Kızılırmak (fleuve)

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Kızılırmak
Halys
Illustration
Le Kızılırmak à Avanos.
Carte.
Cours du Kızılırmak.
Caractéristiques
Longueur 1 150 km
Bassin 78 180 km2
Bassin collecteur Kızılırmak
Cours
Source AnatolieVoir et modifier les données sur Wikidata
· Localisation à 171 km à l'est de Sivas
· Altitude 2 250 m
· Coordonnées 39° 51′ 14″ N, 38° 24′ 24″ E
Embouchure mer Noire
· Localisation entre Fener et Kosu
· Altitude m
· Coordonnées 41° 44′ 03″ N, 35° 57′ 23″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau de la Turquie Turquie
Régions traversées région de la mer Noire, région de l'Anatolie centrale
Principales localités Kızılırmak

Le Kızılırmak (« rivière rouge » en turc), appelé dans l'Antiquité Halys (en grec ancien Ἅλυς / Hálus ; en latin Halys) est un fleuve d'Anatolie qui se jette dans la mer Noire. Avec ses 1 150 km, il s'agit du plus long fleuve de Turquie. Il n'est pas navigable mais représente une importante source d'énergie hydroélectrique.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Kızılırmak à İskilip.

Prenant sa source sur le haut-plateau arménien à 171 km à l'est de la ville de Sivas, le Kızılırmak s'écoule en premier lieu en direction vers sud-ouest, puis oblique vers le nord, puis vers le nord-est jusqu'à son embouchure. D'amont en aval, il franchit entre autres le barrage de Kesikköprü, le barrage de Kapulukaya, le barrage de Boyabat, le barrage d'Altınkaya et le barrage de Derbent.

Histoire[modifier | modifier le code]

C’est dans sa boucle principale que la civilisation hittite s’est développée autour de sa capitale Hattusa. Par la suite, l'Halys marqua la frontière entre l’Asie Mineure hellénique et l’Asie aux mains de la Perse. Le roi lydien Crésus le détourna par un tunnel pour le franchir, afin d'envahir l'empire de Cyrus II et la bataille de la Ptérie s'ensuivit en . Cyrus, vainqueur, fut dès lors maître de l’Asie Mineure. Le franchissement n'avait pu se faire à l'aide d'un pont, d'une part parce que les tufs de la région étaient trop friables ; et d'autre part à cause du régime irrégulier du fleuve, propice aux crues ; il semble qu'il ait demandé à Thalès de faire creuser ce tunnel de dérivation, de 177 mètres de long sur 9 mètres de large et sans doute 2 à 4 mètres de hauteur exploré par le géologue Eric Gilli en 2013[1].

Affluents[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]