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Vaginite

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Vaginite

Symptômes InflammationVoir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
Médicament Sulfathiazole (en), sulfabenzamide (en) et chlorquinaldol (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité GynécologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CISP-2 X84Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-10 N76.0 et N76.1Voir et modifier les données sur Wikidata
DiseasesDB 14017
MedlinePlus 000566
eMedicine 257141
MeSH D014627

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Une vaginite est une inflammation de la vulve, du vagin ou des deux, ou un écoulement vaginal anormal non attribuable à une cervicite.

Contrairement à une idée reçue, la vaginite est rarement en rapport avec une infection sexuellement transmissible (IST). Le protozoaire Trichomonas vaginalis est le seul agent sexuellement transmissible connu à causer une vulvo-vaginite et ne représente que 5 % des causes de vaginite. Mais la fréquence des consultations pour cette pathologie constitue néanmoins un moment important de l’évaluation des femmes à risque d'infection sexuelle.

Rappel sur la flore vaginale

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Le vagin n'est pas stérile. Il bénéficie d'une flore vaginale dont l'acidité est une bonne protection contre les infections. Le germe responsable de l'acidité est le bacille de Döderlein[1]. La présence d'un germe retrouvé lors d'un prélèvement vaginal ne signifie pas que ce germe est responsable de la symptomatologie.

Germes habituels de la flore vaginale

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Germes inhabituels de la flore vaginale

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Signes cliniques

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Prurit et démangeaison sont les signes habituels associées à des écoulements vaginaux anormaux. Parfois la femme se plaint uniquement d'écoulements vaginaux malodorants évocateurs d'une vaginose. À l'examen clinique, on retrouve une vulve rouge avec, lors de la mise en place du spéculum, des leucorrhées anormales.

Si le seul motif de consultation est un écoulement vaginal non prurigineux, sans odeur et apparaissant quelques jours par mois, il s'agit très probablement de l'écoulement de la glaire cervicale apparaissant avant l'ovulation et disparaissant après celle-ci. Par ailleurs, la production de pertes blanches inodores est un phénomène normal, les femmes non ménauposées en émettant entre 1 et 4 ml par jour[2]

Parfois l'aspect des écoulements permet de suspecter le germe en cause :

  • écoulement vaginal liquide blanc-grisâtre, ayant une odeur de poisson pourri souvent abondant dans la vaginose ou augmentant après un rapport sexuel.
  • pertes vaginales blanches, grumeleuses et adhérentes de la mycose
  • écoulement vaginal blanc-verdâtre et spumeux du Trichomonas vaginalis

Aide du laboratoire

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Le prélèvement n'est pas toujours obligatoire devant l'aspect caractéristique d'une mycose car il n'existe pas de résistance connue au traitement.

  • pH vaginal supérieur à 4,5[1]
  • Odeur d’amine après ajout de potasse à 10 %
  • Préparation à l’état frais révélant la présence de “clue cells”
  • Coloration de Gram qui révèle un changement dans la flore vaginale, soit une baisse du nombre de gros bacilles Gram positif et une nette augmentation du nombre de coccobacilles plus petits Gram variable. Des “clue cells” (cellules épithéliales recouvertes de bactéries qui leur donne un aspect granuleux) peuvent également être présentes).
  • pH normal inférieur à 4[1]
  • Absence d’odeur d’amine après ajout de potasse à 10 %
  • Préparation de l’état frais additionnée de potasse à 10 % qui révèle des levures ou des filaments pseudo-mycéliens

Trichomonas vaginalis

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  • pH vaginal supérieur à 4,5[1]
  • Odeur d’amine plus souvent absente
  • État frais qui révèle la présence de Trichomonas flagellés et de granulocytes
  • Frottis coloré qui peut révéler la présence de Trichomonas et/ou de granulocytes

Causes des vaginites

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Lorsqu’elle est d’origine infectieuse, la vulvo-vaginite résulte d’une perturbation de la flore normale du vagin composée en majeure partie de lactobacilles.

Causes infectieuses

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Causes non infectieuses

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Traitement et prévention

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L'hygiène vulvovaginale est nécessaire à la prévention des infections des organes génitaux féminins. Citation nécessaire

Références

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  1. a b c et d J.-P. Lepargneur et V. Rousseau, « Rôle protecteur de la flore de Doderleïn », Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, vol. 31, N° 5 - septembre 2002, pp. 485-494, DOI JGYN-09-2002-31-5-0368-2315-101019-ART7
  2. J. -M. Bohbot, « Les sécrétions vaginales », Pelvi-périnéologie, Volume 3, Issue 1, pp 19-24, mars 2008, Résumé en ligne

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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