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openSUSE

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OpenSUSE
Logo

Famille GNU/Linux
Langues Russe et anglaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Type de noyau Monolithique modulaire
État du projet en développement
Dépôt build.opensuse.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Plates-formes x86, x86-64
Entreprise /
Développeur
communauté openSUSE
Licence GNU GPL
États des sources Logiciel libre et Open Source
Première version [1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version stable 15.6 ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Dernière version avancée 15.5 Alpha ()[3]
15.5 Beta ()[4]
15.5 RC ()[5]
15.6 Beta ()[6]Voir et modifier les données sur Wikidata
Méthode de mise à jour YaST, Zypper
Environnement de bureau KDE
GNOME
XFCE
LXDE
Gestionnaire de paquets RPM
Site web www.opensuse.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

openSUSE est une distribution Linux majeure d'origine allemande. C'est une distribution communautaire soutenue par SUSE et d'autres sponsors. Elle est l'héritière de l'historique « SUSE Linux Professionnal » et sert aujourd'hui de base aux produits SUSE Linux Enterprise.

La société

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La compagnie S.u.S.E. a été fondée le à Nuremberg, en Allemagne, par quatre personnes : Roland Dyroff, Thomas Fehr, Burchard Steinbild et Hubert Mantel, tous dans leur vingtième année. Trois des fondateurs étaient toujours à l'université, étudiant les mathématiques ; Thomas Fehr avait déjà obtenu un diplôme et travaillait en tant qu'ingénieur logiciel.

L'idée originale était que la compagnie fasse le développement de logiciels et offre des services de consultation UNIX. Selon l'un de ses fondateurs, Hubert Mantel, cette idée ne s'est pas concrétisée de manière appréciable, le travail dans ce secteur d'activité étant difficile à obtenir, et, après un certain temps, le groupe s'orienta vers la distribution de Linux, offrant en parallèle le service et la vente de logiciels.

Le nom « S.u.S.E » était originellement un acronyme allemand pour « Software und System-Entwicklung », signifiant « Développement de logiciels et de systèmes ». Le nom complet n’a jamais été employé et la compagnie a toujours été connue sous le nom de S.u.S.E., raccourci en SuSE en octobre 1998.

Une rumeur officieuse suggère que le nom serait un hommage à l'informaticien allemand Konrad Zuse, un des pères de l'informatique, qui développa la première machine informatique électronique en 1938, « SuSE » et « Zuse » se prononçant d’une manière similaire en allemand, à l'exception de la consonne initiale.

L'emblème de la distribution est un caméléon vert, prénommé officiellement Geeko (contraction de Gecko et geek) à la suite d'un concours organisé par SUSE. Son dessin a passablement évolué au fil du temps[7].

Les origines

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La société a ainsi débuté comme compagnie de service, offrant des manuels UNIX et Linux, et des logiciels, parmi lesquels se trouvaient les distributions SLS et Slackware, et proposant son assistance technique. SLS (Softlanding Linux System), fondée par Peter McDonald et aujourd’hui disparue, était la première véritable distribution à intégrer des éléments piliers comme X Window System et TCP/IP. La distribution Slackware, maintenue encore à l’heure actuelle[8] par Patrick Volkerding, un ancien contributeur de SLS, fut largement basée sur cette dernière.

Ainsi, la société envoyait un jeu de quarante disquettes Slackware aux personnes qui désiraient obtenir Linux. Par la suite, les scripts de Patrick Volkerding furent traduits, faisant de la distribution originelle S.U.S.E. Linux 1.0 une version allemande de Slackware, développée en étroite collaboration avec son auteur. Le jeu de disquettes fut converti en CD, lors de la généralisation de ce support. Selon les souvenirs de Bodo Bauer[9], un des premiers employés de la société, les dirigeants de S.u.S.E. décidèrent qu’il valait mieux développer leur propre distribution plutôt que de toujours corriger les mêmes bugs de Slackware, Patrick Volkerding ne prenant pas en compte les correctifs proposés par la société et ne les incluant pas dans ses nouvelles versions. Ils prirent également conscience qu’un meilleur outil d’installation et de configuration était nécessaire. S.u.S.E prit pour point de départ la distribution Jurix, qui n’existe plus aujourd’hui, son auteur Florian LaRoche se joignant à l’équipe S.u.S.E, et commença de développer YaST, l'outil d'installation et de configuration qui allait devenir le point fort de la distribution. La licence de cet outil permettait la modification et la redistribution du code, mais pas sa revente. À noter que Jurix, plus ancien, n’est pas un dérivé de Slackware[10].

En 1996, la première véritable distribution de l'entreprise fut publiée sous la dénomination S.u.S.E Linux 4.2. Le choix du numéro de version a suscité beaucoup de discussions : il aurait pu être simplement version 1.1, mais c'était avant tout le départ d'une nouvelle distribution, et la version 1.1 fut finalement rejetée. On s’est alors tourné vers le nombre 42, une référence intentionnelle à la réponse de la « Grande Question sur la Vie, l'Univers et le Reste » de la série de romans de science-fiction Le Guide du voyageur galactique de l'écrivain anglais Douglas Adams (The Hitchhiker's Guide to the Galaxy). Le numéro de la première version de YaST, 0.42, s'inspire également des mêmes sources. De même en 2015, openSUSE passe de la version 13.2 à 42.1 pour marquer un changement de la base d'openSUSE qui est maintenant directement issue de SUSE Linux Entreprise.

L'expansion

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Alors que S.u.S.E. Linux incorporait plusieurs fonctionnalités de Red Hat Linux, dont son gestionnaire de paquets RPM et sa structure de configuration /etc/sysconfig, le nombre de CD de la distribution commença à augmenter, passant de 1 à 2, puis 3, 4…

S.u.S.E. était le distributeur numéro un en Allemagne, reconnu comme un partenaire privilégié pour tout ce qui a trait à Linux, quand en 1997, S.u.S.E., LLC fut créée à Oakland (Californie) pour se frayer un chemin sur le marché Linux américain, tandis que Red-Hat y était omniprésente ; la popularité de la distribution Linux de SuSE continuait également de grandir en Europe : SuSE était particulièrement populaire en Allemagne, son pays d'origine, ainsi que dans les pays nordiques tels que la Finlande et la Suède, Linus Torvalds, le créateur du noyau Linux, l'ayant lui-même utilisée. Cependant, le succès de cette distribution dans le monde francophone resta mitigé, une distribution concurrente, Mandrake, d'origine française, connaissait alors ses heures de gloire en France. Cela n'empêcha pas SuSE de bientôt devenir une société mondiale avec l'établissement de bureaux aux États-Unis (1997) et au Royaume-Uni (1999).

Cependant, l'optimisme et une expansion trop rapide de la société l'ont conduit en 2001 à réduire sa voilure pour pouvoir survivre. Ainsi, SuSE conclut le rachat de la société alsacienne Arkane Media, une des premières sociétés françaises entièrement destinée à Linux et au monde du logiciel libre et qui en assurait l'assistance technique francophone. Elle en fit sa filiale française, puis la ferma quelques mois plus tard[11]. Une discipline financière plus stricte, l'édition des versions pour entreprises, l'amélioration croissante des affaires ont relancé la compagnie.

Le rachat par Novell

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Les bureaux de SUSE/Novell à Nuremberg.

Le , la société Novell annonça qu'elle désirait acquérir SuSE[12] pour deux cent dix millions de dollars. L'acquisition fut conclue en [13] et le nom de l'entreprise fut alors changé en SUSE Linux. « SUSE » n'a dès lors plus de signification officielle.

Selon J. Philips[14], stratège en technologie chez Novell pour la région Asie - Pacifique, Novell n'altérerait pas à moyen terme la voie de développement de SUSE. Au rassemblement annuel BrainShare de Novell en 2004, tous les ordinateurs tournèrent sous SUSE Linux, pour la première fois. Lors de ce rassemblement, il a également été annoncé que le programme d'administration propriétaire de SUSE, YaST2, serait publié sous licence GPL, rendant ainsi la distribution entièrement libre, selon la Free Software Foundation.

Le projet communautaire openSUSE

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Le , le porte-parole et directeur des relations publiques de Novell, Bruce Lowry, annonça que le développement de SUSE Linux deviendrait plus ouvert et, qu'avec le lancement du projet communautaire openSUSE, similaire au projet Fedora de son concurrent direct Red Hat, ils essaieraient d'atteindre une plus grande proportion d'utilisateurs et de développeurs.

Le but du projet openSUSE est de procurer un environnement rendant la distribution SUSE la plus facile d'accès, et la plus adaptée aux goûts de l'utilisateur moyen et du développeur expérimenté, pour en faire la distribution et la plateforme de développement open-source la plus utilisée[15].

Le système d'exploitation avait déjà, par définition, un code open source, et le processus de développement serait plus ouvert qu'avant, permettant aux développeurs ainsi qu'aux utilisateurs de collaborer : auparavant, le travail de développement était fait in-situ par SUSE, et la version 10.0 fut la première à être offerte au public, pour essai. Pour la première fois, les bureaux GNOME et KDE sont mis sur un pied d'égalité, alors que la distribution était habituellement orientée vers le bureau KDE.

Ce changement de philosophie mena, suivant en cela les traces de la plupart des projets open - source, à la sortie de la distribution en téléchargement gratuit direct avec accès à un serveur de mises à jour en ligne ; un délai de deux mois était auparavant obligatoire pour qui n'avait pas acheté la boîte. Une version téléchargeable gratuitement, en version entièrement open source ou non (OSS : Open Source Software), et une édition en boîte sont disponibles.

En quelques mois, la distribution SUSE est passée d'un statut très fermé à un statut plus ouvert, accroissant sa popularité et son succès. Au vu de la confusion qu'il y avait entre les dénominations openSUSE, pour la communauté, et SUSE Linux, pour la distribution, il a été décidé, lors des premiers essais de la version 10.2, de renommer la distribution en openSUSE et de garder l'appellation SUSE Linux pour les produits du secteur entreprises de Novell[16].

Une nouvelle dimension

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Le , la maison mère Novell a signé un accord historique[17] avec la société Microsoft portant sur trois volets : l'amélioration de l'interopérabilité de SuSE avec Microsoft Windows, une licence réciproque sur l'utilisation des brevets et un accord sur la commercialisation et la promotion des deux solutions.

Depuis le rachat par Novell en 2003, SuSE Linux est passée d'un statut de distribution incluant des fonctionnalités protégées, avec publications différées, restrictives, et dotée d'un développement fermé, à celui d'une distribution libre, avec la publication de YaST, l'outil central de la distribution, avec un modèle de développement communautaire et avec une disponibilité gratuite et immédiate pour tous.

Sa popularité ne cesse de grandir, par son ouverture et l'importance des infrastructures mises à la disposition du public, mais avec certaines réticences concernant la collaboration entre Novell et Microsoft de la part d'une partie de la communauté des utilisateurs de Linux.

Caractéristiques

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Si openSUSE est livrée avec beaucoup de logiciels similaires à d'autres distributions, certaines caractéristiques lui sont bien spécifiques. Parmi celles-ci, on peut citer[18] :

  • le centre de contrôle YaST ;
  • le gestionnaire de paquets ZYpp ;
  • le service en ligne de compilation public, nommé openSUSE Build Service ;
  • la participation directe dans le développement de GNOME et KDE ;
  • le polissage du bureau avec les versions récentes de GNOME et KDE ;
  • le système d'installation en un clic des logiciels (One-click install) ;

Centre de contrôle YaST

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Le centre de contrôle YaST (Yet Another Setup Tool) est un outil d'installation et de configuration constitué d'une multitude d'outils pour paramétrer l'ordinateur. Les différents modules sont classés par catégories.

Cet outil fait la force d'openSUSE et des distributions commerciales dérivées de Novell car sa simplicité permet à tout un chacun d'installer des logiciels, de configurer de manière avancée son système ou de mettre en place des réseaux ou divers serveurs sans pour autant devoir être un professionnel de Linux.

Autrefois propriétaire, il est désormais libre depuis le rachat de SuSE par Novell.

Différentes interfaces de YaST

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Une caractéristique de cet outil est qu'il fournit une interface graphique bien intégrée à l'environnement choisi (Qt ou GTK+), ainsi qu'une interface ncurses. Cette dernière est particulièrement utile pour les installations non-graphiques, pour l'administration système à travers une connexion Internet lente, ou a des fins de dépannage. Il existe également une interface web pour YaST appelé WebYaST, le but est de proposer une interface de gestion web comme pour les box internet[19].

Installation automatisée AutoYaST

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AutoYaST est un système qui permet d'installer un ou plusieurs systèmes SUSE automatiquement sans intervention de l'utilisateur. Les installations AutoYaST sont effectuées en utilisant un fichier de contrôle XML qui contient les données d'installation et de configuration. Le profil de chaque système courant est stocké dans /root/autoyast.xml. Ce fichier xml peut-être créé en quelques clics de souris avec l'outil "yast2 autoyast".

Système de paquets ZYpp

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La distribution SuSE repose sur le format de paquets RPM (RPM Package Manager) inventé par Red Hat, et utilise son propre système de gestion des paquets : ZYpp (ou libzypp).

Le gestionnaire ZYpp fait suite aux rachats consécutifs en 2003 de Ximian et SuSE GmbH par Novell, qui décida de fusionner les systèmes RedCarpet et YaST package manager à son système Zen Management Network, destiné à la gestion de grands parcs hétérogènes. Alors que le gestionnaire résultant, ZYpp, fonctionnait bien sur les produits Entreprise avec le démon ZMD, il n'était pas très bien adapté à une distribution grand public, la version openSUSE 10.1 sortit en 2006 avec un système de paquets imparfait, mal adapté et souffrant de problèmes de performance. Des ISO d'une version remasterisée (10.1 bis) furent publiées quelques mois après cette sortie pour pallier ce problème. En la version 10.2 d'openSUSE corrigera les plus gros problèmes de ZYpp sans toutefois proposer une version “parfaite”. Par la suite, ZMD fut supprimé définitivement de la distribution et est désormais réservé uniquement à la version Entreprise, laissant à openSUSE une version de ZYpp revisitée.

La version 11.0 introduit une nouvelle version de ZYpp et se différencie des outils similaires tels que APT ou YUM et sur la base des résultats prometteurs du solveur de démonstration OPIUM[20] destinés à combler leur faiblesses, le gestionnaire ZYpp utilise une nouvelle approche pour la résolution des dépendances par l'utilisation d'un solveur booléen SAT, conduisant à une fiabilité accrue. Depuis cette version cet outil se distingue par ses performances : il est très rapide et affiche une empreinte mémoire très faible en regard des autres solutions existantes[21].

Ligne de commande Zypper

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L'interface en ligne de commande de ZYpp est Zypper. Il permet d’accéder à des dépôts distants, d'installer des paquets, de résoudre les dépendances, de rechercher des mises à jour logiciel, etc.

Quelques commandes Zypper [22] :

  • zypper install nom_paquet : installe un paquet (et les dépendances, si nécessaire),
  • zypper remove nom_paquet : désinstalle un paquet (et gère les dépendances liées),
  • zypper search nom_paquet : recherche un paquet sans être sensible à la casse,
  • zypper info nom_paquet : donne les informations sur le paquet concerné,
  • zypper list-updates : liste les mises à jour disponibles,
  • zypper update : met à jour tous les programmes installés,
  • zypper dist-upgrade : mise à jour vers une version de distribution plus récente,
  • zypper ps : après chaque mise à jour ou suppression de paquet, certains processus utilisent des fichiers supprimés ou devenus obsolètes par la mise à jour, cette commande permet de lister ces processus,
  • zypper refresh : rafraichissement des méta-données de tous les dépôts configurés.

Service de compilation Buildserver

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Un Buildserver, progressivement mis en place depuis la création du projet openSUSE, est opérationnel et complète la distribution par son infrastructure.

L’openSUSE Build Service est la plateforme ouverte et complète de développement qui fournit l'infrastructure pour un développement de distributions futures basées sur openSUSE. Il fournit à des développeurs de logiciel un outil pour compiler, mettre à disposition et éditer leur logiciel pour une large audience d'utilisateurs, y compris la création de leur propre distribution basée sur openSUSE, pour différentes architectures matérielles. L’openSUSE Build Service rend la création de paquet plus facile. Il fournit des serveurs et l'infrastructure de création de paquets pour openSUSE mais aussi pour d'autres distributions. Le Build Service peut facilement être accédé via une interface Web, ou par l'intermédiaire d'une ligne de commande client. Une API utilisable via des logiciels clients spécifiques est également disponible.

Certification LSB

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La distribution est certifiée comme respectant la norme LSB (Linux Standard Base).

Historique des Versions

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Version Date de publication Fin de Support
Dernière version stable: openSUSE Leap 15.5
Dernière version stable: openSUSE Leap 15.4
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 15.3
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 15.2
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 15.1
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 15.0
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 42.3
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 42.2
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE Leap 42.1
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 13.2
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 13.1
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 12.3
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 12.2
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 12.1
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 11.4
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 11.3
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 11.2
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 11.1
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 11.0
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 10.3
Ancienne version, plus prise en charge : openSUSE 10.2
Ancienne version, plus prise en charge : SUSE Linux 10.1
Ancienne version, plus prise en charge : SUSE Linux 10.0
Ancienne version, plus prise en charge : SUSE Linux 9.3
Ancienne version, plus prise en charge : SUSE Linux 9.2
Ancienne version, plus prise en charge : SUSE Linux 9.1

Chaque série (15.X) est supporté au moins 36 mois jusqu'à la suivante (16.x). La version 15 devrait être supportée 6 ans.

Les sous-versions d'une série sont sorties annuellement et supportées 18 mois, parfois un peu plus.

Source : OpenSuse.org

Communauté openSUSE

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Les principes directeurs[23] d'openSUSE décrivent les buts du projet et comment celui-ci est dirigé.

Les buts du projet openSUSE sont de :

  • faire d'openSUSE la distribution Linux la plus facile à obtenir pour n'importe qui et la plateforme libre la plus répandue au monde ;
  • fournir un environnement de collaboration open source qui fasse d'openSUSE la meilleure distribution Linux du monde pour les nouveaux utilisateurs, mais aussi les utilisateurs expérimentés ;
  • simplifier énormément et ouvrir les procédés de développement des paquets, pour faire d'openSUSE la plateforme de choix pour les développeurs Linux et les créateurs d'applications.

De façon générale, la communauté est organisée en plusieurs équipes qui se concentrent sur différents domaines d'intérêt particulier de la distribution ou du projet en général. Aussi, on distingue transversalement la catégorisation suivante :

Conseil openSUSE

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Le conseil openSUSE (ou Board openSUSE), mis en place pour diriger l'ensemble du projet. Il est composé de cinq membres démocratiquement élus, dont deux employés de SUSE et trois membres issus de la communauté, ainsi que d'un chairman désigné par SUSE.

Les principales tâches pour les membres du conseil sont les suivants :

  • agir comme un point de contact central ;
  • aider à résoudre les conflits ;
  • communiquer les intérêts de la communauté à Novell ;
  • faciliter la communication entre tous les secteurs de la communauté ;
  • faciliter le processus de prise de décision en cas de besoin.

Le conseil fournit des directives et soutient les structures de gouvernance existantes, mais ne dirige pas ni ne contrôle le développement, dans la mesure où des mécanismes communautaires existent pour réaliser les objectifs du projet. Le conseil documente les décisions et les règlements.

Membres openSUSE

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Les Membres openSUSE sont des contributeurs qui se sont particulièrement distingués en apportant une contribution continue et substantielle au projet openSUSE. Ils sont approuvés par le conseil openSUSE et bénéficient de certains avantages : ils reçoivent une adresse e-mail @opensuse.org, un cloack IRC @opensuse/member/nom et ont droit à un compte sur le blog Lizards.openSUSE.org. Plus important, ils ont droit à participer aux élections du conseil openSUSE et aux votes de la communauté openSUSE.

Utilisateurs openSUSE

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openSUSE, en étant un projet communautaire ouvert et global, est constitué de contributeurs et utilisateurs issus de la planète entière.

Popularité

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En 2008, bien que connaissant un succès grandissant sur le plan international, openSUSE reste néanmoins peu utilisée dans le monde francophone en regard des autres distributions. Elle semble en revanche très populaire en Allemagne, en Russie, en République tchèque et en Indonésie[24].

Notes et références

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  1. (en) « https://lists.opensuse.org/archives/list/users@lists.opensuse.org/thread/T3SJWQDKZS635EHR5SX2AY3Z3LZAVNX5/ » (consulté le )
  2. (en) « Leap 15.6 Unveils Choices for Users », (consulté le )
  3. « openSUSE Leap 15.5 Alpha » (consulté le )
  4. Douglas DeMaio, « Leap 15.5 Reaches Beta Phase », (consulté le )
  5. (en) « Home instance of NextCloud with Leap Micro 5.4, Leap Micro 5.2 is EOL, Leap 15.5 enters RC », (consulté le )
  6. (en) « Leap 15.6 Reaches Beta Phase », (consulté le )
  7. (de) « Ancien logo SUSE », sur goodby-dots.de.
  8. Slackware est ainsi la plus ancienne distribution encore en activité.
  9. (en) « Archives des mailing-lists », sur lwn.net, .
  10. (en) « Fichier Lisez-moi de Jurix », sur linux.mathematik.tu-darmstadt.de, .
  11. « SuSE, début de la fin ? », sur linux.fr, .
  12. Shankland, 2003
  13. Kennedy, 2003
  14. Ramesh (2004)
  15. « Page d'accueil du site du projet openSUSE en français », sur fr.opensuse.org.
  16. (en) « Annonce sur la mailing-list openSUSE », sur lists.opensuse.org, .
  17. (en) « Joint Letter to the Open Source Community from Novell and Microsoft », sur microsoft.com, .
  18. (en) « Why openSUSE ? », sur en.opensuse.org.
  19. « Page WebYaST sur le site fr.oprnsuse.org », sur fr.opensuse.org.
  20. (en) « OPIUM: Optimal Package Install/Uninstall Manager », sur www.cs.ucsd.edu.
  21. (en) « yum and zypp speed and memoryusage », sur duncan.mac-vicar.com, .
  22. (en) « Utilisation de Zypper », sur fr.opensuse.org.
  23. « Principes directeurs », sur fr.opensuse.org.
  24. (en) « Linux Distribution Popularity Across the Globe », sur lizards.opensuse.org, .

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Articles connexes

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Liens externes

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Origine :
projet GNU, Linux (ex Slackware, Jurix)
Basé sur :
GNU/Linux
openSUSE Dérivés :
SUSE, Sun Java Desktop
SystemLinux, kmLinux, stresslinux, zeromus Operating System (zOS)