Îles Torrès
îles Torrès Torres Islands (en) | |||
Carte des îles Torres. | |||
Géographie | |||
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Pays | Vanuatu | ||
Archipel | Vanuatu | ||
Localisation | Mer de Corail (océan Pacifique) | ||
Coordonnées | 13° 15′ S, 166° 37′ E | ||
Superficie | 117,7 km2 | ||
Nombre d'îles | 7 | ||
Île(s) principale(s) | Hiw, Tegua | ||
Point culminant | Mont Wonvara (366 m sur Hiw) | ||
Géologie | Îles volcaniques | ||
Administration | |||
Province | Torba | ||
Démographie | |||
Population | 826 hab. (2009) | ||
Densité | 7,02 hab./km2 | ||
Autres informations | |||
Fuseau horaire | UTC+11 | ||
Géolocalisation sur la carte : Vanuatu
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
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Île au Vanuatu | |||
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Les îles Torres ou Torrès[1] sont un archipel du Vanuatu situé au nord-ouest des îles Banks avec lesquelles elles forment la province administrative de Torba. C’est l’archipel le plus septentrional du pays, proche de la frontière maritime avec les îles Salomon. Elles sont peuplées par 826 habitants[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]L’archipel est composé de sept îles, du nord au sud :
- Hiw, la plus grande île ;
- Metoma ;
- Tegua ;
- Ngwel /ŋwel/, un îlot inhabité ;
- Linua, avec l'unique aéroport ;
- Loh ou Lo ;
- Toga.
Histoire
[modifier | modifier le code]Elles sont nommées d'après Luis Váez de Torrès, un navigateur espagnol qui les a découvertes lors de l'expédition de Queirós en 1606. Il a ensuite reconnu le détroit de Torrès qui porte également son nom.
Elles auraient compté près de 4 000 habitants vers 1800, et auraient connu leur pic inférieur (489) en 1989.
Culture
[modifier | modifier le code]Deux langues sont parlées dans l’archipel : le hiw, parlé sur l’île du même nom, et le lo-toga, parlé sur les autres îles[3].
La conversion par la mission anglicane a fabriqué une homogénéité religieuse, sans éliminer les traditions, dont celles des sociétés secrètes, les temēt.
L'économie repose sur les cultures vivrières itinérantes, les cocoteraies (et le coprah), les crabes de cocotiers, et depuis peu le kava.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Certaines cartes françaises des Nouvelles-Hébrides adoptent une orthographe francisée « Torrès », comme le détroit de Torrès. On trouve à peu près aussi souvent « Torres » que « Torrès » dans les publications françaises répertoriées par Google Livres.
- (en) « 2009 National Census of Population and Housing: Summary Release », Vanuatu National Statistics Office, (consulté le ), p. 10
- (en) Alexandre François, « The dynamics of linguistic diversity : Egalitarian multilingualism and power imbalance among northern Vanuatu languages », International Journal of the Sociology of Language, vol. 214, , p. 85–110 (ISSN 0165-2516 et 1613-3668, DOI 10.1515/ijsl-2012-0022, résumé, lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patricia Siméoni, Atlas du Vanouatou (Vanuatu), Port-Vila, Éditions Géo-consulte, , 1re éd., 392 p. (ISBN 978-2-9533362-0-7 et 2-9533362-0-6)