Yannick Renaud

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Yannick Renaud
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Biographie
Naissance
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Yannick Renaud, né en 1978 à Beauport, est un poète québécois[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Yannick Renaud est directeur général de la revue Estuaire de 2009 à 2021[2]. Influencée par les arts visuels, la démarche artistique de Yannick Renaud témoigne des relations interpersonnelles et du rapport au temps[2].

En poésie, Yannick Renaud fait paraitre plusieurs titres chez Les Herbes rouges. Son premier recueil, Taxidermie, publié en 2005, nous présente une femme et un homme « liés l'un à l'autre par le mouvement, s'adonnent à ce qui ressemble à une danse, ils comblent du vide, s'attachent l'un à l'autre ou s'essaient à s'arracher mutuellement des lambeaux de plaisir ou de souffrance »[3],[4]. En 2006, Renaud publie La disparition des idées, « une réflexion intuitive percutante sur le deuil, ainsi que l'absence de l'autre »[1],[5]. Ses deux premiers livres sont traduits et réunis sous le titre de All Is Flesh (Talonbooks, 2012).

En 2008, il présente Quebecuba à la Maison de la culture Janine-Sutto, un spectacle avec les poètes José Acquelin, Léon Guy Dupuis et Bertrand Laverdure, se voulant « une invitation à vivre, dans le plaisir, toute notre latinité, notre côté chaleureux, inconscient, de manière intense, qui exulte ». Certains textes du spectacle sont également présentés dans le cadre du Festival Metropolis bleu[6].

En collaboration avec José Acquelin et Bertrand Laverdure, Renaud publie La plaquette cubaine, chez Le Lézard amoureux (2008). En 2014, il publie Éclairer le ciel, exposer l'ombre, un recueil se voulant « le témoignage du regardant, lui-même conquis de l'intérieur par un tourment mémoriel que la vie semble dissoudre », toujours chez Les Herbes rouges[7],[8],[9].

En 2020, il obtient une résidence de création aux Îles-de-la-Madeleine avec Les Productions Langues pendues, où il approfondit sa réflexion sur l'insularité, une recherche entreprise dans le cadre de sa participation au Festival Internacional de la poesía de la Habana, à Cuba en 2007[10].

En 2022, il publie Présent, chez les Herbes rouges[11].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

Collectif[modifier | modifier le code]

  • La plaquette cubaine, avec José Acquelin et Bertrand Laverdure, Montréal, Le Lézard amoureux, 2008, 81 p. (ISBN 9782923398129)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « POÉSIE », Le Soleil •,‎ , p. A8.
  2. a b et c « Un écrivain montérégien en résidence aux Îles de la Madeleine », sur Portail officiel des Îles de la Madeleine (consulté le )
  3. Jacques Paquin, « Pierre René Langevin, Yannick Renaud, Nataly Tremblay », Lettres québécoises : la revue de l'actualité littéraire, no 122,‎ , p. 39–40 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  4. Hugues Corriveau, « Couple dansant et couple absent », Le Devoir •,‎ , p. F4.
  5. Stéphane Despatie, « Sylvain Campeau et Yannick Renaud : Le corps géographique », sur Voir.ca (consulté le )
  6. Julie Tremblay, « Le Festival littéraire Metropolis bleu : Avoir la langue bien pendue », sur Voir.ca (consulté le )
  7. Hugues Corriveau, « Yannick Renaud et l'oeil le prétexte photographique : Six photographies, six dérives poétiques autour de l'oeil et des prismes flous », Le Devoir •,‎ , p. F3.
  8. Ann Julie Larouche, « Récits poétiques encadrés par des parcelles de femmes », Beauport Express • Vol: 29 No: 12 •,‎ , p. 9 •
  9. Sébastien Dulude, « Yannick Renaud, Natalie Thibault, Jean-Philippe Dupuis », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 159,‎ , p. 48–49 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  10. « Un poète montérégien en quête d'insularité aux Îles », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  11. 5 RECUEILS DE POÉSIE À SURVEILLER, « Hugues Corriveau », Le Devoir •,‎ , p. 15.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]