Dibbouk

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Estampe
Un dibbouk par Ephraim Moses Lilien (1874–1925) dans le Livre de Job.

Un dibbouk, dibouk ou dybbouk (plusieurs graphies existent à partir de l'hébreu דיבוק signifiant « attachement ») est, dans la mythologie juive et kabbalistique, un esprit ou un démon qui habite le corps d'un individu auquel il reste attaché. Un dibbouk peut être exorcisé.

Selon Leo Rosten dans Les Joies du Yiddish, un dibbouk peut être :

  1. un esprit malin, habituellement l'âme d'une personne décédée qui pénètre dans une personne vivante avec qui le mort a eu un différend ;
  2. un démon qui prend possession de quelqu'un et le rend fou, irrationnel, vicieux, corrompu.

Les Dibboukim sont censés s'échapper de la Géhenne ou s'en détourner à cause de transgressions trop importantes pour que l'âme se voie permise une rédemption en ce lieu.

Le dibbouk peut être emprisonné dans une armoire, ou un placard, mais si le meuble est ouvert, le propriétaire aura des ennuis de santé, ou de la malchance, jusqu'à ce qu'il cède l'objet à une autre personne, pour retrouver une vie normale.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Récits littéraires ou cinématographiques[modifier | modifier le code]

et dans son roman Revivre encore (1984), la personna d'un défunt risque de dominer son hôte, qui devient un dybbouk aux ordres du mort.
  • Le roman Armand le vampire (titre original : Armand) 1998 par Anne Rice , Benji appelle Armand Dybbuk.
  • La bande dessinée Le petit monde du Golem de Joann Sfar éditée à L'Association.
  • Dans le film Gainsbourg, vie héroïque du même Joann Sfar, Serge Gainsbourg est suivi par un dibbouk qu'il appelle "la Gueule".
  • Le court-métrage Dibbuk[2],[3] réalisé par Dayan D. Oualid en 2019 traite d'un exorcisme au sein de la communauté juive parisienne.
  • La série franco-israélienne Possessions (Dibboukim) raconte une histoire de dibbouk : Nathalie est-elle folle ou possédée? (Canal +, 2020).

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dybbuk », sur Discogs.org (consulté le ).
  2. Dibbuk (lire en ligne)
  3. « Dibbuk (2019) », sur www.unifrance.org (consulté le )