Chiara Mingarelli

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Chiara Mingarelli
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A travaillé pour
Université Yale (depuis le )
Université du Connecticut ( - )
Fondation Simons ( - )
Institut Max-Planck de radioastronomie ( - )
Flatiron Institute (en)
California Institute of TechnologyVoir et modifier les données sur Wikidata
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Chiara Mingarelli est une astrophysicienne italo-canadienne qui étudie les ondes gravitationnelles. Elle est chercheuse associée au Flatiron Institute Center for Computational Astrophysics et professeure assistante de physique à l'Université du Connecticut. Elle est également écrivain scientifique et communicatrice.

Éducation[modifier | modifier le code]

Mingarelli a grandi à Ottawa, au Canada. Elle a obtenu un baccalauréat universitaire en mathématiques et en physique de l'Université Carleton, au Canada, en 2006[1]. Elle est partie pour l'Université de Bologne pour une maîtrise en astrophysique et cosmologie, qu'elle a obtenue en 2009[1]. La thèse de doctorat de Mingarelli, Gravitational Wave Astrophysics with Pulsar Timing Arrays, a été sélectionnée par Springer Nature comme « thèse de doctorat exceptionnelle » en 2016[2],[3]. Elle a obtenu son doctorat à l'Université de Birmingham avec Alberto Vecchio en 2014[4],[5].

Recherche[modifier | modifier le code]

Mingarelli est une astrophysicienne spécialiste des ondes gravitationnelles qui tente de comprendre la fusion des trous noirs supermassifs[4]. Mingarelli prédit les signatures d'ondes gravitationnelles nanohertz de telles fusions[6]. Elle les mesurera à l'aide de réseaux de chronométrie de pulsars, qui peuvent caractériser l'histoire de la fusion cosmique des systèmes binaires de trous noirs[7],[4]. Les systèmes émettent des ondes gravitationnelles nanohertz. Après avoir terminé son doctorat, Mingarelli a reçu une bourse internationale Marie Curie de l'Union européenne, qu'elle a apportée au California Institute of Technology[1]. Là, elle a continué à travailler sur les ondes gravitationnelles[8]. À Caltech, elle a enseigné aux étudiants de l'école d'astrophysique des ondes gravitationnelles les réseaux de chronométrie de pulsars[9]. Mingarelli a passé la phase de retour de la bourse Marie Curie à l'Institut Max-Planck de radioastronomie[1]. Elle est régulièrement conférencière invitée à des conférences scientifiques[10].

Engagements publics[modifier | modifier le code]

Mingarelli est apparue sur Stargazing Live en 2012. Elle a participé à l'émission The Naked Scientists de la BBC Radio Cambridgeshire[11]. En 2013, la Royal Astronomical Society a sélectionné Mingarelli comme voix du futur et elle a assisté à une séance d'interview à la Chambre des communes[12]. Elle apparaît régulièrement dans des podcasts et des séries vidéo sur le thème de la science[13],[14],[15]. Elle a été impliquée dans Smart Girls d'Amy Poehler, en tant que blogueuse et interviewée[16]. Après la première détection d'ondes gravitationnelles, Mingarelli futprésentée dans The New York Times. Elle a contribué à des revues scientifiques de vulgarisation, notamment Scientific American, Nautilus, The Wall Street Journal, Gizmodo, Wired et New Scientist[17],[18]. Mingarelli maintient une présence sur les réseaux sociaux sur des sites tels que Twitter, où elle défend « la science, le café et le pouvoir des filles » (« science, coffee and girl power »).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « Education », DR. CHIARA M. F. MINGARELLI (consulté le )
  2. (en) Cahill, « MCAA Member Chiara Mingarelli publishes paper on Gravitational Waves! », www.mariecuriealumni.eu, (consulté le )
  3. Mingarelli, Chiara M.F., Gravitational wave astrophysics with pulsar timing arrays, Cham, (ISBN 9783319184012, OCLC 928714194)
  4. a b et c (en-US) « Chiara Mingarelli | Simons Foundation », www.simonsfoundation.org, (consulté le )
  5. « Birmingham University Alumni », University of Birmingham (consulté le )
  6. (en) Mingarelli, Lazio, Sesana et Greene, « The local nanohertz gravitational-wave landscape from supermassive black hole binaries », Nature Astronomy, vol. 1, no 12,‎ , p. 886–892 (ISSN 2397-3366, DOI 10.1038/s41550-017-0299-6, Bibcode 2017NatAs...1..886M, arXiv 1708.03491)
  7. (en) « The plan to use pulsars as galactic-scale gravitational wave detectors for supermassive collisions », newatlas.com (consulté le )
  8. (en) « Chiara Mingarelli | Perimeter Institute », www.perimeterinstitute.ca (consulté le )
  9. (en) « ChiaraMingarelli/cgwas_practical », GitHub, (consulté le )
  10. « Chiara Mingarelli: Insights into Supermassive Black Hole Mergers, Stalling and Demographics ... », as.nyu.edu (consulté le )
  11. (en) « Plant Pathogens Observed From Orbit | Naked Scientists », www.thenakedscientists.com (consulté le )
  12. (en) « Voice of the Future 2013 - News from Parliament », UK Parliament (consulté le )
  13. « AstroMcGill Podcasts | McGill University Astrophysics and Cosmology Group », www.astro.physics.mcgill.ca (consulté le )
  14. « Titanium Physicist: Black Bells with Brent Knopf and Matt Sheehy », titaniumphysicists.brachiolopemedia.com (consulté le )
  15. (en-US) « LSC - LIGO Scientific Collaboration », ligo.org (consulté le )
  16. « Search and find – Medium », Medium (consulté le )
  17. Scoles, « The Hidden Science of the Missing Gravitational Waves », Nautilus,‎ (lire en ligne)
  18. Segal, « The Gravity Wave Hunter », Nautilus,‎ (lire en ligne)