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Victoria Lidiard

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Victoria Lidiard
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 102 ans)
HoveVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Victoria SimmonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Alexander Lidiard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Victoria Lidiard
Signature
Plaque commémorative

Victoria Lidiard ( - ) est une militante sociale britannique, opticienne et auteure chrétienne, connue pour être la dernière suffragette britannique, morte à 102 ans en 1992. Elle a également milité en faveur du bien-être animal, du végétarisme et de l'ordination des femmes.

Victoria Simmons est née le à Clifton, Bristol, au sein d'une fratrie de 12 enfants[1]. Elle effectue ses études dans une Dame school locale, puis à partir de l'âge de 14 ans, elle travaille dans un studio photographique[2], tout en étudiant la comptabilité et la sténographie le soir[3].

Avec sa mère, plusieurs de ses sœurs, et contre la volonté de son père, elle rejoint la Women's Social and Political Union (WSPU) en 1907 après avoir entendu parler Annie Kenney, l'organisatrice de l'Ouest de l'Angleterre de la WPSU[2],[1]. Elle milite localement, notamment dans le secteur portuaire de Bristol, écrit des slogans à la craie sur les trottoirs, harangue les passants, vend Votes for Women, le journal de la WPSU, participe à une manifestation à Clifton et perturbe des réunions politiques[1],[2],[3].

Bien qu'initialement peu disposée à s'engager dans des activités plus militantes du type préconisé par Emmeline Pankhurst et la WSPU à partir de 1908[2], elle se joint à une action WPSU, y compris peut-être une manifestation de bris de vitres le dans la zone commerçante du centre de Londres - Regent Street, Piccadilly, The Strand, Oxford Street et Bond Street[2],[3] ; mais certainement le pour casser des vitres à Whitehall, où elle est arrêtée pour avoir brisé une vitre du War Office. Jugée et condamnée, elle est condamnée à deux mois de prison à la prison de Holloway[2],[3].

Elle est l'une des co-signataires du mouchoir des suffragettes en 1912[4].

Pendant la Première Guerre mondiale, la WSPU conclut un moratoire sur la protestation[2]. Victoria et une sœur passent la guerre à Kensington à gérer une maison d'hôtes, Lidiard entreprenant des travaux de munitions le week-end à la centrale électrique de Battersea en assemblant des obus anti-aériens[1],[2],[3]. Elle épouse en 1918 Alexandre Lidiard, alors major du 3e bataillon des Manchester Rifles, et membre actif de la Men's League for Women's Suffrage[2],[3]. Elle suit une formation d'opticienne après la guerre et, son mari et elle travaillent comme opticiens à Maidenhead et High Wycombe[1],[2],[3].

En tant que l'une des suffragettes les plus anciennes, elle est interviewée vers la fin de sa vie par la BBC[5]. Une plaque bleue à Hove lui rend hommage[6].

Autres activités et engagements

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Lidiard devient végétarienne à l'âge de 10 ans et s'intéresse au bien-être animal toute sa vie[7]. Son régime végétarien déconcerte les autorités de la prison de Holloway qui lui donnent une quantité excessive de « presque une demi-livre de haricots beurre »[8].

Lidiard est socialement active tout au long de sa vie, s'impliquant dans des campagnes en faveur du bien-être animal telles que pour l'amélioration des conditions de transport du bétail[9]. Elle occupe des postes au sein du conseil de l'église locale et sert en tant que membre du Conseil national des femmes britanniques (en). Vers la fin de sa vie, elle fait campagne avec le Mouvement pour l'ordination des femmes (en), établissant un parallèle exact entre cela et son action pour le droit de vote des femmes de sa jeunesse[1],[2],[3].

Elle écrit et publie deux livres, Christianity, Faith, Love and Healing (1988) et Animals and All Churches (1989)[1].

Elle meurt à Hove, dans le Sussex de l'Est, le [1].

Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Victoria Lidiard » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f g et h (en) « Obituary Victoria Lidiard », The Independent,‎ (lire en ligne).
  2. a b c d e f g h i j et k « Victoria Lidiard », Spartacus Educational (consulté le )
  3. a b c d e f g et h « Papers of Victoria Lidiard », JISC Archives Hub (consulté le )
  4. « The Suffragette Handkerchief at the Priest House, West Hoathly », sur Museum of New-Zealand (consulté le ), p. 9.
  5. « Make Noise: Meet the suffragettes from Make Noise », BBC Rewind (consulté le )
  6. (en) Jean Calder, « Blue plaques for the suffragettes », Brighton and Hove Independent,‎ (lire en ligne).
  7. "Papers of Victoria Lidiard". archiveshub.jisc.ac.uk. Retrieved 14 March 2022.
  8. Wojtczak, Helena. (2008). Notable Sussex Women: 580 Biographical Sketches. Hastings. p. 163. (ISBN 978-1904109150)
  9. Leah Leneman, « The awakened instinct: vegetarianism and the women's suffrage movement in Britain », Women's History Review, vol. 6, no 2,‎ , p. 271–287 (DOI 10.1080/09612029700200144, S2CID 144004487, lire en ligne)

Liens externes

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  • (en) John Simkin, « Victoria Lidiard », sur Spartacus Educational, septembre 1997, màj décembre 2021 (consulté le ).