Willy Appelhans
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Willy Appelhans, né le à Ostróda, arrondissement d'Osterode-en-Prusse-Orientale (de) en province de Prusse-Orientale, est un coureur cycliste allemand. Professionnel de 1911 à 1923, c'est un coureur polyvalent qui a participé à des courses de demi-fond, de six jours et de sprint, et plus tard un constructeur de vélos américain.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Willy Appelhans commence vers 1908, d'abord comme sprinteur, coureur de primes, à Paris. Il assure aussi le service d'entrainement en tandem d'Émile Bouhours en 1909[1] et de Léon Georget au Bol d'Or 1910[2]. En 1911, il court les 3 heures de Rouen, à l'américaine associé à Albert Charron[3],[4] avec qui il assure aussi l'entrainement de Georget[5] et court Paris-Menin, sur route[6]. En 1912, il participe à Paris-Tours[7], puis se tourne vers le demi-fond. Il court en tandem avec Alcide Rousseau et assure l'entrainement de Marcel Berthet[8].
En 1913, il participe aux six jours de Sydney avec Rousseau, et terminent à la 8e place[9]. Ils obtiennent le prix pour « the most meritorious ride », la course la plus méritante[10]. La même année, il participe aux six jours de Melbourne[11] avec Rousseau et aux six jours de New York associé à Herman Packebush[12], il abandonne le cinquième jour[13],[14]. Il termine 3e du Grand Prix de Boulogne devant Sérès et Guignard[15].
Il habite Bécon-les-Bruyères jusqu'à la veille de la première guerre mondiale[16],[17]. Pendant la guerre, il travaille en usine en Allemagne[18].
En 1918, il court de nouveau à Berlin-Treptow[19].
En 1920, il devient vice-champion d'Allemagne de demi-fond. Il est entrainé par Werner Krüger (de) ; Le 10 juillet 1921, dans le Grand Prix de l'Industrie à Chemnitz, l'entraineur de Karl Wittig, Walter Gedamke, roule trop près d'Appelhans et provoque sa chute. Il subit une grave blessure au genou.
Mécanicien de formation, il dirige parallèlement l'entreprise d'électronique Schütz & Appelhans à Berlin dont il est copropriétaire[20].
En 1922, Appelhans émigre aux États-Unis[21], où il continue à courir[22],[23], mais sans grand succès[24],[25] . Les spectateurs auraient même crié « Renvoyez-le en Allemagne ». En s'entrainant sur route, il fait une mauvaise chute et se casse la clavicule[26].
Après avoir mis fin à sa carrière de cycliste, Willy Appelhans ouvre un magasin de vélos dans le Bronx à New York. Il devient un constructeur de cadre renommé aux États-Unis; il construit entre autres des vélos pour le coureur américain de six jours Frank Bartell[27]. Les vélos d'Appelhans sont encore aujourd'hui des objets de collection recherchés[28]. Appelhans apprend le métier à Lance Claudel, un constructeur de cadres américain connu[29].
Appelhans aurait été admis dans un service psychiatrique au milieu des années 1930 et se suicide[30].
Palmarès sur piste
[modifier | modifier le code]Championnat d'Allemagne
[modifier | modifier le code]- 2e Championnats d'Allemagne de demi-fond en 1920
Autres
[modifier | modifier le code]- Prix Franck Kramer sur 10 miles à Buffalo 1911[31]
- 2e Prix du Commerce et de l'Industrie à Vincennes[32]
- 3e Grand Prix de Boulogne 1913[15]
- 1e Course d'une heure à l'américaine derrière moto avec Linart à Buffalo 1914[33]
- 2e Course de 100 km à Berlin-Olympia 1914[34]
- 2e Roue d'Or de Berlin-Olympia 1920[35]
- 1e Course d'une heure à Berlin-Treptow[36]
Références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Willy Appelhans » (voir la liste des auteurs).
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Cycling Archives, « Albert Charron », sur www.siteducyclisme.net (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- The Sydney Morning Herald, Saturday 28 December 1912 page 14
- Clarence and Richmond Tuesday, 7 janvier 1913, p. 1
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « La Vie au grand air », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur ??, (consulté le )
- (de) Taschen-Radwelt. Berlin 1921, p. 6.
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (en) The New York Times, (lire en ligne)
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- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- (en) Cycling Archives, « Frank Bartell », sur www.siteducyclisme.net (consulté le )
- (en) « Willy Appelhans bike racer and builder biography », sur classiccycleus.com (consulté le )
- (en) « 1920s Lance Claudel road bicycle », sur classiccycleus.com (consulté le )
- (de) Rolf Seyfarth, Radrennfieber. 25 Jahre als Sportberichterstatter sowie Rennveranstalter mit Radweltmeistern, Fliegern und Stehern und Schrittmachern., Chemnitz, Claus-Verlag, (ISBN 978-3-935842-12-9), p. 24
- « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Bonnet rouge », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives au sport :
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Photographies de presse sur le site de la Bibliothèque nationale de Francelire en ligne sur Gallica |