les gens vivent plus longtemps. Elles sont souvent dues à l'abus d'alcool, la drogue, le tabagisme ainsi qu'à un manque d'activité physique et à une mauvaise alimentation[1]. Les maladies liées au mode de vie sont les maladies cardiaques[1], l'accident vasculaire cérébral, l'obésité et le diabète de type 2[2].  Mais également la maladie d'Alzheimer, l'arthrite et la goutte[3], l'athérosclérose, l'asthme, le cancer[1], la maladie chronique du foie et la cirrhose, la maladie de Crohn[4], la bronchopneumopathie chronique obstructive, le syndrome métabolique, l'insuffisance rénale chronique, l'ostéoporose et la dépression[5].

Une étude publiée en 2009 et portant sur le suivi de plus de 23 153 Allemands pendant une durée moyenne de 7,8 ans a mis en évidence les effets d'un mode de vie sain sur les maladies chroniques. Celui-ci est défini dans l'étude par 4 facteurs : ne pas fumer, avoir un IMC inférieur à 30, effectuer 3,5 h d'activité physique par semaine et avoir une alimentation saine (riche en fruits, légumes et pain complet et pauvre en viande). Les participants ayant suivi ce mode de vie dans son entièreté (9 % du total) avaient un risque 78 % plus faible de développer une maladie chronique que ceux ne l'ayant pas du tout suivi (moins de 4 %). Dont 93 % plus faible pour le diabète de type 2, 81 % pour l'infarctus du myocarde, 50 % pour l'accident vasculaire cérébral et 36 % pour le cancer[6].

Références

  1. a b et c (en) John H. Weisburger, « Eat to live, not live to eat ∗ », Nutrition, vol. 16, no 9,‎ , p. 767–773 (ISSN 0899-9007 et 1873-1244, PMID 11032452, DOI 10.1016/S0899-9007(00)00400-7, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Medical Definition of Lifestyle disease », MedicineNet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Randall N. Beyl, Laura Hughes et Sarah Morgan, « Update on Importance of Diet in Gout », The American Journal of Medicine, vol. 129, no 11,‎ , p. 1153–1158 (ISSN 1555-7162, PMID 27452679, DOI 10.1016/j.amjmed.2016.06.040, lire en ligne, consulté le )
  4. R. Shoda, K. Matsueda, S. Yamato et N. Umeda, « Epidemiologic analysis of Crohn disease in Japan: increased dietary intake of n-6 polyunsaturated fatty acids and animal protein relates to the increased incidence of Crohn disease in Japan », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 63, no 5,‎ , p. 741–745 (ISSN 0002-9165, PMID 8615358, lire en ligne, consulté le )
  5. Almudena Sánchez-Villegas, Lisa Verberne, Jokin De Irala et Miguel Ruíz-Canela, « Dietary Fat Intake and the Risk of Depression: The SUN Project », PLOS ONE, vol. 6, no 1,‎ , e16268 (ISSN 1932-6203, DOI 10.1371/journal.pone.0016268, lire en ligne, consulté le )
  6. Earl S. Ford, Manuela M. Bergmann, Janine Kröger et Anja Schienkiewitz, « Healthy living is the best revenge: findings from the European Prospective Investigation Into Cancer and Nutrition-Potsdam study », Archives of Internal Medicine, vol. 169, no 15,‎ , p. 1355–1362 (ISSN 1538-3679, PMID 19667296, DOI 10.1001/archinternmed.2009.237, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi