Xonrupt-Longemer
Xonrupt-Longemer | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté de communes des Lacs et des Hauts Rupts |
Maire | Michel Bertrand |
Code postal | 88400 |
Code commune | 88531 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 04′ 53″ nord, 6° 55′ 36″ est |
Altitude | Min. 642 m Max. 1 306 m |
Élections | |
Départementales | Gérardmer |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.xonrupt.fr/ |
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Xonrupt-Longemer est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Ses habitants sont appelés les Xonrupéens.
Géographie
La commune occupe la haute vallée de la Vologne qui s'étend jusqu'au col de la Schlucht. La vallée encaissée, modelée par les glaciers du Quaternaire, accuse une altitude minimale de 642 m. Le lac de Longemer se situe en amont du centre, à l'altitude de 736 m, le lac de Retournemer à 776 m, et le point culminant, voisin du Hohneck, est le Haut de Falimont (1 306 m).
Histoire
Le premier habitant célèbre des bords du lac, un authentique ermite du début du XIe siècle est un chevalier lorrain d'origine alsacienne nommé Bilon. Pour se repentir, il s'isole dans une chapelle qu'il construit lui-même au bord du lac : ce lieu autrefois sacré s'appelle maintenant la butte Bilon. Il passe le reste de sa vie à prier. Le personnage pieux est nourri par les habitants des hameaux et des censes isolées.
Mais il est, pour les historiographes religieux, le premier habitant légendaire de la vallée des lacs. Il existe aussi une ferme près du lac en liaison avec l'ermitage, peut-être fondée après l'époque pionnière de Billon. L'autre fait marquant des chroniques légendaires est le passage emblématique avec sa cour de Charlemagne, grand amateur de chasse.
Les habitants du hameau de Xonrupt et des proches écarts ou habitations parfois semi-permanentes des abords de Longemer appartiennent d'antique mémoire à une section du fundus ou grand domaine de Gérardmer, érigé en ban forestier à l'époque mérovingienne. Le ban devient canton et unique commune en 1790, le territoire de la section de Xonrupt fait partie de la commune de Gérardmer.
La commune de Xonrupt a été créée par une loi du 22 octobre 1919 qui partage en deux la commune de Gérardmer. Elle comptait alors 809 habitants. Le nom du lac fut apposé plus tard dans un but de reconnaissance touristique, changement officialisé en 1938.
L'église a été inaugurée en 1934.
En 1944, la quasi-totalité du village a été brulée par l'armée allemande. Son but était de ralentir la progression des Alliés en laissant une population dans le désarroi. Les habitants actuels connaissent peu de choses de cette époque. En effet, les personnes qui ont survécu à cette époque ont tellement souffert qu'il était difficile de les faire parler. C'est encore le cas maintenant.
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Blasonnement :
D'argent, au pont de sable maçonné du champ mouvant de la pointe, brochant une rivière ondée d'azur aussi en pointe et accompagné en chef d'un cerf courant de gueules ; brochant sur le tout deux sapins de sinople issant des flancs dextre et sénestre.
Commentaires : Ce blason retranscrit l’étymologie chon-rupt représentée par le pont surplombant la rivière. Les deux sapins et le cerf indiquent que les forêts sont abondantes et giboyeuses sur le territoire communal[1].
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Démographie
Patrimoine
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d7/Longemer2.jpg/250px-Longemer2.jpg)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/13/Roche_du_Diable.jpg/250px-Roche_du_Diable.jpg)
Le patrimoine naturel, lacs et forêts, est le moteur principal de l'attraction touristique du lieu, mais se complète de créations humaines méritant une visite :
- la chapelle de l'ermite Bilon ;
- le tunnel de la Roche du Diable voulu en 1858 par Napoléon III ;
- le tracé du tramway électrique qui relia, de 1897 à 1939, Gérardmer au Hohneck, en passant par la Schlucht ;
- le jardin d'altitude du Haut-Chitelet ;
- le domaine skiable.