William Byrne
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Mary Byrne (en) Anne Frances Byrne Letitia Byrne (en) Elizabeth Byrne (en) John Byrne (en) |
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William Byrne (Londres, 1743 — Londres, 1805) est un graveur de paysage britannique.
Graveur prolifique, il est connu pour son habileté en perspective aérienne et la beauté des finitions du ciel. Il a eu cinq enfants, Mary (en), Anne Frances, Letitia (en), Elizabeth (d) et John (en)[a], tous artistes.
Biographie
[modifier | modifier le code]William Byrne naît à Londres en 1743[1].
Il étudie auprès de son oncle irlandais, graveur d'armes à Birmingham[1],[2]. Il remporte en 1765 la médaille de la Society of Arts pour une plaque de la Villa Madama, d'après Richard Wilson[1],[2]. Encouragé, il étudie la gravure de paysage et se rend à Paris — la meilleure école de gravure de l'époque[2] — et devient l'élève de François-Germain Aliamet puis de Jean-Georges Wille[1],[2],[3].
Membre de l'Incorporated Society of Artists à son retour en Angleterre[2], il étudie la gravure d'après nature, trouve son style et expose à Suffolk Street entre 1760 et 1780[1],[2]. En 1769, il est employé par l'éditeur John Boydell pour travailler sur A Collection of Prints, Engraved after the Most Capital Paintings in England[4] (« Une collection d'estampes, gravées d'après les plus importantes peintures d'Angleterre »)[b].
Byrne a un fils, John (en) (1786-1847), et quatre filles : Mary (en) (1766-1845), qui a épouse l'artiste peintre James Green (en) (1771–1834), Anne Frances (1775-1837), Letitia (en) (1779-1849) et Elizabeth (d) (1784-1849) — tous sont devenus artistes[1],[a]. On ne connaît pas l'identité de leur mère, mais on sait que William Byrne s'est de nouveau marié en 1792 avec Marianne Francotte[7].
Ses élèves, parmi lesquels John Landseer[8] — et lors de ses dernières années, ses propres enfants — sont employés à graver les plaques, tandis qu'il se contente de faire les finitions[2].
William Byrne meurt à Titchfield Street, Londres, le , et est enterré à l'église St Pancras[1],[3].
Œuvre
[modifier | modifier le code]William Byrne a eu une production abondante[1],[3]. Ses œuvres montrent beaucoup d'habileté en perspective aérienne et de beauté dans la finition du ciel[1],[2]. Michael Bryan considère qu'il fait partie des « éminents graveurs de paysage » d'Angleterre[3].
Parmi elles, les plus notables seraient[1],[2],[3] :
- Villa Madama, d'après Richard Wilson (médaille de la Society of Arts en 1765)
- The Death of Captain Cook (« La mort du capitaine Cook »), d'après Richard Wilson (figures par Francesco Bartolozzi)
- The Waterfall of Niagara (« Les chutes du Niagara »), d'après Richard Wilson
- The Antiquities of Britain (« Les antiquités de la Grande-Bretagne »), d'après Thomas Hearne (en) (2 vol. : 1786 et 1897)
- The View of the Lakes of Cumberland and Westmoreland (« La vue des lacs de Cumberland et de Westmorland »), d'après Joseph Farington
- Apollo watching the Flocks of King Admetus (« Apollon surveillant les troupeaux du roi Admète »), d'après Filippo Lauri
- The Flight into Egypt (« La fuite en Égypte »), d'après Le Dominiquin
- Scenery of Italy (« Paysage d'Italie »), d'après Francis Smith[Qui ?]
- Evening, a landscape (« Paysage de soir »), d'après Claude Gelée
- Abraham and Lot quitting Egypt (« Abraham et Lot partant d'Égypte »), d'après Francesco Zuccarelli (figures par Francesco Bartolozzi)
- Evening (« Soir »), d'après Both[Lequel ?] (figures par Francesco Bartolozzi)
- A Sea-piece (« Marine »), d'après Claude Joseph Vernet
- Two Views of Leuben, in Saxony (« Les deux vues de Leuben-Schleinitz »), d'après Christian Wilhelm Ernst Dietrich
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Curieusement, Fagan 1886 ne mentionne pas la quatrième fille, Elizabeth, au contraire de Redgrave 1878, p. 66. Le site Database of Scientific Illustrators (1450-1950), de l'Université de Stuttgart, est le seul à mentionner un deuxième fils, James (1771-1834)[6]. Bryan 1903, p. 223 précise même que John est son seul fils.
- De grand format (657 mm) et sur deux volumes, cet ouvrage est illustré par de nombreux graveurs différents, tous nommés[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Fagan 1886, p. 128.
- Redgrave 1878, p. 66.
- Bryan 1903, p. 223.
- (en) A Collection of Prints, Engraved after the Most Capital Paintings in England, Londres, John Boydell, 1769-1782 (2 vol.).
- (en) « Notice de l'ouvrage A Collection of Prints, Engraved after the Most Capital Paintings in England », sur Royal Academy (consulté le ).
- (en) « Notice d'Elizabeth Byrne », sur Database of Scientific Illustrators (1450-1950) (consulté le ).
- (en) « Byrne family (per. 1765–1849), engravers and painters », sur Oxford Dictionary of National Biography (DOI 10.1093/ref:odnb/65026, consulté le ).
- (en) Frederic George Stephens, Sir Edwin Landseer, Londres, Sampson Low, Marston, (lire en ligne), p. 2.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Louis Alexander Fagan, « Byrne, William », dans Dictionary of National Biography, vol. 8, (lire sur Wikisource), p. 128.
- (en) Samuel Redgrave, « Byrne, William », dans Dictionary of Artists of the English School, G. Bell, (lire en ligne), p. 66.
- (en) Michael Bryan, « Byrne, William », dans Bryan's dictionary of painters and engravers, New York, Macmillan, (lire en ligne), p. 223.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :